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2010, Vœu relatif au bail civil conclu avec l'association "59 rue de Rivoli" déposé par le groupe U.M.P.P.A.


Mme Olga TROSTIANSKY, adjointe, pr�sidente. - Nous passons � l'examen du v?u r�f�renc� n� 30 dans le fascicule, d�pos� par le groupe U.M.P.P.A., relatif au bail civil conclu avec l'association "59, rue de Rivoli".

Je donne la parole � M. Jean-Fran�ois LEGARET.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Mes chers coll�gues, je crois qu'on a d�j� beaucoup parl� du "59, rue de Rivoli" et Christophe GIRARD m'accordera que nous n'avons pas fait, � la mairie du 1er, preuve d'obscurantisme � leur �gard. Nous avons �t� les premiers � organiser une exposition avec les artistes du "59". Nous avons toujours accompagn�, avec la Mairie de Paris, l'originalit� de ce lieu.

Je voudrais rappeler que l'immeuble a �t� enti�rement refait, remis � neuf, aux frais de la Ville de Paris et c�d� � nouveau � cette association pour un loyer qui d�fie toute concurrence, puisque c?est 450 euros hors charges par trimestre pour l'immeuble entier.

Le probl�me que je soul�ve, c'est d'abord le respect des dispositions du bail.

Le bail entre la Ville de Paris et "Le 59" a effectivement int�gr� un certain nombre de prescriptions en ce qui concerne l'aspect ext�rieur de la fa�ade. Je ne sais pas si vous �tes pass� r�cemment, mais il y a un certain nombre d'�l�ments qui pendouillent, des dauphins gonflables pour la plupart crev�s. On ne peut pas consid�rer cela comme une ?uvre d'art majeure, je ne crois pas ! Cela pr�sente un certain nombre de risques pour les pi�tons. Ces dispositifs sont arrim�s n'importe comment.

J'aimerais simplement que la Ville, propri�taire, par la voix de son adjoint, rappelle les prescriptions. Si les artistes �taient encourag�s � faire une d�coration de fa�ade, je dirais digne de ce nom et avalis�e par la Ville, je crois que ce serait un projet int�ressant auquel j'aimerais �tre associ�.

Mais j'aimerais quand m�me que l'on tienne compte aujourd'hui de l'aspect, je dirais pas tr�s pr�sentable de cette fa�ade.

C'est simplement le sens de ce v?u.

Mme Olga TROSTIANSKY, adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur LEGARET.

Pour r�pondre, je donne la parole � M. Christophe GIRARD.

M. Christophe GIRARD, adjoint. - Je pourrais en partie satisfaire Jean-Fran�ois LEGARET. Comme toujours, ce sera la moiti� du chemin ensemble.

L'immeuble situ� au 59, rue de Rivoli a �t� acquis le 22 mai 2002. Je ne vous refais pas l'histoire, elle est trop longue.

L?association remplit n�anmoins parfaitement les objectifs qu'elle s'est fix�s. Si le bail sign� entre la Ville et "Le 59" pr�cise que le preneur a l'obligation de ne pas afficher ou faire appara�tre � l'ext�rieur de l'immeuble quoi que ce soit susceptible de troubler l'ordre public, j'ai, pour vous dire la v�rit�, interrog� le Pr�fet de police, en me demandant : s'il y avait attentat � la pudeur. Il n'y en a pas. Si un quelconque artiste �tait en voie de d�nudement partiel ou total. Ce n'est pas le cas non plus.

Il n'y a donc pas de trouble � l'ordre public.

Ce que je vous propose, c?est que je vais donner un avis d�favorable � votre v?u. En revanche, je vais vous proposer que nous les rencontrions ensemble, pour avoir une conversation sans que cela tombe sous le coup d'un v?u qui aurait l'air d'une esp�ce de punition ou un peu donneur de le�on.

Je vous propose de retirer le v?u, puisque l'avis est d�favorable et qu'il n'y a pas de trouble � l'ordre public, pas d?attentat � la pudeur av�r�. En revanche, qu'on les rencontre ensemble, le Maire et mon humble personne.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Dans ces conditions, j?accepte le retrait du v?u qui �tait surtout destin� � faire prendre conscience de l?existence d'un probl�me. Je pense que la d�marche que propose Christophe GIRARD va dans le sens de la prise de conscience.

Mme Olga TROSTIANSKY, adjointe, pr�sidente. - Merci.

Le v?u est donc retir�.

Octobre 2010
Débat
Conseil municipal
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