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121 - QOC 2002-420 Question de Mme Dominique BAUD et des membres du groupe "Rassemblement pour la République et apparentés" à M. le Préfet de police à propos des nouveaux horodateurs signalant le paiement par pièces


Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - La question suivante de Mme Dominique BAUD est relative aux nouveaux horodateurs.
Mme Dominique BAUD. - Monsieur le Pr�fet de police, Madame le Maire, il existait avant des horodateurs � pi�ces et des horodateurs � carte, mais il fallait se trouver � proximit� pour d�couvrir � quel appareil l'automobiliste honn�te, soucieux de payer son stationnement, allait �tre confront�.
Aujourd'hui, un signalement en hauteur indique de loin les horodateurs qui acceptent le paiement par pi�ces. Si cela me para�t int�ressant et pratique pour cet automobiliste honn�te et soucieux de payer son stationnement, cela m'inqui�te quand on conna�t la c�l�rit� des petits roumains et autres casseurs qui aujourd'hui n'auront m�me plus besoin de chercher leur "victime". Elle leur est indiqu�e de loin. Que peut en penser ce m�me automobiliste honn�te et soucieux de payer son stationnement et qui peut craindre que ses scrupules servent une autre cause que celle pr�vue ?
C'est pourquoi, je vous demande, Monsieur le Pr�fet de police, les raisons qui ont conduit � de telles installations.
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Monsieur le Pr�fet, vous avez la parole.
M. LE REPR�SENTANT DU PR�FET DE POLICE. - Le Conseil de Paris est seul habilit� � fixer le montant des tarifs et les modalit�s du stationnement payant mis en ?uvre dans la Capitale, les services du Maire de Paris �tant, pour leur part, charg�s de g�rer ou conc�der le syst�me choisi par cette Assembl�e.
Les services du Pr�fet de police n'ont pour r�le, dans ce domaine, que d'assurer la surveillance et la r�pression des infractions au r�gime de stationnement payant d�cid� par le Conseil de Paris.
Le choix des appareils, leur entretien, leur signalisation rel�vent enti�rement du libre choix des services municipaux concern�s.
Le pillage des horodateurs � pi�ces est le fait de bandes organis�es n'h�sitant pas � exploiter pour commettre leurs m�faits, des mineurs d'origine roumaine pour la plupart.
Les services de police et tout particuli�rement ceux de la Direction de la Police urbaine de proximit� sont fortement impliqu�s dans la lutte au quotidien contre les pillages d'horodateurs.
Ce ph�nom�ne est essentiellement trait� par les Brigades anti-criminalit� des arrondissements et des secteurs, ainsi que par la Brigade anti-criminalit� de nuit.
Ainsi, depuis le d�but de l'ann�e 2002, 1.254 individus ont �t� interpell�s, dont 1.237 mineurs.
La Direction de la Police urbaine de proximit� poursuivra ces actions tant que les horodateurs � pi�ces susceptibles d'�tre la cible des d�linquants, continueront � �tre implant�s dans la Capitale.
A cet �gard, seule la neutralisation progressive du syst�me de paiement par pi�ces et son remplacement par des modes de paiement informatique constitue une parade efficace � ce type de d�linquance.
Mme Dominique BAUD. - Je renouvellerai ma question au Maire de Paris la prochaine fois.

Juin 2002
Débat
Conseil municipal
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