retour Retour

42 - 1998, DLH 213 - Approbation du principe du lancement d'un appel d'offres en vue de la passation d'un marché à bons de commande en vue de la réalisation de travaux d'entretien des terrains nus gérés par le service d'administration d'immeubles. - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer ledit marché


M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant au projet de d�lib�ration DLH 213 relatif � l'approbation du principe du lancement d'un appel d'offres en vue de la passation d'un march� � bons de commande en vue de la r�alisation de travaux d'entretien des terrains nus g�r�s par le service d'administration d'immeubles. Autorisation � Monsieur le Maire de Paris de signer ledit march�.
Je donne la parole � l'orateur inscrit, Monsieur BLET.
M. Jean-Fran�ois BLET. - Oui, bri�vement sur deux points. On peut se r�jouir de voir enfin des moyens mis � la disposition du nettoyage des terrains nus, mais il serait surtout souhaitable de traiter le probl�me en amont en renon�ant aux destructions syst�matiques sur Paris qui g�n�rent la prolif�ration de friches et donnent � notre Capitale dans nombre de ses quartiers l'aspect d'une ville bombard�e.
L'un des gros probl�mes pos� par ces terrains est qu'effectivement ils servent de d�potoir, ils sont de v�ritables d�p�ts d'ordures � ciel ouvert, en plein Paris. C'est le cas notamment dans le secteur du Passage Goix.
Nous avions abord� ce probl�me en commission et effectivement un effort a �t� fait par la Ville puisque le 2 juillet, vers 8 heures, 4 � 5 personnes sont venues dans ce qui est une des plus grandes d�charges � ciel ouvert dans Paris effectuer des ouvertures dans la palissade de cette friche et ont sorti les d�chets pour les transporter dans une benne " propret� de Paris ". Ils ont charg� ainsi 3 bennes, enlev�es le jour m�me, la 4e a �t� enlev�e le vendredi dans la journ�e. Il faut noter que ces personnes n'�taient �quip�es d'aucun outil, elles tra�naient les d�chets de la parcelle vers la benne directement sur le sol. Il serait �minemment souhaitable de doter les travailleurs charg�s de ces travaux d'�quipements de protection. Ils n'�taient �quip�s que de gants de manutention et de masques et n'avaient pas de chaussures de s�curit�, ce qui par rapport aux r�coltes de seringues n'est pas tr�s sain.
J'ai pu constater par contre que la parcelle n'a �t� vid�e que partiellement et que les d�tritus accumul�s ici depuis deux � trois ann�es subsistent encore. Il y aurait bien au moins encore deux bennes � remplir d'immondices. Je tiens � votre disposition les photographies que j'ai faites ce matin m�me et qui prouvent l'�tat encore d�plorable de cette friche.
Quant aux autres parcelles du secteur, du Passage Goix, le 10, le 12, le 14, le 16, ainsi que les 9, 11, 13 rue du D�partement, elles par contre n'ont pas du tout �t� nettoy�es. Par cette initiative vous avez suscit� un certain espoir dans la population de ce quartier abandonn� � lui-m�me, il ne faudrait pas que cet espoir retombe trop vite et je ne saurais que trop vous inciter � mettre les bouch�es doubles pour qu'enfin ce quartier puisse r�pondre � des normes d'hygi�ne minimales et qu'elles soient respect�es. La Mairie de Paris est directement responsable de cette situation de pourrissement.
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur BLET. Je donne la parole � Michel BULT� pour vous r�pondre.
M. Michel BULT�, adjoint, au nom de la 6e Commission. - Merci Monsieur le Maire, je me f�licite �galement que M. BLET se r�jouisse de l'�volution favorable de ce terrain, et dans l'attente de recevoir les photographies qu'il m'a promises, je souhaite que l'on passe au vote. Merci.
M. Jean-Fran�ois BLET. - Les voil� !
(M. BLET transmet les photographies � M. BULT�.)
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Merci. Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DLH 213.
Qui est pour ?
Qui est contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. (1998, DLH 213).

Juillet 1998
Débat
Conseil municipal
retour Retour