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Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Chers coll�gues, nous passons � l'examen de v?ux qui ne se rapportent � aucun projet de d�lib�ration. Le v?u n� 4, relatif aux pelouses de l?avenue de Breteuil sur la partie du 15e arrondissement, a �t� d�pos� par le groupe U.M.P.P.A.

Madame POIRAULT-GAUVIN, vous avez la parole.

Mme G�raldine POIRAULT-GAUVIN . - Merci, Madame la Maire.

Mes chers coll�gues, sur les pelouses de Breteuil, qui font le charme du quartier Cambronne-Garibaldi dans le 15e arrondissement, les rassemblements de jeunes et de familles sont nombreux. Parfois, ils donnent lieu � des pique-niques qui se d�roulent, la plupart du temps, dans de tr�s bonnes conditions.

Malheureusement, les trouble-f�tes font parfois irruption, au d�triment des habitants du quartier ; cela g�n�re de nombreuses nuisances, du bruit, des personnes qui sont en �tat d?�bri�t� sur la voie publique, des jets de d�tritus. L'�t�, les riverains sont tout simplement exc�d�s.

Plusieurs p�titions ont �t� adress�es aux �lus, notamment � Philippe GOUJON, le maire du 15e, et les conseils de quartier ont d�cid� de se mobiliser, de faire des propositions en mati�re de surveillance pour qu'un gardien soit affect� en journ�e sur ces pelouses, pour que l'on puisse faire de la pr�vention aupr�s des jeunes sur les dangers de l'alcool, et notamment en partenariat avec le lyc�e Buffon, et un effort en mati�re de propret�.

Mes chers coll�gues, je vous demande de soutenir les propositions des conseils de quartier si vous �tes si attach�s � la d�mocratie participative et les propositions des �lus du 15e pour que la tranquillit� soit retrouv�e sur ces pelouses de Breteuil.

Je vous remercie.

(Applaudissements sur les bancs des groupes U.M.P.P.A. et Centre et Ind�pendants).

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Mme GIBOUDEAUX a la parole pour vous r�pondre.

Mme Fabienne GIBOUDEAUX, adjointe. - Je voudrais, avant de r�pondre plus particuli�rement sur les pelouses de Breteuil, �voquer un principe. Je vois que l'U.M.P.P.A. demande des moyens suppl�mentaires, puisqu?il s'agit d'avoir un agent d?accueil et de surveillance � plein temps sur les pelouses du 15e arrondissement.

J'esp�re qu'au niveau national et � tous les niveaux, ils soutiennent les collectivit�s pour qu'elles aient les moyens de fonctionner et qu?ils soutiennent aussi les cr�ations d'emploi et le maintien de l'emploi dans les collectivit�s.

Je pense qu?on aura l'occasion d'en reparler, mais il y a quand m�me parfois des contradictions entre des v?ux locaux, des discours que l'on tient au niveau local, et des discours que l'on tient dans d'autres instances.

C'est bien de faire de la d�magogie dans son quartier, mais je pense qu?il est important aussi d?avoir le courage politique de d�fendre l'emploi et l'emploi municipal.

(Applaudissements sur les bancs des groupes "Les Verts", socialiste, radical de gauche et apparent�s et Communiste et �lus du Parti de Gauche).

Pour revenir plus particuli�rement sur les pelouses de Breteuil, il y a des passages r�guliers des agents d?accueil et de surveillance, mais les faits que vous d�noncez se passent le soir ou la nuit et, comme vous le savez, les agents d'accueil et de surveillance ne travaillent pas le soir et la nuit et l'on observe effectivement, au Champ de Mars et ailleurs, de plus en plus de rassemblements tr�s alcoolis�s et assez inqui�tants. Je pense que vous avez mobilis� le commissariat du 15e et il est important de continuer � le faire, parce qu'ils ont aussi un r�le � jouer, et aussi mobiliser les �quipes de pr�vention qui travaillent sur place, parce que la question de l'alcool touche effectivement les jeunes et un travail moins de r�pression et plus de pr�vention et d'information serait int�ressant � d�velopper.

Je laisse mes coll�gues qui sont en charge de ces d�l�gations prendre aussi des initiatives, c'est tout � fait possible ; cela a �t� fait dans le 7e arrondissement, o� il y a eu, dans le lyc�e Victor-Duruy, en lien avec la Direction de la Propret� et de l?Eau, des r�unions d'information, qui ont �t�, apparemment, tout � fait int�ressantes et qui ont permis d'avancer sur la question du Champ de Mars.

Sur le rappel du r�glement, l'utilisation de l'alcool qui est interdit et des panneaux �ducatifs sur le respect des lieux, je suis favorable � ce que l'on �tudie, sur les pelouses de Breteuil, dans l'alignement du mail, la possibilit� de mettre, comme on a fait au Champ de Mars, des panneaux pour rappeler � la fois le r�glement et aussi la fragilit� et les contraintes de ces espaces verts.

Sur les poubelles, j'ai interrog� les services de la Direction des Espaces verts et de l'Environnement qui a la charge de r�colter les r�ceptacles de propret�, et il m'a �t� dit qu'il n'y a pas de saturation, les poubelles ne sont pas remplies, elles sont collect�es r�guli�rement, elles sont vid�es chaque matin, y compris le week-end, et sont rarement pleines. On peut le faire, mais il n'est pas justifi� de rajouter des poubelles sur ce site.

Voil� ce que je voulais dire.

Avec les informations que j?ai donn�es, je demanderai un retrait de ce v?u.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Merci beaucoup.

Madame POIRAULT-GAUVIN, retrait du v?u ?

Il y a une explication de vote ? Oui, allez-y.

M. Philippe GOUJON, maire du 15e arrondissement. Madame la Maire, juste quelques mots. Je vois que Mme GIBOUDEAUX n'est pas tr�s �loign�e de nos positions.

C?est vrai que la situation s?est tr�s d�grad�e sur les pelouses de l?avenue de Breteuil et que les riverains vivent dans des conditions de bruit, d'incivilit�, de d�sordre et d?alcoolisation consid�rable avec beaucoup de nuisances.

Tous les techniciens consid�rent qu'il faut un emploi d?agent d'accueil suppl�mentaire. Je ne pense pas que cela mette en p�ril les finances de la Ville. Je vous propose simplement de faire des red�ploiements en interne.

Vous avez augment� de pr�s de 10.000 le nombre de fonctionnaires dans cette Ville. On pourra bien trouver un agent d'accueil suppl�mentaire � affecter dans ce secteur.

Quand vous parlez de la nuit, la nuit, c'est aussi la responsabilit� de la Ville dans son domaine public et, normalement, des inspecteurs de s�curit� de la Ville de Paris doivent patrouiller de jour et de nuit dans les parcs, dans les jardins municipaux, dans les �quipements publics municipaux pour y assurer l?ordre.

Bien s�r, je ne souhaite pas que l'on se renvoie la balle entre administrations, nous avons adress� des demandes � la Pr�fecture de police, c'est bien �vident.

Quant � la propret�, je vous assure que cela ne va pas du tout. De ce fait, nous demandons vraiment que ce sujet puisse �tre �voqu� de fa�on concert�e avec l?ensemble des services municipaux et bien s�r avec les conseils de quartier et le lyc�e Buffon.

Nous maintenons le v?u.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u d�pos� par le groupe U.M.P.P.A. assorti d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le v?u est rejet�.

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