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63 - 2002, DAC 169 - Proposition de suppression de la bourse de séjour à la Casa Velazquez à Madrid et de création de bourses ponctuelles d'aide à la réalisation et à la diffusion de projets d'arts visuels à Paris


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration DAC 169 concernant la proposition de suppression de la bourse de s�jour � la Casa Velazquez � Madrid. - Cr�ation de bourses ponctuelles d'aide � la r�alisation et � la diffusion de projets d'arts visuels � Paris.
Mme MAC� de L�PINAY a la parole.
Mme H�l�ne MAC� de L�PINAY. - Merci, Monsieur le Maire.
Vous nous faites, Monsieur le Maire, la proposition de supprimer la bourse de s�jour � la Casa V�lazquez que la Ville accorde depuis longtemps � un artiste parisien. Cette bourse a donn� la chance � de nombreux artistes de travailler dans des conditions de tranquillit� favorables � la cr�ation et aussi d'enrichir leur art au contact de la civilisation et des paysages espagnols. J'ajoute que l'artiste, choisi par la Ville, voyait traditionnellement sa bourse reconduite par le Minist�re charg� de l'Enseignement sup�rieur. Par cons�quent, il passait deux ans � Madrid.
Alors que nous devrions �tre en train de choisir le candidat parisien, sans concertation avec l'Acad�mie des beaux-arts ni avec la direction de la Casa V�lazquez pr�tes � �tudier une convention avec la Ville, vous proposez de supprimer cette bourse. L'expos� des motifs invoque l'absence de repr�sentants de la Ville dans le jury. Ceci est manifestement faux puisqu'un conservateur de la Ville assiste depuis plusieurs ann�es au jury qui s�lectionne les trois noms soumis � la Direction des Affaires culturelles.
Vous proposez d'affecter le montant de la bourse � de nouvelles bourses qui seraient vers�es � de jeunes artistes parisiens. Aucune pr�cision sur les conditions d'attribution de ces bourses.
Compte tenu du flou de ce projet de d�lib�ration, me semble-t-il r�dig� � la h�te, compte tenu de l'absence de concertation avec nos partenaires de la Casa V�lazquez, je vous demande de bien vouloir retirer ce projet de l'ordre du jour. Si vous ne le faisiez pas, notre groupe voterait, bien s�r, contre ce projet.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - La parole est � M. GIRARD.
M. Christophe GIRARD, adjoint, au nom de la 9e Commission. - Dans ce dossier comme dans d'autres, j'�coute attentivement les experts de la Direction des Affaires culturelles. Quand ces derniers m'expliquent que, depuis des ann�es, un certain nombre de prix ou de bourses ne sont pas forc�ment tout � fait justifi�s parce qu'ils ne sont l� que par habitude. Quand ils m'expliquent qu'il appara�t n�cessaire - enfin peut-�tre et, en 9e Commission, nous pourrons en d�battre et �couter tous les avis -, de r�former et de mettre davantage de transparence et d'innovation, ainsi qu'une meilleure r�partition, alors je suis l'avis qui m'est donn�.
Je pense que l'�lu ne doit pas, � tout prix, imposer son point de vue personnel. Les experts de la D.A.C., pour la plupart, sont ici depuis tr�s longtemps. J'�coute leur avis.
Fort de ces avis, je prends ma d�cision. Mais j'�coute leur avis d'abord. Il me semble que c'est leur r�le. Dans ce dossier, j'ai suivi les recommandations des experts.
M. Philippe S�GUIN. - Nous souhaiterions pouvoir partager la connaissance de M. l'Adjoint sur l'avis des experts. M. l'Adjoint nous en a dit trop ou pas assez. Expliquez-nous pourquoi la Casa V�lazquez n'est plus un endroit idoine pour y envoyer l'un de nos boursiers.
M. Christophe GIRARD, adjoint, rapporteur. - Je veux bien r�pondre � M. S�GUIN. Il n'y a absolument rien � cacher.
Sans entrer dans des pol�miques de proc�dure ou des pol�miques qui, moi, me d�passent et qui sont sans doute politiciennes, il semblait juste de pouvoir attribuer cette ligne de cr�dit � d'autres prix plus municipaux. La Direction des Affaires culturelles va nous adresser un certain nombre de propositions, que je pourrais soumettre en 9e Commission, dans laquelle si�gent, je vous le rappelle, aussi bien des repr�sentants de la majorit� que des repr�sentants de l'opposition.
Pour ce prix sp�cifique, la Ville a trop peu de poids face � l'Etat (un seul membre de la Ville face � une dizaine de membres de l'Etat).
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAC 169.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2002, DAC 169).

Juin 2002
Débat
Conseil municipal
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