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49 - 1999, ASES 111 - Subvention à l'Union parisienne des associations agréées de service aux personnes. - Montant : 900.000 F


M. G�rard LEBAN, adjoint, pr�sident. Nous passons au projet de d�lib�ration ASES 111 relatif � une subvention � l'Union parisienne des associations agr��es de service aux personnes.
La parole est � Mme TROSTIANSKY.
Mme Olga TROSTIANSKY.- Monsieur le Maire, chers coll�gues, la Ville et le D�partement de Paris ont vers�, cette ann�e, 2,8 millions de francs � l'Union parisienne des associations agr��es de service aux personnes sans que nous ayons un �clairage convaincant sur l'utilisation ad�quate de ce budget. C'est la raison pour laquelle nous nous abstiendrons.
Cette union de 70 associations a �t� cr��e depuis deux ans, en reprenant une grosse partie des anciennes activit�s de l'U.D.A.F., l'Union d�partementale des associations familiales, sans qu'aucune explication ne soit donn�e sur les raisons de ce transfert.
La mission de cette nouvelle association n'a plus de vocation familiale au sens de l'�coute, du soutien et des propositions sur les besoins des familles. Elle s'est uniquement transform�e en association de promotion des emplois familiaux.
Ces emplois familiaux concernent les personnes �g�es et les personnes handicap�es. Sur ce sujet, le Centre d'action sociale a un r�le de coordination des services sociaux, notamment aupr�s des personnes �g�es et des personnes handicap�es.
Une plate-forme d'accueil pour les personnes handicap�es existe et est g�r�e avec des associations sp�cialis�es. Par ailleurs, le Sch�ma d�partemental des personnes �g�es et celui des personnes handicap�es pr�voit la cr�ation de plates-formes g�rontologiques et de plates-formes handicaps dans les arrondissements. La coh�rence des objectifs de ces nouvelles plates-formes avec l'activit� du service d'information de cette union d'associations n'appara�t pas du tout clairement.
Il n'y a pas de concurrence entre ces types de services. Quelle en est la valeur ajout�e pour les Parisiens ?
De la m�me fa�on pour les services aupr�s des jeunes enfants et de leurs parents, les parents, eux, sont absents du Conseil d'administration.
Cette union d'associations n'est l�, je le r�p�te, ni pour les �couter, ni pour les appuyer, ni pour les accompagner. L'association est cens�e fournir aux familles parisiennes toute information sur les possibilit�s de modes de garde d'enfants, orienter les familles vers le mode de garde le plus appropri� � leurs besoins.
Pourtant ni les parents, ni les professionnels dans les arrondissements ne connaissent cette association.
Dans certains arrondissements, des maisons de l'enfance ont �t� cr��es, qui r�pondent au souci de proximit� des familles parisiennes qui doivent suivre un parcours du combattant pour trouver un mode de garde, si possible le plus proche de leur choix.
Seules les associations adh�rentes sont int�ress�es par la promotion qu'on peut faire de leurs activit�s. A ce sujet, j'attends avec impatience le contenu de la charte de qualit� qui serait sign�e par ces associations, qui permettrait d'assurer aux familles un mode de garde de qualit�.
A ce sujet, le groupe socialiste et apparent�s souhaite que cette garantie de qualit� se rapproche le plus possible des agr�ments fournis par les P.M.I. pour les assistantes maternelles.
Les familles parisiennes qui recourent aux emplois familiaux d�pensent plus de 10.000 F par mois pour la garde d'enfants � domicile. Elles payent des frais importants d'assistance aupr�s de l'association, qui les conseille sur leur choix de personnel.
On ne comprend pas bien pourquoi la Ville doit � nouveau payer, et en plus tr�s cher, pour s�lectionner l'association en question.
Pour conclure, la Conf�rence de la famille du 7 juillet dernier, anim�e par Pierre-Louis REMI, a soulign� qu'�tre parent, c'est aussi disposer des moyens d'accueillir l'enfant. Il est indispensable que la Ville de Paris s'attache � employer mieux les moyens financiers mis en oeuvre, de mani�re � ce que la prise en charge de l'enfant et donc de tous les enfants soit une r�alit� � Paris.
Je vous remercie.
M. G�rard LEBAN, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame.
La parole est � M. B�NESSIANO pour vous r�pondre.
M. Herv� B�NESSIANO, adjoint, au lieu et place de Mme Marie-Th�r�se HERMANGE, adjoint, au nom de la 5e Commission. - Monsieur le Maire, je vais �viter, pour r�pondre � Mme TROSTIANSKY, de refaire toute la politique des personnes �g�es et reprendre tout le d�bat que nous avons eu dans cette enceinte concernant les personnes handicap�es.
Je me contenterai de parler de la subvention � l'Union parisienne des associations agr��es de service aux personnes. Je crois que c'�tait l'objet de la d�lib�ration de ce soir.
Je rappelle donc � notre coll�gue Mme TROSTIANSKY que cette association a une vocation d'aide et de conseil � destination de trois publics : personnes �g�es, personnes handicap�es, vous l'avez rappel�, mais �galement parents de jeunes enfants, vous l'aviez oubli�.
S'agissant des services rendus au b�n�fice des jeunes enfants, l'Union a repris le service "Paris-Familles", service g�r� par l'U.D.A.F., vous l'avez rappel�, qui assumait jusqu'en janvier 1998 des missions similaires, orient� vers le d�veloppement de l'emploi � domicile.
Disposant d'un num�ro azur accessible � la fois aux parents et aux demandeurs d'emploi, l'Union rend des prestations qui ne sont pas redondantes de celles offertes par les maisons de l'enfance.
S'agissant des personnes �g�es et handicap�es, l'Union va assurer un premier accueil t�l�phonique, qui, en cas de besoin, peut �tre transf�r�, et j'insiste sur ce mot, sur les plates-formes locales g�rontologiques et handicap�es, lorsque ces plates-formes verront au fur et � mesure le jour.
Une coordination de ces dispositifs est parfaitement mise en oeuvre et c'est la raison pour laquelle je vous rassure, Madame TROSTIANSKY, il n'y a pas de concurrence entre les deux syst�mes.
Voil�, Monsieur le Maire.
M. G�rard LEBAN, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur B�NESSIANO.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration ASES 111.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (1999, ASES 111).

Juillet 1999
Débat
Conseil municipal
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