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39 - 1999, JS 163 - Subvention exceptionnelle au Club athlétique de Paris (14e). - Montant : 50.000 F


M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration JS 163 relatif � une subvention exceptionnelle au Club athl�tique de Paris (14e). - Montant : 50.000 F.
M. CASTAGNOU a la parole.
M. Pierre CASTAGNOU. - Le C.A. Paris qui, encore r�cemment, s'appelait C.A. 14, regroupe pr�s de 700 adh�rents dont les deux tiers habitent le 14e, et compte plus de 450 licenci�s, essentiellement pour la seule activit� footballistique.
Ce Club, plus que centenaire, tr�s enracin� dans le 14e arrondissement, est bas� stade Elisabeth, il a une activit� rayonnante gr�ce � un encadrement de qualit� et � un travail intensif de ses responsables.
Il d�veloppe une �cole de football, regroupant de nombreux enfants, notamment du 14e, son �quipe senior obtient de tr�s bons r�sultats qui lui valent d'acc�der en division d'honneur la saison prochaine.
C'est dire combien ce club m�rite un soutien financier important de la part de la Ville, � la hauteur de ses r�sultats et de ses perspectives.
Pour ce faire, la Ville doit respecter ses engagements, et cela, dans des d�lais raisonnables. Or ce n'est pas le cas.
En effet, � ce jour, et pour la seule saison 1998-1999 qui vient de s'achever, les engagements de la Ville n'ont toujours pas �t� compl�tement tenus : moins de 50 % de la subvention promise a �t� vers�e.
En outre, cette subvention est vers�e par tranche. C'est ainsi qu'aujourd'hui, vous nous proposez de voter une subvention exceptionnelle de 50.000 F. Je ne vois pas d'ailleurs en quoi elle est exceptionnelle, puisque c'est une partie de la subvention que M. l'Adjoint aux Sports s'est engag� � verser � ce club.
Dois-je pr�ciser que les sommes en jeu ne sont pas de plusieurs millions, mais de seulement 200.000 F pour le total de la subvention et, quand on compare l'aide que la Ville apporte � ce club par rapport - je ne parlerai pas du Paris-Saint-Germain - au Football Club de Paris, qui b�n�ficie de 11 millions de subvention pour un budget annuel de 18 millions, on voit bien l'�cart consid�rable qui existe entre le traitement du Paris Football Club et celui du C.A. Paris qui monte dans la division, qui est juste en-dessous de celle o� joue la premi�re �quipe du Paris Football Club.
C'est dire que non seulement la Ville ne tient pas ses engagements, mais qu'en ne les tenant pas, elle met en p�ril l'�quilibre financier de ce club condamn� � verser des agios � sa banque.
Par cons�quent, je voudrais, ce soir, que vous nous expliquiez pourquoi nous n'avons pas aujourd'hui � voter la totalit� du solde de la subvention. Autrement dit, le solde ne pourra �tre vot� par notre Assembl�e qu'� une s�ance ult�rieure. La prochaine n'a lieu qu'� la fin du mois de septembre ; cela veut dire que ce n'est qu'� l'automne que le C.A. Paris touchera le reste de la subvention, et je ne parle que de la saison 1998-1999 qui est derri�re nous.
Pour la saison 1999-2000 ce club n'a aucune assurance, � ce jour, de la part de la Ville ?
Or vous conviendrez qu'il lui importe de savoir sur quels moyens financiers il peut compter.
J'attire votre attention sur le r�le que joue ce troisi�me club de football � Paris et dans le 14e arrondissement. Il a besoin de moyens financiers importants pour d�velopper ses activit�s et pour suivre sa progression. Et si la politique de la Ville ne varie pas pour des raisons qui tiendraient par exemple au fait que le Paris Football Club a � sa t�te un de vos adjoints, je vous demande, Monsieur le Maire, de faire en sorte que l'effort consenti par la Ville soit en rapport avec celui qu'elle fait pour d'autres clubs de la Capitale.
Monsieur le Maire, il n'y a pas que le Paris Saint-Germain et le Paris Football Club. Il y a maintenant un troisi�me club � Paris qui est performant, qui progresse, lui, et dont les r�sultats doivent �tre encourag�s par une aide cons�quente de la Ville.
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Merci.
M. BURRIEZ a la parole pour vous r�pondre.
M. Jean-Pierre BURRIEZ, adjoint, au lieu et place de M. Dominique CANE, adjoint, au nom de la 4e Commission. - Monsieur le Maire, l'�volution rapide du montant total des subventions accord�es au Club athl�tique de Paris et le niveau qu'elles ont atteint, t�moignent du soutien important de la Ville de Paris et de la reconnaissance des r�sultats obtenus par ce club dont l'�quipe seniors vient d'�tre promue en division sup�rieure r�gionale.
Le club a b�n�fici� en 1995 d'une subvention de fonctionnement qui s'�levait � l'�poque � 31.600 F. Le soutien a �t� port� en 1996 � 72.000 F dont une subvention de fonctionnement de 32.000 F.
En 1997, cet effort a �t� port� � 118.800 F dont une subvention de fonctionnement de 28.800 F et enfin en 1998 � 140.000 F dont une subvention de fonctionnement de 90.000 F.
Le Club athl�tique de Paris b�n�ficie d'un soutien parmi les plus importants de ceux accord�s � des clubs de football non professionnels.
Quand vous dites que la Ville ne respecte pas ses engagements, nous ne pouvons l'admettre. Pour l'ann�e 1999, il est effectivement pr�vu, et vous le savez, d'accentuer l'effort de la Ville et de proposer au Conseil de Paris de porter le montant total des subventions � 200.000 F.
Les diff�rents projets de d�lib�ration correspondant � cette orientation n'ont pas pu tous �tre pr�sent�s aujourd'hui. Le projet JS 163 pr�sentement soumis � notre d�lib�ration sera compl�t� par deux autres projets de d�lib�ration pr�voyant une subvention exceptionnelle et une subvention de fonctionnement qui seront propos�es � la prochaine s�ance du Conseil afin que la totalit� corresponde bien aux 200.000 F pr�vus et promis par l'Adjoint charg� des Sports.
Par ailleurs, les nouveaux dirigeants du club ont pr�sent� un ambitieux projet de d�veloppement comportant notamment l'objectif d'acc�der en national, c'est-�-dire � une cat�gorie professionnelle exigeant des moyens financiers consid�rables. Des discussions sont en cours avec la Municipalit� sur les modalit�s d'un tel projet et sur le niveau attendu du soutien financier de la Ville. Evidemment, il reviendra au Conseil de Paris de d�cider d'un �ventuel engagement de la Ville dans le projet propos� par le Club athl�tique de Paris.
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Merci, cher coll�gue.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration JS 163.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (1999, JS 163).
M. Jacques BRAVO. - Quel anniversaire un an apr�s !

Juillet 1999
Débat
Conseil municipal
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