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52 - 1999, DAEE 10 - Autorisation à M. le Maire de Paris de souscrire un avenant à la convention d'objectifs-cadre signée avec l'Office de tourisme et des congrès de Paris. - Subvention complémentaire audit office au titre de 1999. - Montant : 10.000.000 F


M. G�rard LEBAN, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration DAEE 10 donnant autorisation � M. le Maire de Paris de souscrire un avenant � la convention d'objectifs-cadre sign�e avec l'Office de tourisme et des congr�s de Paris. - Subvention compl�mentaire audit office au titre de 1999.
La parole est � Mme TAFFIN.
Mme Beno�te TAFFIN, maire du 2e arrondissement. - Merci.
Avec cette subvention compl�mentaire de fonctionnement, la contribution de la Ville � l'Office de Tourisme doit donc passer � 45 millions de francs. On doit s'interroger sur la pertinence des choix qui ont pr�sid� � l'orientation de la politique de la Ville en ce domaine.
Sans doute faut-il � Paris un office de Tourisme dynamique et efficace mais, depuis plusieurs ann�es, nous avons assist� � un d�sengagement de la Chambre de commerce et d'industrie avec un engagement parall�le de la Ville toujours plus important.
Il nous semble que la Chambre de Commerce de Paris aurait �t� mieux plac�e que nous pour assumer une telle responsabilit�. C'est la raison pour laquelle nous nous abstenons sur ce projet de d�lib�ration.
Merci.
M. G�rard LEBAN, adjoint, pr�sident. - Merci.
Madame DURAND, vous avez la parole.
Mme Fran�oise DURAND. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, une fois de plus, malgr� les remarques que nous avions faites l'an dernier, le Plan d'action du tourisme parisien pour l'ann�e 1999 nous est pr�sent� � la mi-juillet c'est-�-dire lorsque la moiti� de l'ann�e est �coul�e. Ce retard est pr�judiciable au tourisme car il ne permet pas les pr�visions n�cessaires au bon fonctionnement de toute entreprise d'une part et il emp�che, d'autre part, la formulation des remarques et propositions de cette Assembl�e en temps voulu.
Alors que le tourisme est un secteur pr�pond�rant de l'�conomie parisienne, ce dossier est soumis au Conseil de Paris comme � la sauvette, � la veille des vacances et en fin de s�ance. Le d�bat est donc escamot� et je le regrette.
Il est n�anmoins positif que le bilan 1998 soit soumis au vote. L'ann�e 1998 a �t� marqu�e, il faut le reconna�tre, par un d�but de r�organisation et de modernisation du tourisme parisien, m�me si certaines orientations nous semblent contestables. J'ai d�j� eu l'occasion de m'exprimer � ce sujet et je n'y reviendrai pas.
Le tourisme d'affaires est un axe important du tourisme parisien. Paris est toujours la premi�re ville internationale de congr�s mais la concurrence avec les autres m�tropoles europ�ennes reste vive. Il est donc n�cessaire de poursuivre les efforts entrepris en ce domaine. La modernisation du Parc des expositions y contribue.
Le plan d'action 1999 met l'accent sur la promotion internationale de Paris et c'est bien. Les march�s dits "porteurs" sont d�finis avec pr�cision : march�s de fid�lisation comme l'Allemagne, la Belgique, le Canada, l'Espagne, la Grande Bretagne, l'Italie, les Etats-Unis ; march�s de conqu�te comme la Russie et la Chine; march�s mixtes : l'Argentine, le Br�sil, le Japon. L'�talement de la fr�quentation des flux de touristes suppl�mentaires est recherch�. La promotion de Paris est diff�renci�e en fonction des pays et des client�les : le Paris vert, le Paris branch�, le Paris moderne sont lanc�s selon les pays par des journaux, les voyages de presse, les op�rations m�diatiques.
Mais le dynamisme de cette promotion tout � fait n�cessaire et bien faite ne doit pas nous cacher qu'elle cible avant sont les client�les ais�es et le tourisme haut de gamme.
Paris porte d'autres valeurs que celles de l'argent : valeurs d�mocratiques et esth�tiques, valeurs d'ouverture et d'�changes. Le tourisme doit les refl�ter, les porter � l'�tranger et en France. A terme, elles sont b�n�fiques. Ce n'est pas parce que les touristes de l'Europe centrale et orientale, les Hongrois, les Polonais, les Tch�ques sont moins fortun�s qu'il ne faut pas s'int�resser � eux et leur pr�f�rer la Chine dont le march� sera porteur en 2020.
J'insiste � nouveau sur un tourisme mieux adapt� aux jeunes qui ont souvent peu d'argent et pour lesquels Paris est la ville la plus ch�re d'Europe. Ils sont les touristes de demain.
Il est tout aussi n�cessaire de d�velopper le tourisme associatif. Pour tous les touristes moins fortun�s, il convient de d�velopper des structures d'h�bergement confortables � prix abordables.
Pourquoi ne pas envisager l'implantation de structures l�g�res comme dans les parcs nationaux aux Etats-Unis ou le village de Davy Crocket � Disneyland. Il est important d'avoir un plan de d�veloppement des campings en collaboration avec l'Ile-de-France.
Il nous faut capitaliser et fid�liser la diversit� des touristes qui ont appr�ci� Paris au moment de la Coupe mondiale l'an dernier et qui ont d�couvert un Paris festif qui les a tous s�duits.
Je regrette ainsi que ne soit pas envisag�e dans ce plan d'action la valorisation touristique de l'Est parisien. Les touristes qui viennent fr�quemment � Paris sont d�sireux de conna�tre des lieux moins prestigieux, moins classiques, lieux insolites, pleins de charme et trop souvent m�connus. Je pense aux ateliers d'artistes de M�nilmontant, � la maison o� fut tourn�e le film "Casque d'Or" de Jacques BECKER, aux lieux de m�moire populaire comme ceux de la Commune. Je pense aux "regards" sur les sources parisiennes qui datent parfois du XIIe si�cle.
Dans le plan d'action 1999, il n'est pas question de la promotion de Paris en France. C'est un manque que je regrette vivement. On devrait envisager des bureaux d'accueil de l'Office du tourisme de Paris le long des autoroutes.
Les relations touristiques entre Paris et l'Ile-de-France ne sont pas abord�es non plus.
M. G�rard LEBAN, adjoint, pr�sident. - Si vous voulez conclure, Madame, je vous prie.
Mme Fran�oise DURAND. - Pour une fois que l'on parle du tourisme !
M. G�rard LEBAN, adjoint, pr�sident. - Le temps est de cinq minutes. Si vous voulez conclure, Madame, je vous prie.
Madame TROTIANSKI, restez calme et laisser votre coll�gue s'exprimer calmement.
Mme Fran�oise DURAND. - J'ai deux amendements � soumettre, je suis bien oblig�e de les pr�senter.
M. G�rard LEBAN, adjoint, pr�sident. - C'est pourquoi je vous demande de proc�der rapidement.
Mme Fran�oise DURAND. - Les relations touristiques entre Paris et l'Ile-de-France ne sont pas abord�es non plus. Pourtant, la compl�mentarit� entre la Ville et la R�gion est ind�niable et n�cessaire. Paris et la R�gion Ile-de-France ont un int�r�t commun � �tablir une relation s�rieuse. Des concertations pr�alables et renforc�es sont n�cessaires entre l'Office du Tourisme de Paris et le Comit� r�gional du Tourisme pour mener � bien les manifestations dont la vocation est de promouvoir le tourisme � Paris et dans la R�gion. Un partenariat �quitable large et soutenu y compris financier doit �merger. C'est pourquoi je propose � l'Assembl�e un voeu pour que s'instaure un tel partenariat scell� par des conventions d'une part entre les quatre institutions que sont le Conseil de Paris, le Conseil r�gional, l'Office du Tourisme de Paris et le Comit� r�gional de Tourisme et, d'autre part, entre l'Office du tourisme de Paris et le Comit� r�gional de Tourisme.
L'Observatoire du Tourisme parisien qui vient d'�tre mis en place devrait se livrer � une �valuation de la qualit� du tourisme parisien : accueil, information, promotion, h�tellerie, etc.
Cet observatoire souligne la progression du nombre des emplois touristiques dans la derni�re p�riode. Nous devons nous en r�jouir mais ne pas nous en satisfaire. Dans la conjoncture actuelle...
M. G�rard LEBAN, adjoint, pr�sident. - Il faut conclure. Sinon je serai oblig� de vous interrompre.
Mme Fran�oise DURAND. - Je pr�sente le dernier amendement.
M. G�rard LEBAN, adjoint, pr�sident. - Pas trop en d�tail, nous l'avons tous sous les yeux et nous en sommes � 7 minutes d�j�.
Mme Gis�le STIEVENARD. - Un peu de courtoisie, Monsieur le Maire !
Mme Fran�oise DURAND. - Dans la conjoncture actuelle o� le ch�mage r�gresse mais subsiste � un haut niveau, il serait souhaitable d'avoir une politique volontariste en la mati�re. L'Office du Tourisme de Paris peut y contribuer. Le tourisme parisien en plein d�veloppement est un gisement d'emplois. Des emplois nouveaux peuvent �tre cr��s et parmi eux les emplois-jeunes. Il me semble souhaitable que l'Office du Tourisme organise des rencontres sur les m�tiers du tourisme entre les entreprises du tourisme et les jeunes pour les sensibiliser.
Des stages de formation pourraient �tre organis�s par l'Office du tourisme qui dispose d'excellents professionnels et pourraient �tre aussi des formateurs efficaces.
Enfin, des bureaux d'accueil de l'offre devraient �tre rouverts et multipli�s dans les gares et a�roports, le m�tro, le long des autoroutes. Ces ouvertures d'antennes favoriseraient non seulement le d�veloppement du tourisme mais aussi la cr�ation d'emplois.
Les points d'accueil cr��s � l'occasion de la Coupe du Monde ont �t� un succ�s. Ils devraient �tre renouvel�s pendant les saisons touristiques et anim�s par des emplois-jeunes.
Voil�, Monsieur le Maire, un certain nombre de propositions qui n'ont d'autre but que de concourir au d�veloppement du tourisme parisien. Mais elles ne pourront se r�aliser que si la subvention de la Ville � l'Office est augment�e. Comme vous le savez, cette subvention bien qu'augment�e de 1,3 million par rapport � l'an dernier ne repr�sente que le tiers de la taxe de s�jour alors que certaines capitales europ�ennes en attribuent la totalit� � leur office de tourisme. C'est pourquoi, je demande � nouveau l'augmentation de la subvention de la Ville � l'Office du Tourisme, surtout � la veille de l'an 2000 o� Paris en f�te doit �tre � la hauteur de sa r�putation mondiale.
Dans ces conditions, malgr� les efforts r�els qui ont �t� faits et que nous reconnaissons et en particulier ceux du personnel de l'Office du Tourisme qu'il faut saluer ici, nous nous abstiendrons sur l'avenant 1999 propos�.
(Applaudissements sur les bancs des groupes socialiste, communiste et du Mouvement des citoyens).
M. G�rard LEBAN, adjoint, pr�sident. - Je vous arr�te.
Merci, Madame.
La parole est � M. WLOS.
M. Jean WLOS. - Merci, Monsieur le Maire.
Vous nous proposez un projet de d�lib�ration comprenant un avenant � la convention d'objectif cadre entre la Ville et l'Office du Tourisme et des Congr�s de Paris et l'attribution d'une subvention de fonctionnement suppl�mentaire � ce m�me Office du Tourisme.
Je pr�cise d'embl�e que, pour les �lus communistes, l'activit� touristique a des r�percussions consid�rables pour notre Ville, au niveau tant de l'emploi que de son d�veloppement.
De ce fait, l'activit� de l'Office du Tourisme et des Congr�s de Paris rev�t � nos yeux une tr�s grande importance. Ceci �tant dit, la pr�sente d�lib�ration m'am�ne � �mettre une remarque et � faire trois propositions quant � l'activit� de l'Office.
Ma remarque porte sur le budget de l'Office.
Si l'on note comme il est indiqu� dans le projet de d�lib�ration que dans le budget 1998 la subvention municipale permet un r�el "effet de levier des fonds investis par l'Office", on peut �galement y observer la part d�croissante depuis 1996 de la subvention de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris. En effet, en trois ans, la subvention de la C.C.I.P. est pass�e de plus de 10 millions de francs � un peu moins de 8 millions de francs, soit moins 2 millions de francs, alors que, pour la m�me p�riode, la subvention de la Ville a augment� quant � elle de 24,7 millions de francs.
Nous estimons que cette situation est anormale. Si le tourisme b�n�ficie � la Ville, cette activit� repr�sente �galement un gisement de profits consid�rables pour les entreprises parisiennes. Pour cette raison, Monsieur le Maire, je souhaite que vous nous apportiez une explication quant � cette situation.
J'en viens � mes trois propositions.
La premi�re concerne l'emploi.
Nous estimons que le d�veloppement de l'activit� de l'Office du Tourisme doit permettre la cr�ation de nouveaux emplois. Or, nous trouvons dommage qu'il n'en soit nullement question dans le plan d'action 1999. Pourtant, aujourd'hui, le tourisme repr�sente un r�el gisement d'emplois, notamment dans le domaine de l'accueil.
Il nous semble donc n�cessaire, d'une part, que l'Office du Tourisme s'engage dans une campagne de promotion des m�tiers et des formations issues de ce secteur d'activit� et que, d'autre part, la subvention de la Ville serve en partie � l'embauche de jeunes afin d'assurer le d�veloppement de points d'information et d'accueil.
J'indique que cette remarque est �galement valable pour les m�tiers concernant les nouvelles technologies de la communication, qui font partie des axes prioritaires de d�veloppement de l'Office de Tourisme.
En second lieu, je voudrais parler des orientations strat�giques de l'Office.
Beaucoup d'actions de promotion sont organis�es en direction des touristes �trangers et du tourisme d'affaires. Nous ne contestons pas du tout l'ensemble de ces orientations et les efforts faits dans cette direction, mais nous estimons cependant que l'Office du Tourisme doit faire plus et mieux en ce qui concerne le tourisme populaire, notamment en direction de la client�le fran�aise qui ne repr�sente qu'une part r�duite des visiteurs de Paris. Il ne s'agit certainement pas d'un manque de curiosit� pour les richesses touristiques de la Capitale, mais de conditions �conomiques difficiles. C'est �galement vrai pour les jeunes, Fran�ais et �trangers, qui viennent d�couvrir la Capitale. G�n�ralement peu fortun�s, ils font pourtant partie de ce que vous appelez "les march�s porteurs", � condition bien s�r qu'ils soient bien accueillis.
Or, aujourd'hui, est-ce bien le cas ? Peuvent-ils se loger correctement en tenant compte des limites impos�es par leurs revenus ? Y a-t-il assez de lieux d'h�bergement pour les accueillir ? Nous ne le pensons pas.
C'est pourquoi nous souhaitons que l'Office du Tourisme inscrive cet axe de r�flexion dans son plan d'action et qu'avec la Ville il contribue � la recherche de solutions adapt�es en plus grand nombre pour ces publics.
Enfin, et ce sera ma derni�re proposition, nous estimons que l'Office du Tourisme et des Congr�s de Paris aurait beaucoup � gagner en travaillant dans une plus �troite collaboration avec la R�gion - et je soutiens le voeu propos� � l'instant par ma coll�gue - mais �galement avec les d�partements limitrophes. Je ne prendrai qu'un exemple : les touristes qui viennent visiter Eurodisney n'en profitent que tr�s peu pour visiter Paris. C'est dommage, cela repr�sente un manque � gagner. De notre point de vue, une meilleure collaboration entre les diff�rents Offices du Tourisme de la R�gion permettrait une approche commune des actions de promotion. Ce serait, � n'en pas douter, un "plus" pour notre Ville.
Je vous remercie.
(Applaudissements sur les bancs des groupes communiste, socialiste, et du Mouvement des citoyens).
M. G�rard LEBAN, adjoint, pr�sident. - Merci.
La parole est � M. GABORIAU pour r�pondre aux intervenants.
M. Pierre GABORIAU, adjoint, au nom de la 7e Commission. - Merci, Monsieur le Maire.
Je vais essayer d'�tre � la fois complet et concis.
Je dirai � Mme TAFFIN, qui consid�re qu'il est dommage que la C.C.I.P. se d�sengage, que je le regrette bien entendu comme elle ; mais ce n'est pas parce que la C.C.I.P. diminue son financement de l'Office de Tourisme de Paris que la Ville de Paris doit se d�sengager de son Office, bien au contraire.
Je remercie mes coll�gues Mme DURAND et M. WLOS qui ont fait, en fin de compte, un expos� extr�mement bon en faveur du travail qui a �t� fait par l'Office du Tourisme ces derni�res ann�es, de sa r�organisation comme des actions de promotion qu'il m�ne. Je ne reviendrai �videmment pas sur ce qu'ils ont dit, puisqu'ils ont mis en avant les aspects positifs et s'en sont f�licit�s. Je dirai juste, pour r�pondre � la fois � leurs interventions, � leur amendement et � leur v?u, que si ce travail est bien fait, les efforts en faveur du tourisme des jeunes ont bien �t� mis en avant, comme vous le souhaitiez, dans la convention d'objectifs qui est l'objet de notre d�lib�ration d'aujourd'hui et, donc, vous avez l�, � mon avis, satisfaction.
Quant aux relations avec la R�gion et les d�partements limitrophes, ce qui concerne donc le voeu pr�sent� par le groupe socialiste, je dirai que la Ville est tout � fait favorable � ce que l'Office du Tourisme d�veloppe des synergies avec le Comit� r�gional du Tourisme, qu'un certain nombre d'actions conjointes sont d'ailleurs men�es r�guli�rement, prenant en particulier la forme de partenariats financiers, comme les "Rendez-vous Paris-Ile-de-France", les �ditions de brochures que vous connaissez bien.
Cependant, la d�finition des liens qui peuvent exister entre la Ville, le Conseil r�gional, l'Office du Tourisme et le Comit� r�gional du Tourisme ne rel�ve pas de l'avenant 99 (qui nous est soumis, ce soir) � la convention d'objectifs cadre pass�e entre la Ville et l'Office.
L'objet de ce document porte sur l'octroi d'une subvention compl�mentaire de 10 millions de francs, en contrepartie de la mise en oeuvre des objectifs fix�s dans l'avenant.
Cette action, bien entendu, comme le pr�cise la loi, est conduite en coh�rence avec la politique du Comit� r�gional du Tourisme d'Ile-de-France.
Je pense donc, tout naturellement, que le voeu pr�sent� est sans objet.
En ce qui concerne l'amendement, vous avez abord� trois sujets : la sensibilisation et la formation des jeunes, les bureaux d'accueil dans les gares et enfin la mise en place de points d'accueil sur le mod�le "Coupe du Monde".
Je rappellerai juste que l'Office a pour vocation d'accueillir les touristes, on s'en doute, de promouvoir la destination de Paris tant dans le tourisme de loisirs que dans le tourisme d'affaires, et enfin de favoriser l'accroissement du nombre d'�v�nements.
Il ne rel�ve donc pas des missions de l'Office de mener des op�rations de sensibilisation et d'orientation des jeunes vers les fili�res conduisant aux m�tiers du tourisme. Il existe des structures sp�cialis�es comp�tentes pour accueillir dans ces domaines, par exemple le r�seau des missions locales parisiennes.
L'A.N.P.E. organise par ailleurs r�guli�rement, en partenariat avec la Ville de Paris, des rencontres-emplois permettant de mettre en contact des jeunes et des employeurs potentiels.
Le secteur est, naturellement, concern� par ces op�rations. Ainsi, la mairie du 14e arrondissement, r�cemment, a accueilli, d�but juillet, la troisi�me �dition du Forum de l'alternance consacr� aux m�tiers du tourisme.
L'Office du Tourisme et des Congr�s n'a donc pas comme vocation principale d'organiser des stages de formation. Toutefois, je dois vous dire, chers coll�gues, et vous le savez, que l'Office fait un effort en ce domaine en accueillant en permanence une demi-douzaine de stagiaires par an dans le cadre de contrats d'apprentissage, contrats de qualification ou de stages li�s � des cursus universitaires.
En ce qui concerne les bureaux d'accueil, une convention a �t� pass�e en 1984 entre la S.N.C.F. et l'office pour l'implantation de bureaux d'accueil � des fins touristiques dans les gares afin �videmment de r�pondre aux n�cessaires besoins d'accueil et d'information touristiques des nombreux flux de visiteurs fr�quentant ces lieux de passage.
En 1996, il y avait un bureau d'accueil et d'information dans les cinq gares parisiennes, mais la S.N.C.F. a souhait� ren�gocier la convention pass�e avec l'Office dans le sens d'une suppression progressive de la participation que versait la S.N.C.F. aux frais de fonctionnement des bureaux. Cette suppression de fonds en outre s'accompagnant de la perception au profit de la S.N.C.F. d'une redevance pour les emplacements exploit�s, vous comprendrez bien, mes chers coll�gues, que l'office ne pouvait naturellement pas accepter de conclure une nouvelle convention sur ces bases.
Aucun accord n'ayant pu intervenir, la fermeture de trois bureaux des gares de l'Est, de Montparnasse et d'Austerlitz a d� �tre d�cid�e en juin 1997. La fermeture du bureau de la gare du Nord est intervenue en novembre 1998, ainsi motiv�e par les travaux de r�am�nagement de la partie de la gare o� �tait h�berg� le bureau ; le bureau de la gare de Lyon est �galement menac� par des travaux de r�am�nagement pr�vus en 2000/2001.
Afin de relancer des n�gociations et de rechercher un terrain d'entente permettant la r�ouverture du bureau d'accueil dans les gares parisiennes, j'ai organis� une r�union pour la semaine prochaine avec le Directeur du d�veloppement des gares et le pr�sident de l'Office du Tourisme et des Congr�s de Paris pour voir de quelle fa�on nous pourrions rouvrir ces bureaux dans les gares parisiennes. La fonction d'accueil des gares doit retrouver un prestige � hauteur de leur d�veloppement et de l'image de la Capitale.
Enfin, dernier point, la mise en place de points d'accueil sur le mod�le de ceux de la Coupe du Monde ; l'op�ration kiosque-accueil mise en place par la Ville de Paris et l'Office s'est d�roul�e sur une p�riode de cinq semaines pendant la Coupe du Monde ; elle a requis une pr�paration importante tant pour les n�gociations de mise � disposition des kiosques que pour leur mise en place technique ainsi que pour la s�lection, le recrutement et la formation des jeunes pr�pos�s aux kiosques.
Cette lourde op�ration a pu �tre men�e � bien, gr�ce � un partenariat avec France T�l�com et aussi en raison de sa dur�e relativement restreinte aussi.
Une �tude permettant d'arriver � un tel dispositif pour les manifestations de l'an 2000 doit prendre en compte l'int�r�t de disposer de tels p�les d'animation, mais �galement les contraintes �voqu�es pr�c�demment.
Je pense donc, mes chers coll�gues, que l'amendement comme le v?u est sans objet. Je vous remercie de votre attention et vous demande de bien vouloir �mettre un vote favorable pour la subvention compl�mentaire de 10 millions de francs � l'Office du Tourisme et des Congr�s de Paris.
(Applaudissements sur les bancs des groupes "Rassemblement pour Paris", "Paris-Libert�s" et "Union pour la D�mocratie � Paris").
M. G�rard LEBAN, adjoint, pr�sident. - Merci Monsieur GABORIAU.
Je mets donc d'abord aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe socialiste et apparent�s et qui est rejet�s par le rapporteur.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
La proposition de v?u est repouss�e.
Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition d'amendement d�pos�e par le groupe socialiste et apparent�s.
Qui est pour ?
Contre ?...
Abstentions ?
La proposition d'amendement est repouss�e.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAEE 10.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (1999, DAEE 10).

Juillet 1999
Débat
Conseil municipal
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