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2010, DPVI 165 - Subvention à la Régie de Quartier du 14e Flora Tristan. Montant : 10.000 euros.


Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Nous examinons le projet de d�lib�ration DPVI 165. Il s?agit d?une subvention � la r�gie de quartier du 14e, la r�gie Flora Tristan, pour un montant de 10.000 euros.

Je donne la parole � Mme Edith CUIGNACHE-GALLOIS.

Mme Edith CUIGNACHE-GALLOIS. - Merci, Madame la Maire.

Si nous reconnaissons tous le travail efficace et original des r�gies de quartier, notamment dans les quartiers populaires de Paris - elles sont au nombre de 11 et la premi�re a vu le jour en 1998 -, cependant, ces structures associatives regroupent les collectivit�s locales, les bailleurs sociaux, les associations locales, les entreprises et les habitants pour intervenir collectivement dans la vie des quartiers parisiens.

Je me fais ici le relais de certains �lus du 14e qui s?interrogent sur la pertinence de la cr�ation d?une Bricoth�que au sein de la r�gie du quartier Flora Tristan, structure publique importante du sud du 14e arrondissement qui irrigue socialement les environs de la porte Didot.

Pr�ter des outils aux habitants du quartier afin de faciliter la pratique du bricolage peut sembler une bonne id�e, mais elle suscite des interrogations chez certains de nos coll�gues �lus d?arrondissement et aussi parmi les commer�ants.

Est-ce vraiment le r�le d?une r�gie de quartier de pr�ter des outils ? N?y a-t-il pas l� un risque d?encourager aussi le travail au noir ? La n�cessit� de passer par le biais d?une association n?est pas, pour nous, une garantie suffisante � nos yeux.

La lecture du r�glement de pr�t montre que les habitants sont clairement invit�s � passer par le biais d?une association qui pourrait �tre une association alibi. Cette derni�re engage sa responsabilit� quant � la restitution des outils, mais pas quant � son utilisation � des fins associatives. C?est donc un peu facile.

Si ce type de pr�t simplifie, c?est vrai, la vie des associations, c?est parfait, mais s?il parasite les petites entreprises, c?est un peu plus inqui�tant.

Oui, Madame le Maire, nous sommes donc inquiets sur les d�rives possibles d?une telle structure. Merci donc de bien vouloir nous rassurer sur ce sujet, de rester vigilant, afin que cette bonne id�e ne parasite pas les entreprises.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Monsieur Pascal CHERKI, maire du 14e arrondissement, vous avez la parole.

M. Pascal CHERKI, maire du 14e arrondissement. - A titre de pr�cision, c?est un �lu, pas certains, celui du groupe Centre et Ind�pendants, un estim� coll�gue d?ailleurs. Les �lus de l?U.M.P.P.A. n?�tant pas pr�sents au Conseil d?arrondissement ce jour-l�, il y a qu?un seul �lu qui ait exprim� des r�serves.

Deuxi�me �l�ment, l?argument principal �tait : est-ce que cela va entra�ner de la concurrence d�loyale pour les commer�ants ? Ce � quoi je lui ai r�pondu : � ce moment-l�, pourquoi faire des ludoth�ques, puisqu?on pourrait consid�rer que cela fait des concurrences d�loyales aux marchands de jouets ? Le d�bat, apr�s, s?est nettement apais� en Conseil d?arrondissement.

C?est tout ce que je voulais dire.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Merci beaucoup.

La parole est � Mme Gis�le STIEVENARD.

Mme Gis�le STIEVENARD, adjointe, au nom de la 5e Commission. - Je partage ce qui vient d?�tre dit � l?instant par Pascal CHERKI et je remercie Mme Edith CUIGNACHEGALLOIS d?avoir rendu hommage aux r�gies de quartier. Vous savez qu?elles sont activement soutenues par Seybah DAGOMA au titre de l?�conomie sociale et solidaire et la DPVI intervient en compl�ment pour des actions de lien social et de contact entre acteurs locaux et habitants.

C?est donc un volet compl�mentaire � la mission d?insertion par l?activit� �conomique qui mobilise une enveloppe de 105.000 euros.

La r�gie de quartier du 14e marche bien. Elle emploie environ 80 personnes, ce qui m�rite d?�tre soulign�, avec un d�veloppement �conomique tr�s rapide, des march�s obtenus aupr�s de la Ville, D.P.E. et D.E.V.E., et des bailleurs sociaux, I.C.F., La Sabli�re et R.I.V.P. Elle a b�n�fici� en 2009 d?un nouveau local.

Ce projet de bricoth�que correspond � une demande exprim�e par les habitants, il ne s'agit pas du tout d'encourager le travail au noir mais certains peuvent bricoler chez eux pour des petites interventions, et je pense que le volume d'activit� restera tr�s raisonnable pour ne pas en effet g�ner les commer�ants.

J'entends bien votre argument mais il est vrai que certaines personnes sont embarrass�es quand elles doivent effectuer de petites interventions qui n'int�ressent pas forc�ment les professionnels, qui parfois, je le dis, mettent aussi beaucoup de temps avant d'intervenir lorsqu'ils sont sollicit�s. Nous veillerons donc � ce qu?il n'y ait pas de concurrence d�loyale, mais l� o� les bricoth�ques existent d�j�, nous n'avons pas eu de protestation de la part des commer�ants.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Merci beaucoup, Madame STIEVENARD.

Je mets donc aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPVI 165.

Qui est pour ?

Conte ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2010, DPVI 165).

Octobre 2010
Débat
Conseil municipal
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