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8 - I - Question du groupe socialiste et apparentés.



QOC 97-1001 Question de MM. Michel CHARZAT, Bertrand BRET et des membres du groupe socialiste et apparent�s � M. le Pr�sident du Conseil de Paris, si�geant en formation de Conseil g�n�ral, concernant les projets d'extension des coll�ges Jean-Baptiste-Cl�ment et Henri-Matisse (20e).
M. Philippe LAFAY, pr�sident. - La premi�re question de MM. CHARZAT, BRET et des membres du groupe socialiste et apparent�s concerne les projets d'extension des coll�ges Jean-Baptiste-Cl�ment et Henri-Matisse dans le 20e.
En voici la teneur :
" MM. Michel CHARZAT, Bertrand BRET et les membres du groupe socialiste et apparent�s attirent de nouveau l'attention de M. le Pr�sident du Conseil de Paris, si�geant en formation de Conseil g�n�ral, sur des projets d'extension des coll�ges Jean-Baptiste-Cl�ment, rue Henri-Chevreau, et Henri-Matisse, rue Vitruve (20e).
Dans les deux cas, il s'agit de projets dont la r�alisation est reconnue comme une n�cessit� absolue tant par les services du D�partement que par ceux de l'Acad�mie. Des �tudes de faisabilit� ont �t� lanc�es depuis longtemps. Ces projets d'extension ont �t� inscrits dans le programme d'action scolaire du Maire de Paris et pr�sent�s publiquement en s�ance du Conseil de Paris.
Or, dans les deux cas, ces projets sont toujours gel�s et leur r�alisation bloqu�e.
Les enfants scolaris�s dans ces �tablissements sont les premiers � subir les effets nuisibles des engagements non respect�s.
Cette situation suscite un tr�s vif m�contentement de l'ensemble de la communaut� scolaire des deux �tablissements.
Aussi, MM. Michel CHARZAT, Bertrand BRET et les membres du groupe socialiste et apparent�s demandent-ils � M. le Pr�sident du Conseil de Paris, si�geant en formation de Conseil g�n�ral, les dispositions qu'il entend prendre pour la mise en oeuvre urgente des deux projets �voqu�s. "
La parole est � M. HUBIN.
M. Jean-Philippe HUBIN, vice-pr�sident. - Les coll�ges Jean-Baptiste-Cl�ment et Henri-Matisse dans le 20e arrondissement connaissent l'un et l'autre des difficult�s de fonctionnement n�cessitant l'extension de leurs b�timents respectifs. Ces extensions n'ont pas �chapp� � l'attention de la Ville de Paris et nous avons fait des �tudes sur le sujet.
La situation est quand m�me un peu plus compliqu�e que ne le pensent les signataires de la question.
Concernant le coll�ge Jean-Baptiste-Cl�ment, un premier projet a du �tre abandonn� car il s'est r�v�l� tr�s complexe et d'un co�t disproportionn� avec l'objectif � atteindre. C'est pourquoi nous avons cherch� une solution architecturale moins contraignante, susceptible de r�pondre au besoin d'accueil et �conomiquement acceptable.
Cette solution consisterait � construire un b�timent modulaire sur la parcelle 20, rue Henri-Chevreau, propri�t� de l'O.P.A.C. Elle a fait l'objet d'une �tude qui sera prochainement soumise � l'avis de l'Acad�mie et de la communaut� scolaire.
Parall�lement, la Ville a engag� la proc�dure d'acquisition de la parcelle qui appartient � l'O.P.A.C. et, dans ces conditions, si l'ensemble des partenaires du syst�me �ducatif accepte la solution propos�e, le dossier pourrait aboutir � moyen terme.
Pour ce qui concerne le coll�ge Henri-Matisse, l'extension des b�timents a jusqu'� pr�sent �t� envisag�e sur un terre-plein faisant partie du domaine public de la voirie. La mise en oeuvre de cette solution n�cessite un r�am�nagement de la place et un red�ploiement des �tals d'un march� forain bi-hebdomadaire. Elle se heurte � l'opposition r�solue des associations locales de riverains et des commer�ants.
Aussi, devant l'urgence une solution architecturale ne comportant qu'une emprise de quelques dizaines de m�tres carr�s sur le march� a �t� �tudi�e. Cette solution n�cessite de r�duire sensiblement le programme de locaux neufs et d'accepter un b�timent en emprise sur la cour. Elle fera l'objet d'un examen concert� avec l'Acad�mie et la communaut� scolaire. Si elle �tait favorablement accueillie le dossier pourrait �tre men� � son terme dans des d�lais raisonnables.
Tout cela pour rassurer les questionneurs et leur dire que ces deux dossiers ne sont pas du tout oubli�s par la Ville de Paris.
M. Philippe LAFAY, pr�sident. - Merci, Monsieur HUBIN.
Th�oriquement, il n'y a pas d�bat, Monsieur BRET... soyez bref alors...
M. Bertrand BRET. - Je vous remercie, Monsieur le Pr�sident, de m'autoriser � r�pondre dans le cadre fix� par notre r�glement.
J'ai �cout� avec beaucoup d'attention les r�ponses formul�es par notre coll�gue. Il n'y avait pas de solution simpliste. Je le lui accorde bien volontiers, ce sont des dossiers complexes qui existent pour les deux depuis plus de cinq ans.
Donc, je prends avec beaucoup d'attention le fait qu'une fois de plus vous nous ramenez � de nouvelles �tudes alors que les choses apparaissent comme d'une urgente n�cessit� reconnue tant par les services de l'Acad�mie que par ceux de la Ville, surtout par la communaut� scolaire elle-m�me.
Je prends notamment l'exemple du coll�ge Henri-Matisse. Tr�s concr�tement, ce coll�ge, Monsieur le Pr�sident charg� des Affaires scolaires et cher coll�gue, n'a pas de pr�au. C'est dire qu'il y a l� 500 �l�ves qui, qu'il vante, qu'il neige, qu'il fasse moins 10 degr�s, se retrouvent sans abri sous la pluie, la neige et le froid pendant les p�riodes dites de r�cr�ation ou entre midi et la reprise des cours !
Quelle solution apportez-vous alors que le projet d'extension a �t� d�cid� il y a de cela quatre ans, qu'un permis de construire a �t� d�livr�, qu'un architecte a �t� d�sign�, que le financement a �t� d�bloqu� et que vous allez lancer de nouvelles �tudes.
Je ne doute pas que le D�put� de cette circonscription, par ailleurs adjoint charg� des quartiers sensibles, appr�ciera. Je parle l� de notre coll�gue M. Didier BARIANI !
Une nouvelle fois, vous lancez de nouvelles �tudes concernant le devenir de ces 400 �coliers et par l� m�me des 400 familles qui en d�pendent, au coeur de sa circonscription !
Pour notre part, nous ferons passer le message aupr�s de ces familles concern�es vous pouvez compter sur nous !
(Applaudissements sur les bancs des groupes socialiste, communiste et du Mouvement des citoyens).
M. Philippe LAFAY, pr�sident. - M. GOASGUEN veut dire un mot. Je lui donne la parole.
M. Claude GOASGUEN. - Monsieur BRET, si vous faites passer le message aux familles concern�es, faites-le passer compl�tement car je voudrais dire que, de ce point de vue, vous avez largement contribu� � entra�ner un ralentissement des processus, puisque sur le coll�ge Henri-Matisse, ce qui avait �t� d�cid� a �t� remis en cause par la mairie d'arrondissement une fois �lue et que comme nous n'avons pas remis en cause la l�galit� r�publicaine qui vous avait �lu, cela a entra�n� un ralentissement.
J'ai re�u personnellement d�s la rentr�e les repr�sentants du coll�ge Henri-Matisse. Vous �tiez pr�sent et M. CHARZAT �galement. Nous nous sommes entendus sur un processus � mettre en place.
Alors, il ne faudrait pas accuser les chiens d'avoir la gale quand soi-m�me on leur donne la maladie ! Et pour ce ralentissement, c'est vous, pas nous !
(Applaudissements sur les bancs des groupes " Rassemblement pour Paris " et " Paris-Libert�s ").
M. Bertrand BRET. - Monsieur le Pr�sident...
M. Philippe LAFAY, pr�sident. - Nous arr�tons l� le d�bat !
M. Pierre CASTAGNOU. - M. BRET a �t� mis en cause...
M. Claude GOASGUEN. - Vous aussi vous nous avez mis en cause !
M. Philippe LAFAY, pr�sident. - Nous passons � la question suivante.
M. Bertrand BRET. - Non, attendez...
M. GOASGUEN n'est pas vice-pr�sident charg� des Affaires scolaires du Conseil g�n�ral !
M. Claude GOASGUEN. - Non, mais M. GOASGUEN conna�t un peu les Affaires scolaires et c'est lui qui vous re�oit de temps en temps pour discuter des probl�mes de l'arrondissement !
M. Philippe LAFAY, pr�sident. - L'incident est clos. Nous passons � la deuxi�me question de M. LHOSTIS...
M. Bertrand BRET. - Un mot, Monsieur le Pr�sident, juste un mot...
M. Philippe LAFAY, pr�sident. - Non, non, nous passons � la deuxi�me question orale.
M. Bertrand BRET. - Si M. BARIANI avait agi diff�remment, on n'en serait pas l� !

Mars 1997
Débat
Conseil général
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