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38 - 1999, DASCO 106 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer un marché sur appel d'offres ou un marché négocié, dans l'hypothèse où l'appel d'offres serait déclaré infructueux, en vue de l'organisation de séjours de vacances de l'été 2000 pour les jeunes Parisiens


M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration DASCO 106 relatif � l'organisation de s�jours de vacances de l'�t� 2000 pour les jeunes Parisiens.
Monsieur VION, vous avez la parole.
M. Michel VION. - Monsieur le Maire, je commencerai par une remarque et un regret. Depuis 1996 et suite � une question d'actualit� des �lus communistes, vous nous faisiez l'honneur d'une communication dans le courant du mois de juin sur les activit�s propos�es aux Parisiens et notamment celles � destination des jeunes.
Si, � ces occasions, nous avons chaque fois souhait� plus de clart�, plus de pr�cisions, un bilan de r�sultats, des �l�ments de comparaison dans les pr�sentations que vous nous avez faites, ces derni�res avaient au moins le m�rite d'exister.
Cette ann�e, vous y avez renonc�, l'offre serait-elle plus r�duite et dans des proportions inavouables ?
Mais revenons au projet des d�lib�rations. Vous nous proposez d'approuver les modalit�s d'un appel d'offres visant � r�organiser les vacances "Arc-en-ciel" et sportives � partir de l'�t� 2000.
D'abord une remarque sur le cahier des charges, les lots sont bien d�finis en termes d'activit�s, de capacit� d'accueil, de budget. Par ailleurs, il est question de s�jours courts ou longs respectivement de 5 et 12 jours sur des p�riodes pr�cises.
Cependant la dur�e des s�jours relative � chaque lot ne semble pas fix�e. Pouvez-vous nous �clairer sur ce point ?
Deuxi�me aspect, le nombre de lots. Avec les 50 lots propos�s, il est probable que nous traitions avec 30 ou 40 partenaires contre une soixantaine aujourd'hui.
Pourquoi cette volont� de limiter le nombre de partenaires ? Cela ne se traduira-t-il pas par une r�duction de l'�ventail des activit�s propos�es ?
La reconduction tacite sur l'�t� 2001 et 2002 ne risque-t-il pas d'emp�cher l'�mergence de nouvelles activit�s ?
Troisi�me aspect, le nombre de places. Alors que le nombre de s�jours "Arc-en-ciel" propos�s d�passait les 8.000 en 1996 et 1997, vous l'avez ramen� � 7.000 en 1998, mais, simultan�ment, il y avait quelque 480 places en vacances sportives. Votre projet pr�voit 7.000 places en tout et pour tout.
De plus, des r�siliations risquent de survenir au cours des 3 ans.
Parall�lement � ce dispositif, j'esp�re que vous maintiendrez les autres participations de la Ville aux s�jours de jeunes hors Paris, qu'il s'agisse du nombre d'offres au sein des centres de loisirs d'�t� ou des subventions � des associations organisant des camps de vacances et accueillant quelque 6.300 jeunes.
M�me dans le cas o� vous maintiendrez ces participations parall�les, l'offre nous para�t trop modeste en regard des 160.000 jeunes scolaris�s dans la Capitale.
Enfin, bien que je sache que cela ne rel�ve pas directement de cet appel d'offres, je voudrais �voquer la participation financi�re des familles.
Pour une famille avec deux enfants en tranche 3, le tarif journalier repr�sente 37 % des revenus familiaux.
Pour faire partir les deux enfants, la famille devrait consacrer 74 % de ses revenus journaliers aux frais de s�jour.
Comment ne pas comprendre l'h�sitation des parents devant une telle d�pense, m�me s'il s'agit de l'une des rares occasions de faire prendre un peu l'air hors de Paris � leurs enfants.
A l'occasion de la r�organisation de ces activit�s, comptez-vous revoir � la baisse la participation des familles ou r��valuer les tranches tarifaires ?
Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, je vous remercie de votre attention.
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - La parole est � M. de GAULLE.
M. Jean de GAULLE, adjoint, au nom de la 4e Commission. - Je r�pondrai � M. VION en lui indiquant diff�rents �l�ments.
Tout d'abord, la r�partition entre s�jours courts et s�jours longs n'est pas encore d�termin�e. Seul, le nombre de journ�es enfants est fix� � 80.000 et la d�termination de la longueur de chaque s�jour sera faite apr�s attribution des lots en fonction des propositions et du calendrier de chaque prestataire.
D'une fa�on g�n�rale, il y aura moins de s�jours courts propos�s pour les grands enfants car on a plus de demandes sur les s�jours longs.
Les s�jours courts sont, au contraire, recherch�s pour les plus petits.
En ce qui concerne la question plus pr�cise sur le nombre de lots, je voudrais indiquer � M. VION que la Ville de Paris souhaite maintenir le niveau de prestations actuel pour ces s�jours et ne souhaite pas traiter avec les gros organismes de vacances qui offrent des produits plut�t standardis�s, mais souhaite au contraire conserver le caract�re particulier des vacances "Arc-en-ciel" avec des s�jours th�matiques, avec des structures presque familiales pour les plus petits.
C'est pourquoi il est pr�vu 50 lots afin que les organismes m�me modestes puissent r�pondre sur au moins un lot.
Il est pr�vu que la capacit� maximale des centres d'accueil ne puisse pas d�passer 100 enfants.
Le nombre de journ�es enfants ne devrait pas �tre inf�rieur � 80.000, comme en 1998, correspondant � 7.200 places, comme en 1998 �galement.
Naturellement, ce nombre pourrait s'av�rer plus �lev� si les r�sultats de l'appel d'offres conduisaient � une diminution du co�t des s�jours.
Voil�, Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, mes �l�ments de r�ponse.
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DASCO 106.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (1999, DASCO 106).

Juillet 1999
Débat
Conseil municipal
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