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2010, DJS 429 - Signature d'un marché de prestations de billetterie et de communication avec la SASP Paris Saint-Germain Football pour les saisons sportives 20102011, 2011-2012, 2012-2013 et 2013-2014.


M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Nous examinons maintenant le projet de d�lib�ration DJS 429 relatif � la signature d'un march� de prestations de billetterie et de communication avec la S.A.S.P. Paris Saint-Germain football pour les saisons sportives 2010 � 2014.

La parole est � nouveau � M. David ALPHAND, pour cinq minutes.

M. David ALPHAND. - Merci, Monsieur le Maire.

Nous sommes toujours sur le Parc des Princes et avec le P.S.G., ce qui me permet de dire � M. VUILLERMOZ que j'ai bien du mal � comprendre son argumentation concernant la diff�rence qu'il verrait entre le Parc des Princes et Jean Bouin.

Je n'�tais pas le plus mauvais en classe, mais je ne comprends rien du tout � votre argumentation, Monsieur VUILLERMOZ. Il faudra encore m'expliquer longtemps pourquoi vous faites peser sur le priv� le financement du Parc des Princes et pourquoi vous faites peser � 100 % sur le contribuable parisien le financement de Jean Bouin.

Ceci dit, nous parlons d�sormais de la question de la billetterie et de la communication autour du P.S.G. Vous rappeliez fort opportun�ment, Monsieur VUILLERMOZ, que le Gouvernement de Nicolas SARKOZY, et pas la Ville de Paris, Brice HORTEFEUX, le Ministre de l?Int�rieur, et pas la Ville de Paris, avaient les premiers pris l'initiative de s�curiser les abords du stade.

Vous le savez parfaitement bien puisque, Monsieur VUILLERMOZ, nous avons accueilli ensemble par deux fois Brice HORTEFEUX au Parc des Princes.

Lors de ces deux visites, et j'en viens � ma question, dans le P.C. s�curit�, nous avons rencontr� des agents des forces de l'ordre qui nous ont fait part de difficult�s provenant d'un trafic de billets du P.S.G., billets �mis via l?H�tel de Ville et la Mairie de Paris.

Naturellement, il est tout � fait louable, et l?on ne peut qu'encourager la distribution de billets � des scolaires et � des groupes via l?H�tel de Ville, n�anmoins, Monsieur VUILLERMOZ, et c?est ma question, quelles dispositions et quelles mesures prenez-vous pour qu'enfin cesse ce march� noir des billets du P.S.G. via la Ville de Paris ?

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur ALPHAND.

La parole est � M. VUILLERMOZ.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, au nom de la 7e Commission. - Merci, Monsieur le Maire.

Deux choses. Premi�rement, la diff�rence entre Jean Bouin et le Parc des Princes est toute simple, Monsieur ALPHAND. Il ne s'agit pas de la m�me �conomie entre le rugby et le football.

Dans le football, vous avez un club comme le Paris Saint-Germain qui a un budget en gros de 80 millions d?euros par an, qui est le quatri�me budget de France. Lyon doit �tre � 200 millions d?euros, l?O.M. doit �tre � 150 millions d?euros et Bordeaux doit �tre � peu pr�s � 100 millions d?euros.

En ce qui concerne le rugby, la diff�rence est criante puisque je crois que le Stade fran�ais, qui a encore maintenant, malgr� tout, le meilleur budget, a un budget de l'ordre de 19 millions d?euros, � peu pr�s �quivalent au budget du Racing M�tro.

Vous voyez bien que la diff�rence est quand m�me tr�s importante. Les salaires des joueurs aussi sont diff�rents. Il n'est donc pas possible aujourd'hui, je l'ai d�j� dit, je le r�p�te, � un club de rugby de construire vraiment son stade sans qu'il y ait un m�c�ne tr�s important qui vienne, comme M. LORENZETTI pour le Racing, sur ses fonds propres, construire lui-m�me son stade.

Une fois que j'ai dit cela, je voudrais remercier, j'ai oubli� le faire dans ma premi�re intervention, Robin LEPROUX, le pr�sident du Paris Saint-Germain, d'avoir vraiment pris � bras-lecorps les probl�mes de s�curit�.

Sachez, Monsieur ALPHAND, que nous d�fendons � tout prix ce qu'a fait M. Robin LEPROUX, quand il a vraiment dissoci� la possibilit� pour les supporters de venir soit dans une tribune soit dans une autre.

Le m�lange des populations et des supporters est une tr�s bonne chose.

Il y a �videmment aujourd'hui une petite diff�rence dans le nombre de supporters qui viennent, le nombre de gens qui viennent au Parc des Princes, c'est pourquoi nous faisons un march� de prestations de billetterie qui est un peu diff�rente, parce que nous tenons compte justement de cette modification.

C'est pourquoi nous achetons des places qui sont diff�rentes de celles des ann�es pr�c�dentes. En m�me temps, j'en profite pour dire que nous allons r�gulariser un certain nombre de choses.

Il y a des inconnues, on ne sait jamais � l'avance par exemple si un club va �tre qualifi� en Coupe et donc s'il va jouer de nombreux matchs au Parc des Princes ou non.

Dans les ann�es pr�c�dentes, il y avait l� un manque � gagner pour le Paris Saint-Germain que nous voulons r�gulariser.

En ce qui concerne le trafic de billets, Monsieur ALPHAND, franchement, soit cela remonte � tr�s longtemps, soit ce que vous expliquez n'existe vraiment plus et j'attends que vous me le d�montriez.

Aujourd'hui, ce que nous faisons, et depuis que nous avons appris il y a de cela quelques ann�es, qu'il y avait une possibilit� de revente des billets du Paris Saint-Germain, du Parc des Princes que nous distribuions, que nous avions achet�s et que nous donnions principalement au personnel de la Ville et aux jeunes, aux mairies d'arrondissement, dans les coll�ges, les lyc�es, aux clubs filleuls et au club de football de la Ville, depuis que nous avons appris qu'il y avait une possibilit� de tricherie, nous contr�lons absolument tous les num�ros de billet. Nous savons aujourd'hui exactement � qui nous donnons les billets.

A partir de l�, s'il revient par l'interm�diaire de la Pr�fecture de police, �videmment, la d�monstration que quelqu'un a vendu un billet, nous saurons exactement � qui nous avons donn� ce billet et quel a �t� son cheminement.

Soyez rassur�s, nous essayons de ma�triser au mieux la distribution des billets que nous achetons pour le Parc des Princes. Si jamais il y avait � nouveau ce genre de choses, nous saurions imm�diatement � qui nous avons donn� le billet.

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je vais donc mettre aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DJS 429.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2010, DJS 429).

Octobre 2010
Débat
Conseil municipal
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