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M. LE MAIRE DE PARIS. - Nous pouvons maintenant poursuivre les projets de d�lib�ration qui rel�vent de la 7e Commission.

Nous passons � l'examen des v?ux qui ne se rapportent d'ailleurs � aucun projet de d�lib�ration, les v?ux n� 17 et 17 bis, l'un du groupe U.M.P.P.A et l'autre de l'Ex�cutif.

Je donne la parole � M. MENGUY.

M. Jean-Baptiste MENGUY. - Merci, Monsieur le Maire.

Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, le v?u que nous d�posons est un v?u que nous avons d�fendu � plusieurs reprises depuis ces derniers mois parce que nous sommes attach�s au sein de ce groupe et de la majorit� du 15e arrondissement � ce que les familles et les enfants du 15e soient accueillis dans de bonnes conditions dans les �coles.

En effet, ainsi qu'un certain nombre d'organisations syndicales l'avaient exprim� lors d?un C.D.E.N. en d�but d?ann�e, il nous appara�t important que, compte tenu du nombre d'ensembles de logements en voie de r�alisation dans le 15e et donc de l'accroissement de la population, les services publics concourant au quotidien des habitants du 15e suivent de fa�on proportionn�e et ad�quate.

C'est la raison pour laquelle nous demandons et nous r�it�rons cette demande qu'au-del� des ajustements annuels qui sont faits au niveau des secteurs, la construction d'une �cole puisse �tre envisag�e dans le Sud de l'arrondissement o� des besoins se font cruellement sentir.

Je vous remercie.

(M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, remplace M. le Maire de Paris au fauteuil de la pr�sidence).

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Pour r�pondre � ce v?u, la parole est � Mme BROSSEL, adjointe au Maire.

Mme Colombe BROSSEL, adjointe. - Merci, Monsieur le Maire, merci, Monsieur MENGUY, pour ce v?u.

Comme j'ai eu l'occasion de vous le dire en 7e Commission, il me semble que, dans la fa�on dont votre v?u �tait �crit, il manquait quelques �l�ments. C'est la raison pour laquelle je vous ai propos� un v?u de l'Ex�cutif qui pourrait se substituer, si vous en �tiez d'accord, � votre v?u.

Il me semblait important de rappeler qu'au-del� des questions que vous posez, il y avait aussi un travail qui avait �t� entam� par la mairie du 15e arrondissement sur la sectorisation et que c'est �videmment aussi un �l�ment d�terminant de la fa�on dont nous allons pouvoir accueillir ensemble les �l�ves dans cette partie du 15e.

Cette sectorisation, vous l'avez travaill�e, elle se mettra en place au d�but de l'ann�e scolaire prochaine. Il faut la voir vivre, il faut l?�valuer. J?ai d�j� eu l?occasion de vous le dire, je pense que l'on aurait pu aller un peu plus loin que ce que vous avez fait.

Il faut la laisser vivre, il faut regarder ce que cela donne comme effet, il me semblait important de rappeler ces �l�ments.

De la m�me fa�on, c'est une question sur la recherche de locaux que nous avons d�j� �voqu�e avec M. GOUJON. Je me suis permise de rappeler que nous avions d�j� parl� de ce travail et que nous avions d�j�, les uns et les autres, sans nous �tre concert�s, envisag� les m�mes locaux rue Oscar-Roty.

Malheureusement, ces locaux �taient totalement inadapt�s � un usage scolaire. La Ville poursuit ses travaux, il me semblait utile de remettre tous ces �l�ments dans ce v?u et de pouvoir aboutir au v?u que je vous propose dans lequel, sans trahir votre pens�e, vous m'avez sollicit�e pour que l'on rajoute au deuxi�me alin�a : "que tous les moyens soient mis en ?uvre par la Ville dans sa recherche de foncier ou de locaux disponibles et adapt�s � un usage scolaire dans le Sud du 15e arrondissement".

Cela va sans dire, c'est effectivement ce dont on parle dans tout l'expos� des motifs et, �videmment, le v?u de l'Ex�cutif est modifi� en ce sens.

Si vous en �tiez d'accord, je vous proposerais que l'on substitue le v?u de l'Ex�cutif au v�tre. Je termine par une toute petite pique, parce que cela me fait plaisir de vous le dire comme cela, autant je pense que nous sommes, en effet, tout � fait d'accord, et la Mairie du 15e et la Mairie de Paris, pour dire qu'il faudra avancer vers cet objectif, autant j'ai peur que nous ne soyons, les uns et les autres, pris dans un engrenage un peu paradoxal, parce qu'� l'�vidence, si la Ville trouve des locaux et ouvre une nouvelle �cole pour accueillir les nouveaux habitants et les petits habitants du 15e, il faudra, je crois, que nous nous battions ensemble pour qu'il y ait des postes d'enseignants dans cette �cole et, comme vous le savez, la tendance aujourd'hui est plut�t � continuer � supprimer 16.000 postes dans l?�ducation.

J'ose esp�rer que si nous arrivons ensemble � cet objectif que nous partageons, nous arriverons ensemble � d�fendre toutes les �coles parisiennes, mais c'�tait juste une petite pique pour vous faire sourire, Monsieur MENGUY.

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Monsieur MENGUY, souhaitez-vous r�pondre, notamment r�pondre � l'appel au retrait de votre v?u ?

M. Jean-Baptiste MENGUY. - Oui.

Quatre �l�ments?

D'abord, je voudrais saluer l?excellent travail qui est fait dans le 15e par des adjoints comp�tents, Jacqueline MALHERBE, Agn�s de FRESSENEL et Catherine BRUNO pour la caisse des �coles qui d�ploient leurs efforts pour que la question scolaire soit bien d�fendue.

Deuxi�me point, je me r�jouis qu'enfin, alors que nous avons essuy� quand m�me quantit� de refus et de r�ponses n�gatives, parfois, en tout cas, en conseil d'arrondissement, pas tr�s �l�gantes, que la Mairie de Paris acte enfin dans le v?u que vous nous proposez qu'il y a une v�ritable saturation dans le Sud de l'arrondissement et qu'il y a effectivement des besoins compl�mentaires.

Dans le v?u qui nous est pr�sent�, vous parlez de la rue Oscar-Roty, mais d'autres propositions ont �t� faites en relation avec Philippe GOUJON, le maire d'arrondissement, et Jean-Fran�ois LAMOUR, le d�put� de la circonscription, et je pense, par exemple, au lyc�e du b�timent ou � d?autres endroits dans cette zone.

Enfin, je prends acte de la modification que vous nous proposez concernant le Sud du 15e et, pour le reste, avan�ons davantage sur cette question, chacun prendra ses responsabilit�s. Nous pensons qu'il est urgent et important de lancer cette r�flexion pour une nouvelle �cole et les suites seront, �videmment, certes difficiles, mais en tout cas il faut se battre et � l'impossible nul n'est tenu.

En tout �tat de cause, Monsieur le Maire, je crois qu'il est important que nous maintenions notre v?u, mais nous voterons �galement le v?u 17bis de l'Ex�cutif.

M. Bernard GAUDILL�RE, adjoint, pr�sident. - Donc vous maintenez votre v?u.

Je mets donc aux voix, � main lev�e, le v?u d�pos� par le groupe U.M.P.P.A. assorti d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le v?u est repouss�.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u amend� tel que l?a indiqu� Mme BROSSEL.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le v?u amend� est adopt�. (2010, V. 249).

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