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4 - 2003, DAEE 7 G - Avenant 2003 à la convention d'objectifs entre le Département de Paris et le Comité d'expansion économique de Paris (Paris-Développement) prévoyant le versement d'une subvention de fonctionnement de 1.860.000 euros au titre de l'exercice 2003


Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration DAEE 7 G portant attribution d'une subvention de fonctionnement de 1,86 million d'euros et autorisant la signature d'un avenant � la convention d'objectifs entre le D�partement et le Comit� d'expansion �conomique de Paris (Paris-D�veloppement).
Mme Isabelle GUIROUS-MORIN a la parole.
Mme Isabelle GUIROUS-MORIN. - Merci.
Juste un mot. Tout en soulignant que le Comit� d'expansion �conomique, dont je suis membre du Conseil d'administration, a r�organis� ses activit�s de mani�re efficace et op�rationnelle, qu'il a favoris� la cr�ation de p�pini�res d'entreprises et d'incubateurs de fa�on satisfaisante, g�n�rant ainsi des cr�ations d'emploi.
Je m'�tonne n�anmoins que la Ville ait d� augmenter sa contribution de 260.000 euros alors que nos partenaires priv�s se font d�sirer, quand bien m�me ces efforts se font globalement au profit d'une relance de leurs activit�s.
Si la C.C.I. a contribu� par des apports en nature, ce dont nous nous f�licitons, peut-�tre aurait-elle pu faire un effort �galement en mati�re d'investissements.
Ce sont des questions que je mets au d�bat.
Merci.
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Merci de votre clart� et de votre bri�vet�.
M. Alain LE GARREC a la parole.
M. Alain LE GARREC. - Merci, Madame la Pr�sidente.
Le 8 juillet 2002, notre Conseil adoptait une convention d'objectifs liant le D�partement et le Comit� d'expansion �conomique de Paris, commun�ment appel� "Paris-D�veloppement". Le projet de d�lib�ration en rappelle d'ailleurs les grandes lignes, j'en dirai deux mots : amplifier l'aide � la cr�ation et au d�veloppement d'entreprises de haute technologie (objectif d'ailleurs de "Paris-Technop�le), accro�tre sa capacit� � accompagner les projets d'implantation par le renforcement de son service d'accueil.
L'incubateur, les quatre p�pini�res, plus la fonction d'accueil appel�e maintenant "Paris-Implantation" recueillent 60 % du budget d�volu � "Paris-D�veloppement".
A l'origine, en 1996, la Chambre de commerce et d'industrie de Paris devait y contribuer � hauteur de 50 % et en assurer la pr�sidence en alternance avec le D�partement. Depuis cette nouvelle convention, la C.C.I.P. participe � hauteur, grosso modo, de 15 % et assume la vice-pr�sidence, ce qui permet une plus grande continuit�. Je ne crois pas que la C.C.I.P. cherche � se d�sengager, ce qui serait d'ailleurs assez incompr�hensible. Je crois que la Chambre de commerce, qui f�te cette ann�e son bicentenaire, doit faire face � des charges structurelles de plus en plus lourdes, notamment des charges li�es aux multiples b�timents prestigieux qu'elle conserve dans la Capitale, b�timents qui ne sont peut-�tre plus d'ailleurs en concordance avec ses objectifs, du moins avec ses moyens.
Je remarque - et c'est la premi�re fois depuis 1997 - qu'un projet de d�lib�ration traitant de "Paris-D�veloppement" nous dresse une liste des diff�rents projets avec le co�t en regard.
Je vais donc en souligner deux pour ne pas �tre trop long : prospection et suivi de projets internationaux, et communication et promotion.
La Ville de Paris et l'agglom�ration parisienne �taient toujours tr�s absentes �s-qualit�s dans les diff�rents salons internationaux. Je ne dis pas par-l� que quelques adjoints ne se d�pla�aient pas, mais la Ville de Paris, avec ce qu'elle repr�sente en termes de capacit� d'accueil industriel, de ville universitaire, de laboratoires de recherche, de main d'?uvre tr�s qualifi�e, elle, ne se d�pla�ait pas, ou alors � titre priv� et dispers�.
Je n'ai rien, bien au contraire, contre l'image culture, divertissement et tourisme � Paris, mais avec son agglom�ration elle est au c?ur de l'Europe, elle repr�sente nos atouts en mati�re d'implantations industrielles de haute technologie et ses atouts sont, comme chacun le sait, consid�rables, mais cette image-l�, il nous faut aussi maintenant la v�hiculer.
Cette nouvelle image, ces nouveaux objectifs impliquent communication et promotion et si les budgets paraissent cons�quents ils ne sont rien ou tr�s peu de choses par rapport � ce qui se d�veloppe � Londres, Milan, Barcelone, Berlin et j'en oublie.
Je crois donc que nous allons dans la bonne direction, celle de faire conna�tre Paris diff�remment, celle de d�cliner ses nombreux atouts. Il est �vident que nous entrons dans une zone de turbulences et je crois que nous devons en profiter pour accentuer nos diverses repr�sentations puisque cela risque d'�tre dor�navant plus difficile.
Je formulerai, Madame la Pr�sidente, deux souhaits :
- le premier serait d'avoir une communication sur les activit�s internationales de la Ville de Paris qui inclue la mani�re dont Paris est ressenti hors de nos fronti�res ;
- le deuxi�me souhait serait que les diff�rentes repr�sentations commerciales et industrielles �trang�res localis�es � Paris soient invit�es � l'H�tel de Ville � un forum annuel sous l'�gide de "Paris-D�veloppement".
Nous voterons ce projet de d�lib�ration et je vous en remercie.
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Je donne la parole � Christian SAUTTER pour r�pondre aux orateurs.
M. Christian SAUTTER, vice-pr�sident, au nom des 1�re et 2e Commissions. - Madame la Pr�sidente, nous parlons de "Paris-D�veloppement" qui, comme l'ont tr�s bien dit aussi bien Mme GUIROUS-MORIN que M. LE GARREC est, sous une appellation plus flatteuse, le Comit� d'expansion du D�partement de Paris. C'est donc une institution qui est pleinement l�gitime. On peut simplement regretter qu'elle ait �t� cr��e relativement tard, car je crois que cela remonte � 1998.
Ce Comit� a �t� cr�� en relation, et j'y insiste, en bonne harmonie, avec la Chambre de commerce et d'industrie de Paris et, contrairement � l'impression que donnent les chiffres que Mme GUIROUS-MORIN a cit�s, la Chambre de commerce et d'industrie de Paris a suivi, avec ses capacit�s que M. LE GARREC a rappel�es, l'accroissement tr�s important des moyens, je crois de l'ordre de 30 % entre 2000 et 2002. Simplement, les concours de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris ne sont pas que des concours financiers, elle apporte, si je puis dire, des moyens en nature et vous le savez bien, Madame GUIROUS-MORIN, puisque vous suivez avec beaucoup d'attention les travaux de "Paris-D�veloppement". Ainsi, r�cemment, la Chambre de commerce et d'industrie de Paris a fourni une demi-trav�e de la Bourse de commerce o� "Paris-D�veloppement" est implant�e, ainsi qu'un certain nombre d'agents qui ont �t� mis � disposition, ce qui est co�teux pour la Chambre de commerce et extr�mement pr�cieux pour "Paris-D�veloppement".
Donc, m�me si le d�s�quilibre entre les contributions du D�partement de Paris et de la Chambre de commerce existe - qui est, si je puis dire, refl�t� par le fait que la pr�sidence est exerc�e maintenant en permanence par la Ville de Paris et la vice-pr�sidence par la Chambre de commerce - je puis dire que nous travaillons dans un excellent climat constructif et nous le faisons dans deux directions, comme cela a �t� rappel� :
- d'une part, attirer des investisseurs �trangers pour qu'ils cr�ent des emplois, le plus souvent qualifi�s, sur Paris ;
- et d'autre part, d�velopper une cha�ne d'accueil (incubateurs, p�pini�res) pour les entreprises de haute technologie.
"Paris-D�veloppement" joue aussi un r�le significatif pour mettre en relation les diff�rents partenaires des hautes technologies et je voudrais citer l'exp�rience r�ussie des "Matinales" de "Paris-Technop�le" ; ce sont des rencontres qui ont lieu une fois par mois � la Bourse - c'est � la Bourse tout court, pas � la Bourse de commerce - o� une centaine de nouveaux chefs d'entreprise et un certain nombre d'investisseurs ou de partenaires des nouvelles entreprises de haute technologie se rencontrent et �changent avec profit.
Ce que je voudrais dire pour terminer, et M. LE GARREC y a insist� tr�s fortement, c'est que les moyens, m�me apr�s la hausse de 30 % qui a �t� accord�e en 2002 (le budget 2003 est le m�me, grosso modo, que le budget 2002) sont tr�s inf�rieurs � ce que des villes comme Lyon - sans parler de Barcelone ou de Londres - consacrent � leur d�veloppement �conomique.
Donc, nous avons essay�, avec le concours de l'�quipe de "Paris-D�veloppement" et notamment de son directeur g�n�ral, Hubert DUAUT, de faire au mieux. Comme dirait M. GOASGUEN, nous cherchons � d�penser mieux, faute de pouvoir d�penser beaucoup plus au service de l'emploi � Paris.
J'en termine pour dire que l'id�e d'organiser un forum annuel qui a �t� avanc�e par M. Alain LE GARREC, qui permettrait � l'H�tel de Ville ou autour de l'H�tel de Ville, anim� par "Paris-D�veloppement", de cr�er une sorte de d�bat avec les entreprises �trang�res pr�sentes � Paris - je crois que c'est l'id�e que M. Alain LE GARREC a avanc�e - me para�t une excellente id�e que l'on va creuser. Je pense que toutes les entreprises ressentent ce besoin d'interlocuteurs, de soutien, d'�change et, cette proposition, nous allons y r�fl�chir pour 2003 ou, au pire, pour 2004.
(Applaudissements sur les bancs des groupes socialiste et radical de gauche, du Mouvement r�publicain et citoyen, communiste et "Les Verts").
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Merci.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAEE 7 G.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2003, DAEE 7 G).

Février 2003
Débat
Conseil général
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