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2010, DJS 438 - DASES 42 - Adoption de la Charte Safe Party relative à la santé des jeunes en milieu festif.


M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration DJS 438 - DASES 42 concernant l'adoption de la charte "Safe Party" relative � la sant� des jeunes en milieu festif.

La parole est � M. Gilles ALAYRAC, pour cinq minutes.

M. Gilles ALAYRAC. - Merci, Monsieur le Maire.

Puisque nous allons �voquer maintenant la sant� des jeunes en milieu festif, je voudrais d'abord rappeler qu'� Paris, nous avons, heureusement, �chapp� � la vague des ap�ros g�ants qui avait d�fray� la chronique il y a quelques mois et dont certains avaient, h�las, connu des d�bordements tragiques.

J'ajoute que nous ne sommes pas, pour autant, � l'abri de ce type d'initiative, dont la nature et l'absence d'organisateur font des manifestations potentiellement dangereuses.

La charte "Safe Party" que nous allons adopter aujourd'hui, du moins je l?esp�re, ne serait, h�las, d'aucune utilit� pour ce type de manifestation.

Par contre, elle pr�sente un int�r�t certain pour les �v�nements festifs encadr�s et organis�s, que ce soit par la Ville de Paris elle-m�me ou par des organisations partenaires que la Municipalit� soutient et ce type d'�v�nement, lui, n'est pas rare dans la Capitale ; je pense, par exemple, aux Solidays.

Il faut d'abord relever que cette charte, � laquelle les organisateurs vont souscrire, comporte pour eux un certain nombre d'obligations. Elles n'ont rien d'extraordinairement lourd ou contraignant, mais, tout de m�me, il faut se f�liciter que, dor�navant, il leur incombera de diffuser une information sur les conduites � risque des jeunes qui vont se rassembler.

Ces risques, nous les connaissons, ils sont li�s � l'usage de l'alcool, des drogues, du tabac, des produits psychotropes. Ils sont aussi li�s au risque sexuel, auditif et routier.

Cela fait peut-�tre beaucoup, mais je crois qu'un exc�s d'information et de rappel � la prudence ne peut pas nuire quand on voit, par exemple, les effets du "binge drinking" sur la jeunesse qui sort le week-end et qui boit en grande quantit� des m�langes d'alcool.

La s�curit� du lieu, le respect des normes d'hygi�ne, l'encouragement � proposer des boissons non alcoolis�es par des prix attractifs figurent �galement au sein de cette charte "Safe Party", ce qui me para�t �galement une excellente id�e.

Il restera alors � la Ville � mener deux actions pour que cette initiative soit couronn�e de succ�s.

D'abord, faire conna�tre et valoriser cette charte pour inciter les organisateurs de f�tes � int�grer la promotion de la sant� et la pr�vention des conduites � risques.

Ensuite, se doter des moyens de s'assurer que les organisateurs, qui ont accept� les r�gles du jeu librement bien s�r, les mettent effectivement en application. Le respect des engagements pris doit faire l'objet d'une �valuation s�rieuse. Il me semble que c'est � ces conditions que la charte "Save Party" contribuera utilement � ce que l'on puisse s'amuser � Paris sans prendre de risque pour soi et pour autrui. Cette initiative de charte me para�t donc une id�e tout � fait excellente.

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - S'agissant du milieu festif, la r�ponse ne peut appartenir qu'� Bruno JULLIARD.

M. Bruno JULLIARD, adjoint, au nom de la 7e Commission. - Merci � M. ALAYRAC d'avoir soulign� l'importance de cette charte. Nous avons en effet, avec Jean-Marie LE GUEN, travaill� � l'�laboration de cette charte en faveur de la sant� des jeunes, qui vise � inciter les structures municipales mais aussi et surtout les organisations partenaires de la Ville de Paris qui accueillent les jeunes � l'occasion de rassemblements festifs, � int�grer la promotion de la sant�, la pr�vention et la gestion des conduites � risques dans les lieux de rassemblements festifs.

Vous nous faites deux suggestions d'am�lioration. Tout d'abord, la n�cessit� de mieux faire conna�tre et valoriser cette charte aupr�s des structures, et ensuite de contr�ler la r�elle application par nos partenaires de cette charte. Sur ces deux points nous suivrons vos recommandations qui sont indispensables � l'effectivit� de charte.

Un mot pour dire qu'en mati�re de pr�vention pour la sant� des jeunes, c'est la deuxi�me initiative un peu innovante que nous prenons apr�s une campagne qui a bien fonctionn� sur le "binge drinking", qui a eu un �cho sur Internet remarquable. La communication va dans le m�me sens, � savoir �viter une stigmatisation, ne pas para�tre donneur de le�ons dans des campagnes de pr�vention qui ne fonctionnent pas. Nous avons privil�gi� une communication interactive, ludique, responsabilisante et surtout pas culpabilisante, sinon cela ne fonctionne pas.

Nous prendrons en compte les propositions de M. ALAYRAC.

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DJS 438 DASES 42.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2010, DJS 438 DASES 42).

Octobre 2010
Débat
Conseil municipal
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