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8 - 2003, ASES 24 G - Subvention de fonctionnement à l'association "Act Up" (11e). - Montant : 32.000 euros


Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Nous passons maintenant au projet de d�lib�ration ASES 24 G portant attribution d'une subvention de fonctionnement � l'association "Act Up". Une proposition d'amendement a �t� d�pos�e par le groupe "Les Verts".
J'ai trois orateurs inscrits : Mme C�cile RENSON, M. Gilles ALAYRAC et Mme V�ronique DUBARRY, sur l'amendement.
M. LHOSTIS r�pondra ensuite.
Je donne la parole � Mme C�cile RENSON.
Mme C�cile RENSON. - Madame la Pr�sidente, chers coll�gues, j'interviens sur le projet de d�lib�ration soumis � notre Conseil concernant l'attribution d'une subvention de fonctionnement � l'association "Act Up", pour trois raisons.
D'abord parce que je crois que cette subvention est m�rit�e, duss�-je vous surprendre. En effet, si je n'approuve pas certaines formes pour le moins peu nuanc�es de cette association, il faut reconna�tre qu'elle a eu le m�rite d'attirer l'attention des pouvoirs publics et de l'opinion sur une maladie qui a fauch� toute une partie des jeunes et qui continue de d�cimer, de fa�on tout � fait in�gale et injuste, des populations selon qu'elles appartiennent, pour simplifier, au Nord ou au Sud de l'h�misph�re.
Ensuite parce que je m'interroge sur le contenu des motifs qui sont port�s � notre Assembl�e. En effet, je ne comprends pas que la collectivit� parisienne n'apporte pas de soutien � l'action d'information m�dicale aupr�s des personnes contamin�es. Est-ce � dire que l'Ex�cutif parisien m�conna�t les effets ind�sirables des antir�troviraux ? Qu'il soit insensible aux probl�mes physiques induits par les trith�rapies, de fonte musculaire et de lipodystrophie ou d'atteintes neurologiques p�riph�riques ? Bref, que l'Ex�cutif parisien ignore l'angoisse g�n�r�e par ces traitements ?
Comment ne pas comprendre la d�ception du patient qui a vu se substituer au probl�me de survie � court terme, les espoirs, les attentes et les doutes de traitements, par ailleurs plus ou moins salvateurs, mais � quel prix, et dans quelles conditions ?
Je suis s�re que les adh�rents d'"Act Up", s'ils se reconnaissent dans cette structure, seraient r�confort�s par un dialogue entre membres de cette association et je regrette que la Ville de Paris ne veuille pas apporter son soutien � l'action d'information m�dicale pour les personnes touch�es par l'infection, qui se r�clament d'"Act Up".
Enfin, troisi�me raison, d'une fa�on g�n�rale, j'ai l'impression que la Ville de Paris m�conna�t la n�cessit� d'une information m�dicale par et pour les personnes infect�es par le V.I.H. A ce sujet, il me semble que l'association "Action Traitement", qui remplit admirablement ces fonctions, dont les responsables b�n�voles sont eux-m�mes concern�s, et qui a c�l�br� en f�vrier 2002 ses dix ans d'action sur les traitements, m�riterait, elle aussi, une subvention cons�quente, qui lui permettrait de professionnaliser son offre de soins, comme elle en a fait r�cemment la demande.
La compr�hension des strat�gies et des sch�mas th�rapeutiques est une condition � la bonne observance de traitements. Ce serait l'honneur de notre Conseil d'aider � lutter contre le Sida dans sa pr�vention mais aussi dans ses traitements, et leurs abords affectifs, psychologiques et sociaux induits par le V.I.H.
Merci de votre attention.
(Applaudissements sur les bancs des groupes U.M.P. et Union pour la d�mocratie fran�aise).
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - M. Gilles ALAYRAC a la parole.
M. Gilles ALAYRAC. - Madame la Pr�sidente, chers coll�gues, la lutte contre le Sida, la lutte contre les conduites � risques dans les pratiques sexuelles, l'information et la pr�vention, l'encouragement � l'utilisation du pr�servatif masculin et f�minin font l'objet, gr�ce � notre Municipalit�, d'une action volontariste et n�cessaire.
La Ville de Paris, en effet, tient les engagements que les diff�rentes composantes de sa majorit� ont pris devant les �lecteurs et je veux, � cet �gard, saluer l'effort financier consid�rable qui est fourni, depuis deux ans, dans la mesure o� ces subventions aux associations de lutte contre le Sida ont augment� de pr�s de 40 %.
Je n'omettrai pas non plus de rappeler les deux campagnes d'information, tr�s fortes, que notre collectivit� a men�es depuis 2001 contre le V.I.H.
C'est dans cette perspective, dans cette logique de soutien aux associations qui font de la pr�vention et de l'aide aux malades qu'il nous est propos� de verser une subvention de fonctionnement, de 32.000 euros.
Je veux la mettre en parall�le, parce que cela est n�cessaire, avec la participation de l'Etat qui est � peine deux fois sup�rieure � cette somme.
"Act Up" n'est pas seulement le groupement protestataire ou turbulent dont il donne parfois l'image, c'est aussi une association qui s'attache au quotidien � d�fendre les droits juridiques et sociaux des personnes s�ropositives et malades, quelles que soient leurs origines et leur nationalit�.
Les personnes atteintes du virus V.I.H. sont plus particuli�rement vuln�rables aux discriminations, aux violences, aux diffamations du fait de leur �tat de sant� ou de leur orientation sexuelle. Elles ont tout particuli�rement besoin d'aide pour faire valoir leurs droits, pour se d�fendre sur leur lieu de travail, dans leurs relations avec l'administration, avec leurs bailleurs.
C'est pour cette raison que les �lus socialistes et radicaux de gauche voteront la subvention de 32.000 euros en faveur d'une information juridique et sociale de ces victimes et du financement d'une permanence juridique. Cette action est tout � fait respectable et nous la soutiendrons. En adoptant ce projet de d�lib�ration qui correspond � un certain nombre d'actions que j'ai �voqu�es et qui sont celles que r�alisent d'autres associations, nous n'op�rons aucune discrimination particuli�re � l'�gard d'"Act Up" ; nous n'avons pas voulu qu'interf�re, dans la d�cision que va prendre notre Conseil, un certain mode d'actions sur lesquelles chacun peut avoir son opinion. Nous ne voulons pas p�naliser ou frapper d'ostracisme une association qui s'est livr�e � certaines attaques � l'�gard de tel ou tel �lu.
Je veux, mes chers coll�gues, redire au nom de mon groupe que nous n'acceptons pas le comportement adopt� par "Act Up" � l'encontre de Mme HIDALGO dans le cadre de son mandat, alors qu'elle a �t� gravement mise en cause personnellement et injustement il y a deux mois. Apr�s ces incidents, Mme HIDALGO a propos� � "Act Up" de participer aux groupes de travail de pilotage sur la prostitution ; elle a t�moign� de la volont� de la Municipalit� de travailler en partenariat �troit et conscient avec tous les acteurs de la lutte contre le Sida.
Pour cette raison, nous sommes favorables � cette premi�re aide en faveur d'"Act Up". La Ville doit encourager celles et ceux qui font entendre la voix des malades ; elle le t�moigne par cette premi�re subvention de fonctionnement.
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - La parole est � Mme V�ronique DUBARRY qui s'exprimera sur la proposition d'amendement d�pos�e par le groupe "Les Verts".
Mme V�ronique DUBARRY. - Merci.
Je serai br�ve, l'expos� des motifs de notre amendement �tant suffisamment explicite.
Je tenais � reposer les termes du d�bat que nous avons � propos de cet amendement. Nous ne sommes pas en assembl�e g�n�rale d'une association, nous ne sommes pas non plus en r�union de bureau d'une association quelconque, ce n'est pas � nous de d�cider de la strat�gie ou des modes d'action que choisit une association. Chaque association a un but, une philosophie et c'est � elle de choisir la m�thode qui lui para�t la plus adapt�e.
(Exclamations dans l'h�micycle).
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Ceux qui souhaitent s'exprimer s'inscrivent sur le projet de d�lib�ration. C'est Mme DUBARRY qui a la parole.
Mme V�ronique DUBARRY. - Nos propres envies, nos propres choix de militantisme n'ont pas � rentrer en ligne de compte dans l'attribution de subvention � telle ou telle association.
Il y a quelques mois, Mme HIDALGO, car elle est prise � t�moin, d�fendait devant notre Assembl�e une subvention � une association ; elle disait que les �lus ne doivent pas op�rer de distinction en fonction des approches philosophiques des associations, ce � quoi elle rajoutait : "Le r�le de la collectivit� est de v�rifier la r�alit� et le bien-fond� des actions conduites".
Je suis totalement d'accord avec la deuxi�me partie de cette d�claration, le r�le des �lus est bien de v�rifier la r�alit� et le bien-fond� des actions conduites par une association et de ne pas gaspiller par l�-m�me l'argent public.
Par contre, lorsqu'il s'agit de ne pas op�rer de distinction en fonction des approches philosophiques des associations, je ne suis pas d'accord ; nous avons �t� �lus sur des approches politiques sur un certain nombre de sujets, de probl�matiques, et cela se traduit par nos choix de vote concr�tement.
Ceci �tant dit, je souhaiterais rajouter un point sur un aspect de cette subvention qui me para�t le fond du probl�me : nous entendons et comprenons M. LHOSTIS quand il dit, en 6e Commission, disposer de la m�me enveloppe que l'an dernier et devoir, sur cette m�me enveloppe, apporter le soutien de la Ville � un nombre croissant d'associations.
Nous sommes parfaitement conscients que cet �tat de fait est li�, entre autres, � la politique men�e par le Gouvernement en mati�re de r�duction de lutte contre les toxicomanies, politique contraire � celle que la Ville entend mener. Malheureusement, je crains fort que les choses ne fassent qu'empirer et qu'il va nous falloir rapidement mener une r�flexion sur la mani�re dont nous allons pouvoir r�pondre aux associations qui voient leurs subventions diminu�es, quand elles ne sont pas supprim�es, ce qui va mener � une mort certaine un grand nombre d'associations.
Pour finir et pour r�sumer, si l'on nous dit que la subvention n'est pas � la hauteur de ce qu'avait demand� l'association et que ce n'est li� qu'� un probl�me d'enveloppe et de r�partition entre les diff�rentes actions et les diff�rentes associations, nous sommes pr�ts � l'entendre. Si, par contre, il s'agit, et c'est un peu ce que laisse entendre la phrase que je cite dans notre amendement, la phrase figurant dans ce projet de d�lib�ration, si l'on nous dit qu'il s'agit d'un moyen de r�gler des diff�rends politiques, l�, par contre, ce serait inadmissible.
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Je donne la parole � M. LHOSTIS.
M. Alain LHOSTIS, au nom de la 6e Commission. - Je ne r�gle aucun diff�rend politique, notamment avec l'association "Act Up". Je n'ai pas attendu d'�tre adjoint au Maire charg� de l'action contre le Sida pour la soutenir, y compris dans des formes d'action assez radicales, et notamment quand certains laboratoires avaient des pratiques contraires � la dignit� et � la morale.
Je me r�jouis que tout le monde aujourd'hui approuve la subvention - je parle pour les bancs de la droite - en faveur de l'association "Act Up" pour son action. En effet, il s'agit de soutenir, comme nous le faisons avec d'autres associations, des actions qui sont men�es aupr�s des malades. C'est notre priorit�. En cons�quence, nous avons examin� cette demande de subvention sous cet angle et je vais vous d�livrer un secret : l'association "Act Up" n'avait jamais d�pos� de demande de subvention � la Ville, elle n'avait pas tellement confiance dans cette partie l� de l'Assembl�e qui, aujourd'hui, semble la soutenir. Lorsque nous l'avons rencontr�e, c'est moi qui lui ai propos� de d�poser une demande de subvention argument�e, et cela peut �tre attest� par l'ensemble des intervenants.
Ensuite, vous avez soulign� que dans l'expos� des motifs, il y avait une phrase qui pouvait pr�ter � confusion ; je vous en donne acte et j'en prends l'enti�re responsabilit� ; j'aurais d� faire en sorte que cette phrase ne puisse �tre mal interpr�t�e.
Ceci �tant dit, il ne s'agit pas non plus de gommer un certain nombre de choses. Et puisque nous avons discut� � plusieurs reprises avec Anne HIDALGO et re�u avec elle le 20 d�cembre dernier l'association "Act Up", je ne peux pas laisser dire qu'il s'agit simplement de prises de position politiques. Les injures qui ont �t� prof�r�es par des militants d'"Act Up", la fa�on dont ils sont intervenus dans les comptes rendus de mandat est pour moi proprement inacceptable. Dans cette affaire, quand on dit : "Anne HIDALGO complice de la r�pression, complice du Sida, prostitu�es pourchass�es, HIDALGO, ton silence tue" c'est intol�rable. Nous l'avons dit aux gens d'"Act Up", ce n'est pas une opinion, ce sont des injures, donc nous ne pouvons pas l'accepter.
Vous allez me dire que c'�tait sur des banderoles dans le vif de l'action et concernait peut �tre un nombre marginal de militants, mais ils ont r�cidiv� le lendemain : "En fermant les yeux sur les cons�quences de ses positions en mati�re de sant� publique, HIDALGO se rend complice de l'�pid�mie de Sida". C'est un communiqu� d'"Act Up Paris" !
Vous voyez bien, on a pris cela pour un d�rapage, mais, en m�me temps, je ne peux pas l'accepter. Quand des gens s'expriment de cette mani�re, il ne s'agit pas d'une prise de position, mais d'injures publiques. Je t�moigne � Anne, une nouvelle fois, ma solidarit� face � ces attaques. Vous pouvez en penser ce que vous voulez, voil� ma position !
Vous avez oubli� une chose, mais vous n'�tes pas membre de la 6e Commission, entre 2000 et 2002, les subventions pour les associations oeuvrant en faveur des malades atteints du Sida ont augment� de 40 %. On ne peut pas augmenter chaque ann�e de 40 %. Pour 2003, mes cr�dits sont identiques � ceux de l'an dernier. Ceci �tant dit, pour vous montrer que nous ne faisons pas de discrimination, � enveloppe constante et selon les recommandations faites � l'Ex�cutif, je red�ploierai.
Je r�ponds � Mme RENSON que les informations � caract�re m�dical, c'est la responsabilit� de la Direction g�n�rale de la Sant�. 72.000 euros donn�s par la Direction g�n�rale de la Sant� � une association comme "Act Up", c'est notoirement insuffisant. Vous voudriez me proposer de donner plus que l'Etat, dans un domaine qui n'est pas le n�tre. Je suis fier de mon budget de lutte contre le Sida. J'en suis tr�s fier. Nous avons men� des actions. La campagne actuelle que nous menons �galement de pr�vention et d'affichage, nous l'avons continu�e malgr� les retraits de l'Etat. Nous sommes extr�mement pr�occup�s dans ce domaine comme dans d'autres, comme celui de la toxicomanie, par les reculs de l'Etat. En tout cas, je crois que nonobstant les explications que je vous ai fournies, vous conviendrez qu'il n'y a sans doute qu'un malentendu entre nous, un probl�me d'�clairage. Je vous demande de retirer votre amendement et de voter avec enthousiasme les 32.000 euros. C'est un premier acte... up !
(Applaudissements sur les bancs du groupe communiste).
Mme C�cile RENSON. - Je voudrais la parole, Madame la Pr�sidente.
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Je voudrais me tourner d'abord vers Mme DUBARRY pour lui demander si elle accepte de retirer son amendement qui tendait � augmenter la subvention � hauteur de 90.000 euros.
Mme V�ronique DUBARRY. - Je vous remercie, Madame la Pr�sidente.
Que les choses soient claires. Il est hors de question pour le groupe "Les Verts" de cautionner quelque injure que ce soit � l'encontre de qui que ce soit. C'est le premier point.
Second point : les explications et le mea culpa parisien de M. LHOSTIS sont tout � fait convaincants sur la coquille dans le projet de d�lib�ration et le fait qu'il le prenne totalement � sa charge.
M. Alain LHOSTIS, rapporteur. - Retirez le mot "mea culpa" parisien. Vous savez que mon acte de contrition, jamais !
Mme V�ronique DUBARRY. - C'�tait malvenu, j'en suis consciente. Quant � l'enthousiasme pour voter le projet de d�lib�ration, M. LHOSTIS sait � quel point nous savons en faire preuve et donc effectivement, je retire mon amendement ; nous voterons cette subvention en l'�tat.
Je vous remercie.
M. Alain LHOSTIS, rapporteur. - Merci, merci.
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Madame RENSON, vous avez la parole.
Mme C�cile RENSON. - Il me semble que M. LHOSTIS n'a pas bien compris ce que je voulais dire, ni ce que sont les traitements difficiles subis par ces patients. Je ne voudrais pas que l'on fasse un proc�s d'intention au Gouvernement actuel. Je voudrais rappeler que c'est Mich�le BARZACH qui, la premi�re, s'est pr�occup�e de la politique de r�duction des risques. Les E.M.I.P.S. datent de la mandature pr�c�dente.
Enfin, en ce qui concerne mon attachement aux malades trait�s pour le Sida, il me semble que j'en ai soign�s et trait�s depuis longtemps et que je les connais bien. En ce qui concerne "Action et Traitement", j'�tais la seule � me rendre aux portes ouvertes, l'ann�e derni�re.
Monsieur LHOSTIS, je vous en prie, revenez sur ce que vous avez dit en ce qui concerne la droite qui ne conna�trait rien au Sida et, en plus, je ne voudrais pas que ce d�bat tourne � une discussion entre "Act Up" et Mme HIDALGO par personne interpos�e.
M. Alain LHOSTIS, rapporteur. - Les critiques contre la droite ont �t� mod�r�es. Si vous voulez, je peux en rajouter un peu. Vraiment, vraiment vous m'y poussez. Enfin non je n'en dirai pas plus !
Mme Anne HIDALGO. - Un petit peu !
M. Alain LHOSTIS, rapporteur. - Vous devriez reconna�tre que vous venez de d�couvrir des vertus � "Act Up" et je m'en suis r�joui. Cela restera dans les annales.
Mme C�cile RENSON. - C'est facile !
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Nous passons au vote.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration ASES 24 G.
Qui est favorable � cette subvention ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2003, ASES 24 G).

Février 2003
Débat
Conseil général
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