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M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant � l'examen d'un v?u qui ne se rapporte � aucun projet de d�lib�ration, le v?u r�f�renc� n� 19 dans le fascicule, d�pos� par le groupe U.M.P.P.A., relatif � l'entretien des �quipements sportifs dans le 19e.

La parole est � Mme ONGHENA pour une minute.

Mme Anne-Constance ONGHENA. - Merci, Monsieur le Maire.

Bien � la marge de ces �changes sur le football et le rugby parisiens qui comptent de nombreux millions d?euros affect�s � ces projets, je voudrais revenir � un sujet beaucoup plus concret pour l'administr� et le sportif parisien et, a fortiori, celui du 19e arrondissement : celui de l'entretien des infrastructures sportives.

Nous entrons dans une phase budg�taire, la n�gociation et les �changes dans le cadre du budget pour l'ann�e prochaine, et, avec mon groupe et Jean-Jacques GIANNESINI, nous souhaitons qu'une part assez large puisse �tre affect�e dans le cadre de ce budget � l'entretien des infrastructures sportives.

Je vais vous donner trois exemples dans mon arrondissement d'infrastructures r�cemment r�nov�es par la Ville, et nous nous f�licitons de ces r�novations, mais l'entretien fait cruellement d�faut.

Premi�re installation : les Sept Arpents, place de la Porte de Pantin. C'est tr�s pragmatique, par rapport aux �changes que nous venons d'avoir sur les millions du P.S.G. et du stade Jean Bouin, les grilles d?acc�s aux Sept Arpents sont sectionn�es et les services de la Ville de Paris n'ont pas les moyens, visiblement, de remplacer les grillages qui sont sectionn�s.

Je vous rappelle que les bulles tiennent par de l'air souffl� par l'int�rieur. Le jour o� un couteau est plant� dans ces bulles, il n'y a plus d'infrastructure sportive.

Par ailleurs, les ampoules qui �clairent les terrains ne sont pas remplac�es, alors que, tr�s r�guli�rement, les diff�rentes associations qui occupent l'espace informent la Ville de Paris que ces ampoules sont d�fectueuses. Par ailleurs, les toilettes sont bouch�es, les personnes handicap�es n'ont plus acc�s au site.

Stade de Ligue, qui a �t� inaugur� il y a moins d'un an ; d�s qu?il pleut un peu trop sur les terrains qui sont sur le toit, les terrains qui sont en dessous sont envahis d'eau.

Sur l'infrastructure du T.E.P. Mathis, les ascenseurs pour handicap�s sont en panne depuis deux ans.

Si nous nous f�licitons des r�novations qui sont faites, nous pensons qu'il faut les poursuivre, bien �videmment, mais, a fortiori dans le 19e, l'entretien des infrastructures est encore plus important?

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Excusez-moi, Madame ONGHENA, vous parlez d�j� depuis 2 minutes 20 et il faudrait peut-�tre conclure.

Mme Anne-Constance ONGHENA. - Cela va aller tr�s vite ; j?ai encore une petite phrase � dire, Monsieur.

On pense que l'entretien des infrastructures dans un arrondissement comme le 19e est tr�s important, parce qu'un lieu qui n'est pas entretenu n'est pas respect� par ses utilisateurs.

Nous demandons, dans le cadre du budget pour l'an prochain, qu'une part tr�s large soit accord�e � l'entretien des infrastructures sportives, dont la r�novation a co�t� cher au contribuable parisien.

Je vous remercie.

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Pour vous r�pondre, la parole est � M. Jean VUILLERMOZ.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint. - Madame ONGHENA, je ne vous laisserai pas dire que la part du budget qui est affect�e au sport de haut niveau est plus importante que celle qui est attribu�e au sport de proximit�?

Mme Anne-Constance ONGHENA. - Je ne l'ai pas dit.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint. - Oui, mais comme vous avez fait le parall�le avec le Paris Saint Germain, je voulais simplement vous r�pondre de ce point de vue.

A l'heure actuelle, vous le savez, les investissements qui vont �tre faits dans la mandature sont de l'ordre de 580 millions d?euros � peu pr�s, et sur ces 580 millions, il y a 400 millions d?euros qui vont �tre r�serv�s au sport de proximit�.

Or, vous le savez, Madame, avant 2001, il y avait 120 millions d?euros par mandature qui �taient r�serv�s � l'ensemble du sport, donc on est loin du compte, on a multipli� par quatre, voire par cinq, les investissements en ce qui concerne le sport de proximit� et, vous le savez aussi, on a du mal, malgr� tout, � rattraper le retard que nous avions pris avant 2001.

Une fois que j?ai dit cela, concernant votre demande d?un budget significatif pour l'entretien des �quipements, j'attire votre attention sur le fait que c?est d�j� le cas. Chaque ann�e, et tous les maires qui sont l� le savent, Madame, un budget est affect� aux op�rations d?entretien et de r�paration. Cette ann�e, c?est pr�s de 1,6 million d?euros qui ont �t� d�ploy�s. En 2011, en attente des arbitrages budg�taires, l'enveloppe devrait �tre � peu pr�s similaire.

Par comparaison avec les autres arrondissements, le 19e est d�sormais justement consid�r� et justement dot�.

Vous le savez tr�s certainement, ce budget est d�cid� sur la base d?un recensement pr�cis des besoins r�alis�s par la D.J.S. et discut� avec la mairie d'arrondissement, laquelle est particuli�rement vigilante sur le sujet ; je ne sais pas si M. MADEC est l�, mais je peux vous dire qu?il est tr�s vigilant. Je l'en remercie d'ailleurs, parce que c'est pour l'ensemble des habitants du 19e qu'il agit ainsi.

Ainsi, Madame, quand il y a des ampoules cass�es, du grillage perc� ou des poign�es de porte d�fectueuses, je ne suis pas certain qu'il faille n�cessairement saisir le Conseil de Paris ; je pense plus pertinent d'avertir le maire du 19e arrondissement ou son adjoint aux sports, Sergio TINTI, ou encore son adjoint aux travaux, M. Michel LEMAIRE, qui se feront un devoir de relayer vos alertes aupr�s de la D.J.S.

Concernant l'ascenseur du gymnase Mathis, il s'agit, bien �videmment, d'un probl�me plus d�licat, puisque cela va faire un an et non deux que celui-ci est en panne, et malgr� les interventions de la D.J.S., vous connaissez tout autant que moi les probl�mes li�s aux ascenseurs � Paris, la mission d?investigation du Conseil de Paris pr�sid�e par Ian BROSSAT a rendu un rapport �difiant sur le sujet au mois de mai dernier.

Sur cette question, je m'engage � faire un point tr�s rapidement avec le maire du 19e arrondissement afin d'intervenir le plus efficacement possible aupr�s de l'ascensoriste, mais je sais � l?avance, Madame, que le probl�me particulier qu'il y a sur cet ascenseur, c'est que le march� qui a �t� pass� avec l'ascensoriste fait qu?il n'a pas � mettre � notre disposition les pi�ces qui sont d�fectueuses et qui emp�chent que cet ascenseur puisse fonctionner correctement.

A la lumi�re de ces �l�ments, je vous invite � retirer votre v?u.

Dans le cas contraire, j'�mettrai un avis d�favorable.

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur VUILLERMOZ.

Est-ce que le v?u est retir�, Madame ONGHENA ?

Mme Anne-Constance ONGHENA. - Je ne vais pas retirer mon v?u et si je me suis permise de d�poser ce v?u en Conseil de Paris, c?est pour deux raisons.

La premi�re, c?est le d�lai de 15 jours pour le d�poser en Conseil d?arrondissement par rapport au d�bat du mois prochain.

Deuxi�mement, je ne suis pas certaine que les associations sportives du 19e arrondissement arrivent � se faire bien entendre de l'adjoint local, qui milite d'ailleurs au m�me groupe politique que M. VUILLERMOZ, puisqu'elles ont trouv� le moyen d'arriver jusqu'� nous et de nous faire valoir leurs dol�ances.

Et si on met de c�t� le probl�me technique sp�cifique de l'ascenseur Mathis que je veux bien comprendre, les ampoules ne sont jamais remplac�es dans les infrastructures, les grillages sectionn�s ne sont pas remplac�s, et ce, en d�pit du million dont M. VUILLERMOZ veut bien nous faire �tat.

Pour toutes ces raisons, je ne vais pas retirer mon v?u et, comme d?habitude, je rappellerai aussi souvent que n�cessaire � notre Assembl�e les difficult�s du 19e arrondissement.

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame.

Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u n� 19, d�pos�e par le groupe U.M.P.P.A., assortie d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

La proposition de v?u est repouss�e.

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