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2007, DASES 445 G - Autorisation à M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil général, de signer une convention pluriannuelle avec le groupement d’intérêt public “Maison Départementale des Personnes Handicapées de Paris” et de fixer la participation financière du Département de Paris au titre de l’année 2007.


Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Nous examinons maintenant le projet de d�lib�ration DASES 445 G visant � signer une convention pluriannuelle avec le groupement d?int�r�t public ?Maison d�partementale des personnes handicap�es de Paris? et de fixer la participation financi�re du D�partement de Paris au titre de l?ann�e 2007.

La parole est � M. Philippe LAFAY.

M. Philippe LAFAY. - L?inauguration de la Maison d�partementale des personnes handicap�es a eu lieu le 27 juin dernier dans ses locaux d�finitifs du 69, rue de la Victoire dans le 9e arrondissement de Paris.

Cette structure, toute r�cente, service de guichet unique, aidera les personnes handicap�es dans leur d�marche administrative.

La structure parisienne a b�n�fici� de l?exp�rience des autres maisons du handicap d�j� ouvertes depuis plus de 18 mois au niveau des autres d�partements de la Couronne.

Il nous est dit dans ce projet de d�lib�ration que le niveau global d?activit� de la maison a �t� �lev� au cours de l?ann�e 2006 avec 54.860 demandes, adultes et enfants, 52.324 demandes trait�es, 24.960 personnes re�ues � l?accueil et 38.000 appels t�l�phoniques.

Peut-on nous pr�ciser le nombre de dossiers ?prestation de compensation du handicap?, P.C.H., trait�s et ayant aboutis, en sachant qu?est envisag� d?ici 2010 une fusion entre P.C.H. et A.P.A.?

D?autre part, peut-on nous pr�ciser �galement le nombre d?allocations aux adultes handicap�s A.A.H., d?allocations d?enfant handicap�, A.E.H., de cartes d?invalidit� ayant �t� distribu�es.

Que deviendra alors � cette �ch�ance le r�le des quatre plates-formes de handicap ouvertes depuis plusieurs ann�es au niveau des 12e, 17e, et 9e arrondissements ? Vont-elles �tre appel�es � dispara�tre ou � modifier leur activit� ?

La cohabitation avec la Maison d�partementale leur laissera-t-elle un espace fonctionnel ? Cette question, je l?avais d�j� pos�e en juillet dernier, elle �tait rest�e sans r�ponse. Je noterai cependant, Madame la Pr�sidente, un sujet qui m�riterait une attention particuli�re, et qui, s?il �tait mis en ?uvre, replacerait Paris dans son r�le de novateur, de pr�curseur dans ce domaine si sensible et r�pondrait aux aspirations des Parisiens confront�s au handicap.

Ce secteur est celui de l?insertion professionnelle des personnes handicap�es.

Concernant le fonctionnement de la Maison 75, je rappellerai � ce sujet la proposition que j?avais formul�e lors de la derni�re discussion sur les orientations budg�taires, d?int�grer une plateforme d?accueil et d?orientation � destination des personnes handicap�es en recherche d?emploi. Cette plate-forme, install�e au sein de la Maison d�partementale des personnes handicap�es, pourrait ainsi contribuer par son exp�rience � enrichir le parcours d?insertion des handicap�s parisiens.

La participation du D�partement a �t� fix�e � 1.176.324 euros. Cette somme importante pourrait justifier un renforcement des actions de la Maison d�partementale du handicap dans cette direction.

Il serait int�ressant au 1er janvier 2008 qu?un bilan g�n�ral des activit�s ?maisons d�partementales? nous soit pr�sent� afin d?avoir une vision plus g�n�rale apr�s deux ans de fonctionnement.

Je vous remercie.

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - La parole est � Mme P�n�lope KOMIT�S.

Mme P�n�lope KOMIT�S , au nom de la 6e Commission. - Je remercie M. LAFAY. Je voudrais lui dire, pour commencer, que les d�partements de la petite et de la grande couronne nous envient tr�s certainement aujourd?hui le fonctionnement de la Maison d�partementale des personnes handicap�es de Paris.

Je vais vous donner les chiffres que vous demandez. Je commencerai par vous donner les chiffres dont nous avons h�rit� au 1er janvier 2006, puisque nous avons trouv� un stock de demandes de l?ordre de 25.000 demandes qui n?�taient pas trait�es, dont un grand nombre qui n?�taient m�me pas enregistr�es et qui �taient dans des cartons.

A ce jour, 1er octobre, nous avons re�u en demandes de prestations de compensation du handicap 2.649 demandes. 1.328 ont �t� trait�es, 1.321 sont en traitement, sachant que nous avons mis en place des �quipes pluridisciplinaires et sign� derni�rement, au mois de juillet, des conventions avec un certain nombre d?associations permettant d?acc�l�rer le traitement de ces demandes. Nous en signerons d?ailleurs prochainement deux autres, une avec l?A.P.F. et ?Autisme 75?.

Sur les adultes, nous avons re�u 106.000 demandes de prestations ; 87.000 ont �t� trait�es, 18.000 sont en traitement.

Pour les enfants, nous sommes � jour, c?est-�-dire que nous n?avons aucun stock concernant les enfants.

S?agissant des cartes d?invalidit�, 13.000 ont �t� d�cision-n�es en 2006, 9.200 en 2007. Il nous en reste environ 4.000.

Nous sommes aujourd?hui, toutes prestations confondues, sauf - et j?y reviendrai - ce que l?on appelle les reconnaissances de travailleurs handicap�s, de l?ordre de d�cisions qui avoisinent les 4 et 6 mois. Nous avons pris la d�cision, en accord avec la C.A.F., de faire en sorte qu?il n?y ait pas de rupture de droit. Je rappelle que le d�lai l�gal est aujourd?hui de quatre mois et que, dans un certain nombre de d�partements, y compris de petite couronne, il atteint toujours ce qu?�taient les d�lais de d�cision au 31 d�cembre 2006, c?est-�-dire aux alentours de 18 mois.

Nous nous rapprochons donc des 4 mois l�gaux. Nous sommes - c?est un tout petit peu plus compliqu� sur les reconnaissances de travailleurs handicap�s o� nous en avons d�cisionn� 7.200 en 2006 et 5.100 en 2007 - avec un stock en traitement de 3.700.

Ceci �tant dit, je pense qu?il est important de renforcer notre p�le emploi, vous avez raison. Cette attention, que nous avons voulu forte, se traduit d?abord par une meilleure analyse des demandes avant leur passage en Commission d?acc�s aux droits, puisque, depuis le 26 avril dernier, nous avons mis en place une sous-commission orientation professionnelle, afin d?organiser un examen approfondi des dossiers prioritaires ou des situations particuli�res. Cette sous-commission re�oit les demandeurs, les aide � affiner leur projet professionnel et permet d?affiner le diagnostic d?orientation. Les travaux de cette sous-commission sont pr�par�s en amont par une �quipe technique travail, avec des repr�sentants de l?A.N.P.E., des CAP?Emploi, de l?A.F.P.A., etc., et nous avons entam�, avec la M.D.P.H. et sous la responsabilit� du r�f�rent insertion professionnelle, qui a �t� embauch� � cet effet, une r�flexion d?ensemble avec le r�seau des partenaires locaux, l?A.N.P.E., CAP?Emploi, dans un double objectif :

- disposer d?un r�el outil de suivi des orientations de la Commission ;

- am�liorer la qualit� de l?accompagnement des travailleurs handicap�s.

J?en finirai sur votre demande de plateforme : il n?est pas pr�vu aujourd?hui que ces plates-formes cessent leur activit�. Nous r�fl�chissons, maintenant que la Maison est install�e depuis le 1er juin, nous essayons de voir comment elle va pouvoir fonctionner avec un certain nombre de r�seaux existants sur Paris, comme les points ?Paris Emeraude? et d?autres services sociaux existants. Bien �videmment, ces plates-formes auront vraisemblablement un r�le qui se modifiera, mais nous sommes tr�s attentifs � ce r�le de proximit�.

C?est �galement dans le cadre des s�minaires que nous organisons r�guli�rement, au sein de la COMEX et de la C.D.A.P.H. que nous allons �tudier cette question, mais avec une volont� de travailler en r�seau.

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Merci.

Mme KOMIT�S avait r�cemment invit� les �lus � visiter la Maison des personnes handicap�es. J?encourage et j?incite l?ensemble des �lus � aller voir parce que c?est v�ritablement un tr�s bel �quipement, fonctionnel et avec une mission extr�mement forte parce qu?il y avait un passif de dossiers tr�s en retard et que l?on est en train de combler les d�lais.

Merci, Monsieur LAFAY, de vous y int�resser de si pr�s.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DASES 445 G.

Qui est favorable ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2007, DASES 445 G).

Octobre 2007
Débat
Conseil général
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