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2005, DAJ 1 G - Autorisation à M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil général de déposer une plainte avec constitution de partie civile, auprès du Doyen des juges d’instruction près le Tribunal de grande instance de Paris, au nom du Département de Paris, pour des faits d’escroquerie et d’abus de confiance, faits prévus et réprimés par les articles 313-1 et 314-1 du Code pénal, en l’espèce la vente par un agent du Département de voyages fictifs, les transactions étant réalisées dans les locaux de l’Accueil Cancer (10e).


Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Nous passons � l?examen du projet de d�lib�ration DAJ 1 G relatif � la d�position d?une plainte avec constitution de partie civile, aupr�s du Doyen des juges d?instruction pr�s le Tribunal de grande instance de Paris, au nom du D�partement de Paris, pour des faits d?escroquerie et d?abus de confiance, faits pr�vus et r�prim�s par les articles 313-1 et 314-1 du Code p�nal, en l?esp�ce la vente par un agent du D�partement de voyages fictifs, les transactions �tant r�alis�es dans les locaux de l?Accueil Cancer (10e).

La parole est � M. Jean DESESSARD.

M. Jean DESESSARD. - Une demande d?information � l?Ex�cutif : comment une telle chose est-elle possible ? C?est bien qu?on se soit aper�u qu?il y a eu des malversations, mais comment une telle chose a-t-elle pu exister et � quel moment y a-t-il eu un manque de contr�le, une faille, ou alors est-ce qu?effectivement on ne pouvait pas le voir et on s?en est aper�u trop tard ?

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - M. DAGNAUD va vous r�pondre.

M. Fran�ois DAGNAUD, au nom de la 2e Commission. La question de notre coll�gue DESESSARD vient un petit peu t�t puisque le projet de d�lib�ration sur lequel il s?est inscrit permet justement au D�partement de faire valoir ses droits � d�fense afin qu?une instruction puisse �tre diligent�e. C?est � l?issue de cette proc�dure que l?ensemble des faits pourra �tre �tabli et en tout cas nous avons souhait�, puisque apparemment les regards interloqu�s de beaucoup de nos coll�gues montrent que tous n?ont pas lu avec la m�me attention que la v�tre cette d�lib�ration, c?est un agent qui a utilis� des locaux ayant une fonction municipale ou paramunicipale pour des op�rations personnelles. Elle vendait des voyages � qui voulait bien les acheter. L?instruction est en cours. Le D�partement a souhait� pouvoir �tre d�fendu, puisque son image a �t� atteinte dans cette affaire. C?est � l?issue de l?enqu�te et de la proc�dure que nous pourrons r�pondre � vos questions.

Cela dit, r�jouissons-nous � l?inverse de l?extr�me raret� de ce type de situation. Vous savez que la Ville de Paris, c?est 42.000 agents, nous �ditons chaque mois 60.000 feuilles de paie, donc 60.000 collaborateurs � un titre ou � un autre. R�jouissons-nous de l?extraordinaire raret� de cas qui mettent en cause la probit� de nos agents. Saluons au contraire la tr�s grande probit� de nos agents.

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAJ 1 G.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2005, DAJ 1 G).

Février 2005
Débat
Conseil général
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