retour Retour

36 - 1999, JS 123 - Subvention exceptionnelle à l'Association sportive de l'Ecole nationale supérieure des techniques avancées (15e). - Montant : 10.000 F


M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration JS 123 relatif � une subvention exceptionnelle � l'association sportive de l'�cole nationale sup�rieure des techniques avanc�es.
La parole est � M. OG�.
M. Yves OG�. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues.
L'intervention que je souhaite faire au nom du groupe "U.D.P." pose � nouveau comme celle faite � l'occasion de notre pr�c�dente s�ance, une question de principe. Elle est valable pour d'autres d�lib�rations qui sont � l'ordre du jour aujourd'hui sur lesquelles je n'interviendrai pas pour aller plus vite, le principe �tant toujours le m�me.
Les membres de notre groupe sont tous tr�s favorables � la vie associative, conscients du travail admirable et irrempla�able r�alis� par les associations et les milliers de b�n�voles qui, par leur action et par l'esprit qui les anime, favorisent la vie du quartier, facilitent le d�veloppement des responsabilit�s civiques.
Nous savons que la vie associative est indispensable pour am�liorer les conditions de vie dans une grande m�tropole comme Paris.
Notre respect pour les membres des associations, notre d�sir de les aider � assurer leur mission, doit inciter notre municipalit� � affiner les choix que nous devons faire principalement en faveur des associations qui apportent un soutien effectif et concret au b�n�fice des Parisiens.
Aussi, c'est dans cet esprit que nous nous �tonnons de la d�lib�ration qui nous est propos�e, qui concerne une subvention de 10.000 F, certes tr�s modeste, � l'association sportive de l'�cole nationale sup�rieure des techniques avanc�es, qui ne semble pas relever des crit�res que j'ai indiqu�s pr�c�demment.
Comme vous le savez probablement, cet institut d'�tudes sup�rieures est plac� compl�tement sous la responsabilit� du Minist�re de la D�fense et re�oit des auditeurs dipl�m�s des grandes �coles et des officiers sup�rieurs des arm�es. Cette �cole est situ�e dans les locaux du Minist�re de la D�fense.
Encore une fois, nous ne portons pas de jugement sur cette association, mais il nous semble que le grand minist�re dont elle d�pend peut assurer seul son financement �ventuel.
A nouveau, nous demandons que notre municipalit� poursuive et d�veloppe son aide aux associations, mais que dans ce cadre les subventions soient attribu�es en priorit� � celles qui travaillent par et pour les Parisiens.
Nous souhaitons que les associations dont les si�ges ne sont pas � Paris soient des exceptions, que les associations qui d�pendent d'organismes nationaux ou internationaux fassent, elles aussi, l'objet d'�tudes pour le moins plus attentives ou tr�s attentives.
Monsieur le Maire, apr�s avoir rappel� notre soutien total aux associations, nous demandons simplement que ces subventions soient plus �quilibr�es, en tenant compte, pour l'�tude des subventions, du nombre d'adh�rents, de l'impact vis-�-vis des Parisiens et des conventions d'objectifs qui doivent �tre conclues avec ces associations.
Les exemples qui ne repondent pas � ces crit�res sont malheureusement encore trop nombreux.
Pour conclure, il faut, Monsieur le Maire, �viter ou diminuer les disproportions choquantes entre les subventions allou�es aux associations. Je rappellerai pour m�moire : 4,50 F par scout de France pour la r�gion parisienne, et 600 F par joueur d'�checs pour une association dont la subvention est pr�vue ce soir.
En conclusion, nous souhaitons � l'avenir que l'attribution des subventions aux associations soit en ad�quation avec les crit�res indiqu�s pr�c�demment dans mon intervention.
Je vous remercie.
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Je donne la parole � M. BURRIEZ pour vous r�pondre.
M. Jean-Pierre BURRIEZ, adjoint, au lieu et place de M. Dominique CANE, adjoint, au nom de la 4e Commission. - Monsieur le Maire, je serai tr�s bref parce que je partage, et je crois, que sur tous les bancs de cette Assembl�e nous le partageons, le souci de M. OG� et du groupe "U.D.P.".
L� o� nous divergeons c'est sur son appr�ciation concernant cette association, qu'elle d�pende du Minist�re de la D�fense ne change rien au probl�me. C'est une association qui organise depuis plusieurs ann�es des tournois de rugby � sept, tournois qui remplissent leur vocation.
C'est une association que nous subventionnions pr�c�demment � hauteur de 30.000 F, et l� nous proposons une subvention de 10.000 F. Cette subvention de 10.000 F exclut justement - je le rappelle � M. OG� - un contrat d'objectifs que nous proposons pour les plus grosses subventions.
Monsieur le Maire, je ne partage pas du tout l'analyse de M. OG�, tout en partageant son sentiment. Je vous demande de proc�der au vote de cette subvention.
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration JS 123.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (1999, JS 123).

Juillet 1999
Débat
Conseil municipal
retour Retour