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55 - 1998, CABRI 18 - Subvention à l'association " Yovel Israël " (8e). - Montant : 500.000 F


M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, Pr�sident. - Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration CABRI 18 relatif � la subvention � l'Association " Yovel-Isra�l ".
Madame SILHOUETTE vous avez la parole.
Mme C�cile SILHOUETTE. - Merci, Monsieur le Maire.
Monsieur LEGARET, vous expliquiez tout � l'heure � Jacques BRAVO que les projets de d�lib�ration ne r�pondaient pas encore tous aux nouvelles exigences de pr�sentation des subventions aux associations, mais vous le justifiiez par le traitement d�j� ancien de certains projets.
Or, voici une d�lib�ration qui ne donne aucune information, alors qu'elle est visiblement r�cente, la subvention n'ayant m�me pas �t� inscrite au budget primitif.
Le montant de la c�r�monie du 30 avril pour les 50 ans de l'Etat d'Isra�l est estim� - pourquoi seulement " estim� " ? - � 4,3 millions de francs.
J'aimerais donc avoir le bilan de cette c�r�monie et les statuts de cette association qui doivent �tre obligatoirement en votre possession.
Vous voyez que je ne me lasse pas de faire ces demandes.
Par ailleurs, et sur le fond, les commentaires de votre projet suscitent quelques questions.
En effet, vous indiquiez que cette c�l�bration des 50 ans de l'Etat d'Isra�l �tait l'occasion, pour les Parisiens, de " r�affirmer les valeurs qui ont pr�sid� � la naissance de l'Etat d'Isra�l " et que " cette comm�moration permettra de mieux rappeler les enjeux des efforts d�j� d�ploy�s et toujours actuels, pour progresser sur le difficile chemin de la paix et de la s�curit� au Moyen-Orient ".
Effectivement, beaucoup de Parisiens aujourd'hui esp�rent que le processus de paix pourra aboutir au Moyen-Orient, mais l'actuel gouvernement isra�lien bafoue ses engagements vis-�-vis des Palestiniens.
Je propose donc que la Ville de Paris, dans un geste de volont� affirm�e d'une politique internationale ambitieuse pour la paix dans le monde d�cide aujourd'hui de surseoir exceptionnellement � cette subvention en attendant que l'Etat isra�lien donne de vraies garanties quant � sa volont� de participer au processus de paix et retrouve ainsi, comme le dit le Professeur Leibowitz, les valeurs qui ont pr�sid� � son projet fondateur. Je vous remercie.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Monsieur Jean-Pierre PIERRE-BLOCH, vous avez la parole.
M. Jean-Pierre PIERRE-BLOCH, adjoint. - Monsieur le Maire, je trouve le propos de Mme SILHOUETTE totalement d�plac�, ce n'est pas le lieu et la place dans ce Conseil municipal, c'est plut�t au Parlement, en plus ces propos sont totalement erron�s et compl�tement faux et je tiens � dire d'une fa�on formelle que j'en suis choqu�.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - La parole est � M. PICOURT.
M. Patrick-Olivier PICOURT, adjoint, au nom de la 7e Commission. - La volont� de Mme SILHOUETTE d'influer sur la politique de l'Etat israelien n'a qu'un lointain rapport avec le financement d'une manifestation sur l'esplanade des " Droits de l'Homme ", place du Trocadero qui, au milieu de la population parisienne, a rassembl� de mani�re oecum�nique les plus hautes autorit�s politiques et morales de notre pays quelle que soit leur tendance.
Je r�pondrai simplement � Mme C�cile SILHOUETTE que cette manifestation �tait une d�monstration de hauteur d'esprit et de dignit�.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration CABRI 18.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � la majorit�, le groupe des Ind�pendants et M. REVEAU s'�tant abstenus, Mmes SCHERER et SILHOUETTE n'ayant pas pris part au vote, Mme BILLARD et M. BLET ayant vot� contre. (1998, CABRI 18).

Juillet 1998
Débat
Conseil municipal
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