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37 - 1999, DASCO 107 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer avec le Département de Paris une convention de mandat pour la réalisation du projet "Internet dans les écoles". - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer les marchés en vue du câblage de salles d'informatique et de la généralisation de l'équipement et de l'exploitation de liaisons "Internet"


M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. Nous passons au projet de d�lib�ration DASCO 107 relatif au c�blage de salles d'informatique et de la g�n�ralisation de l'�quipement et de l'exploitation de liaisons "Internet".
La parole est � Mme CAPELLE..
Mme Liliane CAPELLE. - Merci, Monsieur le Maire.
Je n'�tais pas intervenue tout � l'heure dans le cadre du Conseil g�n�ral puisque je groupais deux interventions : une au Conseil g�n�ral et une au Conseil municipal. Ma seule inqui�tude est de savoir s'il y aura un adjoint comp�tent pour me r�pondre... comp�tent non pas sur la comp�tence intellectuelle, mais comp�tent dans ce domaine...
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - L'adjoint comp�tent est l� pour vous r�pondre.
Mme Liliane CAPELLE. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, � l'�re de la communication, les �coles, coll�ges et lyc�es de la Ville de Paris ne pouvaient pas manquer d'�tre reli�s � Internet. Cette ambition municipale s'inscrit tout � fait dans les pas du Ministre de l'Education nationale et du Gouvernement qui entendent faire entrer la France dans la soci�t� de l'information au m�me titre que d'autres nations europ�ennes plus avanc�es.
Cette remarque �tant faite, il faut s'interroger sur les conditions dans lesquelles ce passage des �tablissements parisiens � la soci�t� de l'information va �tre concr�tement mis en oeuvre.
En septembre 1998, les �lus du Mouvement des citoyens vous avaient d�j� questionn� sans succ�s, Monsieur le Maire, au sujet des moyens � d�ployer pour la mise sur le r�seau Internet de l'ensemble des �tablissements parisiens, soit 338 �coles �l�mentaires, 120 coll�ges et 35 �tablissements du second degr�.
La phase exp�rimentale qui avait �t� lanc�e concernait alors 25 �coles dont 4 dans le 5e arrondissement, 1 dans le 11e et 1 dans le 19e.
Cette exp�rimentation, loin de d�mocratiser l'acc�s � Internet, a plut�t renforc� les d�s�quilibres existant entre les �coles de l'est et celles du centre et de l'ouest de Pairs o� vivent par ailleurs de nombreuses familles d�j� �quip�es en mat�riel micro-informatique et multim�dia.
Pour l'imm�diat, l'effort de la municipalit� doit donc �tre rapport� � sa juste mesure : il a seulement permis aux �coles de la Ville de paris d'entrer dans le classement des �coles fran�aises �quip�es en mat�riel informatique, mais en queue de peloton, bonnes derni�res apr�s celles de l'Ile de la R�union.
On nous dit vouloir installer Internet dans les �tablissements scolaires, ce qui correspond � un �quipement de 6.000 micro-ordinateurs et de plus de 20.000 prises pour un co�t global de 190 millions de francs. Ce que l'on ne nous dit pas c'est : qui va payer les abonnements ?
Les parents d'�l�ves seront-ils mis � contribution ? Les coop�ratives scolaires seront-elles sollicit�es ? Quels moyens seront d�gag�s pour les mat�riels p�dagogiques, notamment C.D. Rom, d�j� notoirement insuffisants ?
Je souhaiterais revenir sur ces �l�ments pour dire que le projet Internet pour les �coles ne doit pas se faire au d�triment de certaines des familles.
C'est pourquoi les �lus du Mouvement des citoyens demandent un �tat des lieux clair des dotations informatiques arrondissement par arrondissement et �tablissement par �tablissement. Un calendrier doit �tre �tabli pour l'am�nagement des �tablissements scolaires jusqu'� la rentr�e 2000 par les services de la Ville. Les �lus ne sont absolument pas inform�s du d�roulement du projet Internet dans les �coles. Sans doute le seront-ils par Internet interpos� !
Pour conclure, rappelons que les �coles parisiennes utilisent largement du mat�riel de r�cup�ration et qu'elles ne sont toujours pas �quip�es de t�l�copieurs. Le chantier de connexion des �coles parisiennes � Internet ne masquera pas le manque d'�quipement ordinaire des �coles publiques que parents et enseignants ne cessent de d�plorer.
Je rappelle �galement qu'on ne peut toujours pas appeler les portables des �coles en cas d'urgence pour joindre un parent et qu'un parent qui travaille en banlieue n'est pas joignable.
Je vous remercie.
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Merci, ch�re coll�gue.
Je donne la parole maintenant � Mme LE MOEL.
Mme Maryse LE MOEL. - Merci, Monsieur le Maire.
Monsieur le Maire, avec cette d�lib�ration pr�sent�e au vote du Conseil g�n�ral et du Conseil municipal, nous disposons enfin d'un r�el programme d'�quipement �tal� sur trois ans.
Ce programme pr�voit d'�quiper en ordinateurs et de c�bler toutes les �coles �l�mentaires et tous les coll�ges parisiens pour 2002, soit un total de 482 �tablissements. Il �tait temps !
Nous vous avons alert� � plusieurs reprises sur le sous-�quipement des coll�ges : mat�riel obsol�te et incompatible avec les logiciels actuels, et m�me absence totale de mat�riel � certains endroits.
Au deuxi�me trimestre 1998, l'Acad�mie avait dress� un �tat des lieux catastrophique de la situation parisienne.
Vous d�clarez ce projet "Internet dans les �coles" tr�s ambitieux. Il fait, h�las, p�le figure au regard du bilan du Conseil g�n�ral de la Vienne (on fait dans l'exotisme, � ce Conseil !). En d�cembre 1998, ce d�partement, qui compte trois fois moins de coll�giens que Paris, a �labor� un programme que je cite :
"Le Conseil g�n�ral, avec le plan Internet, s'est fix� pour objectif un ordinateur pour 10 �l�ves fin 1999 avec un parc d�partemental de 6.000 ordinateurs. Chacun des 45 �tablissements dispose d'une antenne parabolique, d'un parc informatique comprenant au minimum 18 micros P.C.
Quatre coll�ges ont �t� c�bl�s, permettant ainsi la r�ception d'images venues du monde entier.
Le premier plan Internet d�partemental engag� en juin 1997 a permis de doter les �coles maternelles et �l�mentaires publiques et priv�es d'un site informatique d�di� � Internet.
Les 45 coll�ges, publics et priv�s, du d�partement ont re�u chacun 7 sites informatiques Internet.
Le Conseil g�n�ral, en liaison �troite avec l'Inspection acad�mique, a donc d�cid� la cr�ation de 7 centres de ressources, qui ont pour mission d'assurer la formation des enseignants en I.U.F.M. Un cr�dit d'1 million de francs a �t� d�bloqu� pour l'I.U.F.M."
Je ne vous donne que les extraits les plus significatifs.
Quel est l'exploit de Paris ?
Avec un �quipement de 20 ordinateurs par coll�ge, soit l'�quivalent d'un ordinateur pour 20 �l�ves en coll�ge 400, et aucun projet chiffr� pour un soutien � la formation rapide des futurs enseignants.
Toute la recherche actuelle dans le domaine des innovations technologiques, de l'information et de la communication pr�voit une explosion de l'utilisation des multim�dias, via les r�seaux c�bl�s et la t�l�vision, pour l'an 2003. La T.V. sera le support privil�gi� des communications interactives puisque pr�sente dans 95 % des foyers, et notamment tous les �tablissements scolaires, de la maternelle � l'universit�.
D'ici � l'an 2002, si la Ville ne fait pas un effort pour acc�l�rer l'�quipement, elle n'aura plus qu'� se glorifier de son retard.
En ce qui concerne la pr�sentation de la d�lib�ration, nous avons les r�serves suivantes.
Le bilan de l'exp�rimentation annonc� dans votre communication sur la rentr�e de septembre 1998 ne sera disponible qu'� la rentr�e de septembre 1999, apr�s le vote d'aujourd'hui. Nous ignorons toujours, malgr� nos demandes, la situation actuelle de la carte des �quipements. Nous ignorons quelle sera la g�ographie des investissements programm�s.
Nous esp�rons qu'� l'instar de ce qui a �t� initi� par la R�gion, le choix des premiers �tablissements servis ne d�pendra plus uniquement de la demande des �quipes p�dagogiques les plus dynamiques, au d�triment d'une bonne r�partition qui ne l�se pas les �l�ves.
Cette d�lib�ration qui va ouvrir une campagne de march�s sur appels d'offres devrait �tre pr�cise et argument�e avec s�rieux. Or, l'expos� des motifs est des plus vagues. Je cite : "Il s'agit d'un immense chantier. En effet, pr�s de 500 �tablissements sont concern�s. Une centaine de coll�ges, 35 �tablissements du second degr� municipal, 338 �coles �l�mentaires. Le projet porte au total sur 6.000 micro-ordinateurs environ et plus de 20.000 prises". Et encore : "Une phase d'exp�rimentation entam�e depuis le d�but de cette ann�e dans 25 �coles et quelques coll�ges".
Sur les �quipements, il n'est pas pr�cis� le nombre de salles informatiques ou d'installations en fond de classe.
Autre ind�cision : en location ou en cr�dit-bail ?
En somme, beaucoup d'incertitudes ou d'ind�cisions sur ce march� de 190 millions de francs. A qui reviendra le choix ? Equipement centralis� par salle informatique ou �quipement diffus ? Achat de mat�riel ou location ou cr�dit bail ? Quelle connexion, le c�ble ou les t�l�coms ? Les adresses �lectroniques : par �tablissement ? Par classe ? Par �l�ve ? Pour les �changes entre les �coles : Intranet ? Extranet ? Internet ?
Autant de questions qui auraient du recevoir des d�buts de r�ponse � l'aube de l'an 2000.
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Est-ce que vous pouvez conclure, ch�re coll�gue ?
Mme Maryse LE MOEL. - Les �tudes sociologiques montrent que l'in�galit� d'acc�s aux r�seaux modernes de communication accentue les in�galit�s sociales existantes.
Il est donc urgent de ne pas retarder ce plan, mieux de l'acc�l�rer.
A propos, pourquoi la Ville n'a-t-elle pas souhait� utiliser l'offre de pr�t � taux z�ro portant sur 12 millions de francs faite par l'Etat � Paris pour l'infrastructure et la maintenance ?
En d�pit de toutes nos r�serves, dues � vos impr�cisions, nous voterons l'autorisation d'appels d'offres pour l'�quipement des �coles et des coll�ges, sans abandonner pour autant notre exigence de clart� et de pr�cision.
Je vous remercie.
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Merci, ch�re coll�gue.
La parole est � M. BORDET.
M. Xavier-Marie BORDET. - Je ne vais pas revenir sur ce que j'ai dit ce matin puisque le d�bat a d�j� eu lieu ce matin pour les coll�ges, � propos du D�partement.
On se souvient quand m�me tous des d�clarations de M. ALL�GRE annon�ant 15 milliards, en 1997, pour l'�quipement en technologies nouvelles. C'est vrai que tous les Ministres se sont succ�d�s pour mettre en place des plans pour les technologies nouvelles mais qu'on en a vu tr�s peu arriver.
On se souvient aussi des T.I.C.E. et des emplois jeunes, mais les uns et les autres ne correspondent pas aux exigences n�cessaires.
La Ville de Paris met 190 millions, ce qui est un investissement consid�rable et un plan tr�s important, dont je crois qu'on doit se f�liciter puisque c'est offrir � tous les enfants, quelque soit leur niveau social, quelque soit leur acc�s � la culture, l'acc�s par Internet � des donn�es d'information, � des donn�es p�dagogiques importantes.
Je crois que l'effort de la Ville de Paris est extr�mement important puisque cela fait 15 prises et 20 micros par �cole, en moyenne, et 100 prises plus 20 micros par coll�ge, dans un premier temps, sachant que certains coll�ges sont d�j� �quip�s.
Cet effort, que vous avez vu au budget modificatif, ce matin, est important mais il doit �tre absolument relay� (et c'est cela qu'on ne voit pas) par l'Education nationale, � Paris. C'est vrai qu'en province, on voit des Acad�mies qui ont des sites p�dagogiques d�j� tr�s remplis, celui de l'Acad�mie de Paris est vide. Les secours qui nous avaient �t� promis du c�t� de l'I.U.F.M. sont absolument vides. Dans la derni�re d�lib�ration de l'I.U.F.M., il est cr�� un centre de ressources informatiques - j'ai le compte rendu sous les yeux - pour permettre � certains agents d'avoir une prime, en aucun cas pour alimenter des sites Internet et pour alimenter p�dagogiquement les choses. Je crois que le Recteur en est conscient. Il y a de la part de l'Acad�mie de Paris une panne sur le plan informatique. Notre investissement est consid�rable, il est assez d�taill�, vous avez eu beaucoup de pr�cisions en Commission. Je ne doute pas que M. de GAULLE vous donne les pr�cisions n�cessaires.
M�me si l'herbe est toujours plus verte ailleurs, vous trouverez toujours une commune qui fait mieux ailleurs. L'aide de l'Etat, on l'attend toujours, alors que notre effort est consid�rable et les petits Parisiens dans leur vie quotidienne, dans leur futur emploi doivent pouvoir ma�triser ces technologies nouvelles. Ils vont le faire gr�ce � nous et, Monsieur le Maire, je voulais nous f�liciter de ce plan qui est absolument n�cessaire pour l'avenir des petits Parisiens, pour leur �ducation, pour leur instruction, pour leur futur emploi, pour leurs loisirs et pour faire face � l'avenir au niveau qu'ils doivent affronter.
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Merci, cher coll�gue.
La parole est � Mme TAFFIN.
Mme Beno�te TAFFIN, maire du 2e arrondissement. - Merci, Monsieur le Maire.
Les �lus ind�pendants non-inscrits sont tr�s favorables � tout ce qui peut acc�l�rer la familiarisation des enfants de nos �coles avec la nouvelle soci�t� de l'information.
Mais dans le m�me temps, nous sommes tr�s dubitatifs sur cette op�ration. D'abord nous savons bien en fonction de notre exp�rience dans nos arrondissements que nous n'avons jamais la ma�trise de ce que la Ville fait dans les �coles publiques de Paris.
On va cr�er dans chaque �tablissement scolaire une ou plusieurs salles informatiques. Les directeurs de ces �tablissements vont r�clamer de nouveaux locaux. Ils auront seuls la ma�trise de ces �quipements. Ils auront m�me sur eux dans leur poche la clef de ces dites salles, responsables qu'ils seront de la s�curit� de ces dits mat�riels et dits logiciels qui vont avec. M�me quand c'est pour la bonne cause, la Ville ne peut pas se substituer � l'Etat. L'informatisation de notre syst�me scolaire, y compris l'acc�s � Internet, rel�ve des orientations p�dagogiques dont les servies acad�miques sont extr�mement jaloux.
Une autre orientation �tait possible, d�j� largement mise en oeuvre, par la Ville quand elle subventionne � des niveaux importants des associations comme "Paris pour les jeunes". Nous aurions pr�f�r� un projet qui aurait certes concern� tous les effectifs scolaires parisiens dont la Ville aurait eu toute la ma�trise alors que l�, nous finan�ons une op�ration qui ne sera pas ma�tris�e par nous.
Pour cette raison, nous voterons contre.
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Merci.
La parole est � M. de GAULLE pour r�pondre aux intervenants.
M. Jean de GAULLE, adjoint, au nom de la 4e Commission. - Merci, Monsieur le Maire.
Je voudrais dire en tout premier lieu que manifestement le projet Internet pour les �coles est � la fois un grand projet et un immense chantier.
Un immense chantier parce qu'il s'agit en fait d'�quiper, mes chers coll�gues, 338 �coles �l�mentaires, 35 �tablissements du second degr� municipal et �coles d'art et 100 coll�ges d�partementaux, dont 32 dans des ensembles immobiliers. C'est donc un projet d'une ampleur �vidente et je voudrais � ce titre tout de suite r�pondre en deux mots � Mme LE MOEL qui s'interrogeait sur le fait que la Ville aurait pu �ventuellement faire appel au pr�t � taux 0 de 10 millions de francs de l'Etat.
Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il s'agit l� d'un int�r�t extr�mement limit�, 10 millions de francs � taux 0, pardonnez-moi du peu, c'est sans commune mesure avec l'effort important que fait la Ville puisqu'il est � hauteur de 190 millions de francs. Je le rappelle.
Je voudrais �galement en pr�alable et avant de rentrer plus avant dans le d�tail r�pondre aussi � une erreur et Mme LE MOEL me pardonnera, qu'elle a commise en indiquant que ce projet Internet ne serait achev� qu'en 2002. Pas du tout. La volont� du Maire de Paris a �t� que ce projet soit totalement op�rationnel et l'ensemble des �tablissements totalement �quip�s pour la rentr�e de septembre 2000.
Ce projet, comment se pr�sente-t-il ? J'�voquerai, au-del� de la phase d'exp�rimentation, d'abord le programme 99 qui, comme chacun le sait est centr� sur la r�alisation de salles d'informatique dans 150 �coles, 20 �tablissements du second degr� municipal et 45 coll�ges d�partementaux.
Chaque salle sera pourvue de 15 prises d'informatique et dot�e de 12 micros ordinateurs dans le premier cycle, 20 prises informatique et 20 micros dans le second.
Le programme 2000 qui marquera l'ach�vement du plan Internet pour septembre 2000 concernera 158 �coles �l�mentaires, 15 �tablissements du second degr� municipal, 45 autres coll�ges d�partementaux dont les 32 situ�s dans les ensembles immobiliers.
Quels sont les rapports entre la Mairie et l'Acad�mie de Paris ? Cela va me permettre de r�pondre notamment � Mme TAFFIN, car en la mati�re nous appliquons les lois de d�centralisation et nous avons l� un exemple parfait de ma�trise partag�e o� la Ville naturellement joue pleinement sa comp�tence et l'Acad�mie �galement.
Pourquoi ? Parce que ce projet Internet est conduit en liaison �troite avec l'Acad�mie de Paris tant pour le bilan des exp�rimentations que pour l'�laboration des cahiers des charges ou encore la synchronisation des calendriers.
L'Acad�mie conserve pour sa part la responsabilit�, comme chacun le sait, des contenus p�dagogiques, de m�me pour la formation des enseignants.
Donc nous avons l�, je crois, un exemple parfaitement r�ussi de ma�trise partag�e dans la continuit� des lois de d�centralisation.
Je voudrais enfin, car je crois que la question a �t� suffisamment �voqu�e cet apr�s-midi par mon coll�gue MICHAUX pour que je n'y revienne pas, rendre hommage aux services de la Ville de Paris, et particuli�rement aux agents et aux fonctionnaires de la DASCO pour la mise en oeuvre de ce grand projet Internet.
Pourquoi ? Comme chacun a pu le constater, il s'agit en r�alit� pour la Ville dans un temps extr�mement limit� de mettre au point 6 march�s publics.
Il y a d'abord un march� n�goci� d'assistance � la ma�trise d'ouvrage, un march� n�goci� des contr�les des installations �lectriques, un march� sur appel d'offres ouvert pour le c�blage de salles d'informatique destin� � permettre l'ach�vement du programme en 1999, un march� sur appel d'offres restreint pour la r�alisation du programme 2000, un march� d'appel d'offres ouvert pour la fourniture de mobiliers informatiques, un march� sur appel d'offres ouvert pour la fourniture de consommables informatiques.
Chacun pourra juger de la performance des services de la Ville en la mati�re. Voil� ce que je voulais dire. Je crois sinc�rement que ce projet de l'ordre de 190 millions de francs financ� par ailleurs avec les plus values des cessions des actions de "Paris-C�ble" est un bon projet pour les Parisiens.
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Merci, cher coll�gue.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DASCO 107.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (1999, DASCO 107).

Juillet 1999
Débat
Conseil municipal
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