M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant aux voeux pr�sent�s dans la 4e Commission. Le voeu n� 40 ayant �t� d�battu tout � l'heure. Il s'agit du n� 38 d�pos� par Mme ANTIER.
La parole est � M. BENESSIANO.
M. Herv� BENESSIANO. - Merci, Monsieur le Maire.
La pr�sence de polluants volatils a �t� relev�e dans certaines cr�ches de province comme l'a relat�e la presse. Nous demandons quelles sont les mesures de polluants volatils qui sont r�alis�es dans les cr�ches parisiennes ? A d�faut de tels contr�les au sein des �tablissements, nous demandons que soit cr�� un Observatoire charg� de mener une �tude sur la qualit� de l'air dans les �tablissements de la Petite enfance � Paris. Dans le m�me esprit de protection de la sant� des enfants, nous avons d�j� demand�, je vous le rappelle, une �tude �pid�miologique des bronchiolites.
Les chefs de service en pneumo-p�diatrie sont pr�ts � la mener. La qualit� de l'air que respirent les b�b�s en cr�che doit �tre �valu�e aussi bien sur le plan des toxiques que sur le plan microbien d'autant que l'on conna�t la plus grande fr�quence en collectivit� des �pid�mies en pneumocoques � virus respiratoires, source de bronchiolites.
Cette �tude �pid�miologique pourrait �tre corr�l�e avec une �tude de protocole th�rapeutique en partenariat avec l'Assistance publique. D�s lors Paris, avec ce v?u, pourrait s'enorgueillir d'une v�ritable politique de pr�vention des pathologies respiratoires de l'enfant en recrudescence chaque ann�e.
C'est la raison pour laquelle nous pr�sentons le v?u en question sur la pr�vention des pathologies respiratoires de l'enfant.
M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - Merci.
M. CONTASSOT a la parole pour r�pondre et donner son avis.
M. Yves CONTASSOT, adjoint. - Malgr� l'int�r�t que je trouve sur le fond � votre demande, je crois que ce v?u n'est pas recevable en l'�tat, car ce type d'�tudes est du ressort tout � fait explicite d'AIRPARIF, qui doit pouvoir mener une suite d'�tudes notamment sur des lieux tels que les cr�ches, dans le cadre des missions qui sont les siennes. Je ne vois pas que l'on ait besoin de recr�er un observatoire sp�cifique pour ce faire.
Dans le cas contraire, il faudrait recr�er un observatoire � chaque fois qu'on veut mener une �tude sur tel ou tel type de solution.
Je crois que malheureusement la structure n'est pas la bonne. Je pense que c'est dans le cadre d'AIRPARIF que nous aurons � en d�battre.
Je souhaite que vous retiriez votre v?u. Ce n'�tait pas la bonne structure qui �tait propos�e.
M. Herv� BENESSIANO. - Sur la r�ponse que vient de faire M. CONTASSOT le plus simple est de le retirer plut�t que de le rejeter pour une raison technique.
M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - Ce v?u est retir�.