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13 - 2001, ASES 58 G - Participation du Département de Paris, au titre de 2001, pour les actions menées par l'Union française pour la santé bucco-dentaire 75 - Comité de Paris (9e). - Autorisation à M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil général, de signer avec ledit organisme une nouvelle convention


Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Nous passons au projet de d�lib�ration suivant ASES 58 G. Il s'agit de la participation du D�partement de Paris, au titre de 2001, pour les actions men�es par l'Union fran�aise pour la sant� bucco-dentaire 75 - Comit� de Paris.
Je donne la parole � Mme CAPELLE.
Mme Liliane CAPELLE. - Merci, Madame la Pr�sidente.
Ce projet de d�lib�ration, nous l'approuverons, mais vraiment faute de mieux !
En effet, les actions de d�pistage et de pr�vention bucco-dentaire sont indispensables notamment en direction des enfants et des pr�-adolescents. Mais il faut ensuite que se mette en place un suivi des soins surtout lorsque ceux qui en besoin sont les jeunes issus des milieux les plus d�favoris�s.
Or, le syst�me qui pr�vaut comporte une lacune importante puisque si les soins d'orthodontie sont effectivement effectu�s � l'I.P.D.I., il n'en est pas de m�me pour les soins des caries, par exemple, et ceci pour une raison simple : parce que dans une continuit� de logique extr�mement lib�rale, la C.P.A.M. s'est d�sengag�e de toute la partie soins dispens�e justement � l'I.P.D.I. Cet �tablissement est rutilant, neuf, bien �quip� et sera certainement performant dans le seul domaine qui lui est maintenant d�volu : l'orthodontie mais quid des petits Parisiens qui ont besoin de soins dentaires et dont les familles, pour des raisons diverses, le plus souvent financi�res, ne peuvent se rendre dans des cabinets de dentistes lib�raux ? Je devrais pr�ciser "non seulement ne peuvent pas", mais il leur est certainement tr�s difficile avec des bons, parce que c'est cela le syst�me mis en place, c'est quelquefois tr�s humiliant de pr�senter ces fameux bons. Il faut donc remettre en place un syst�me de ramassage des enfants dans les �coles vers des centres de soins, des partenariats sont � envisager peut-�tre avec l'h�pital Rothschild qui dans le cadre de sa r�organisation accueille un service d'orthodontie, ou toutes autres structures situ�es dans l'Est parisien. C'est le seul moyen qui puisse garantir � tous les enfants apr�s d�pistage d'�tre soign�s car que vaut un d�pistage s'il n'y a pas de soin ensuite ?
C'est un enjeu important de sant� publique, voire prioritaire, car ce sont les plus exclus qui se trouvent encore confront�s � des difficult�s qui viennent se surajouter � d'autres.
Le D�partement de Paris se doit dans ce domaine d'�tre exemplaire, comme dans d'autres.
Je vous remercie.
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Merci.
La parole est � M. LHOSTIS.
M. Alain LHOSTIS, au nom de la 5e Commission. - J'ai not� ce que vient de dire Mme CAPELLE ; elle a annonc� qu'elle soutiendrait la d�lib�ration, elle a dit qu'elle la voterait, faute de mieux.
Je crois toutefois qu'il faut rappeler que les r�sultats des d�pistages, pour l'ann�e scolaire 2000-2001, ont fait qu'avec l'U.F.S.B.D., sur 42.572 enfants, 29.916 ont b�n�fici� de s�ances d'�ducation ; � l'I.P.D.I., 15.150 ont b�n�fici� d'une s�ance d'�ducation.
Bien �videmment, sera communiqu� au Conseil de Paris, d�s que les rapports d'activit� seront disponibles, un bilan complet de l'activit� des deux organismes.
La remarque qui est faite par Mme CAPELLE sur le suivi apr�s le d�pistage, des probl�mes de soins des enfants est un probl�me majeur. Je serai un peu moins s�v�re qu'elle pour rappeler qu'il va y avoir une avanc�e de la part de la Caisse primaire qui, jusqu'� pr�sent, ne mettait en place un dispositif de gratuit� des soins que pour les enfants des arrondissements du nord-est ; � la rentr�e, cela sera �tendu, avec la participation de l'U.F.S.B.D., � l'ensemble des arrondissements parisiens.
Vous avez raison, le dispositif avec la prise en charge par les vignettes peut avoir un caract�re stigmatisant, voire humiliant ; toutefois, dans l'attente de rediscuter avec la Caisse primaire d'assurance maladie, je pense que nous devons donner une suite favorable � ce dispositif. Pour en avoir parl� r�cemment avec le Pr�sident de la Caisse primaire d'assurance maladie de Paris, � l'occasion de l'inauguration, � laquelle vous assistiez, des magnifiques locaux consacr�s � l'orthodontie, je lui ai rappel� que vous, moi et d'autres, nous avons agi � l'�poque pour qu'on puisse continuer � faire du soin. Sans vouloir l'engager plus qu'il ne me l'a dit, il m'a inform� qu'il �tait ouvert � une discussion de ce type pour �ventuellement envisager si l'I.P.D.I. ne pourrait pas r�pondre en partie � nouveau � ce type de probl�me. Mais, dans l'attente, je rappelle aussi que tous les enfants qui sont d�pist�s � l'U.F.S.B.D. peuvent se rendre au centre dentaire Georges-Eastman, ce qui est �galement un bon �l�ment de r�ponse. Par ailleurs, j'ai demand� � la D.A.S.E.S. que la m�decine scolaire s'implique plus fortement sur ce probl�me bucco-dentaire, et que pour les enfants d�pist�s avec des caries, on tente de faire les rappels n�cessaires pour qu'ils soient suivis avec les soins ad�quats.
Voil� certes quelque chose qui est en d�veloppement, sur lequel il faut continuer de travailler, mais je pense qu'aujourd'hui, la Caisse primaire d'assurance maladie est pr�te � revoir son action dans un renforcement du d�pistage, y compris des soins, et je pense que sur ce plan, nous pourrions arriver � des avanc�es dans les mois qui viennent.
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Merci, Monsieur LHOSTIS.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration ASES 58 G.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2001, ASES 58 G).

Juillet 2001
Débat
Conseil général
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