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72 - 2002, SGRI 32- Autorisation à M. le Maire de Paris de signer un marché sur appel d'offres en vue de la fourniture de prestations de service concernant l'organisation du Congrès de l'unification de la Fédération mondiale des cités unies (F.M.C.U.) et de l'Union internationale des pouvoirs locaux (I.U.L.A.) du 2 au 5 mai 2004 au Palais des congrès de Paris


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons au dossier SGRI 32 autorisant M. le Maire de Paris � signer un march� sur appel d'offres en vue de la fourniture de prestations de service concernant l'organisation du Congr�s de l'unification de la F�d�ration mondiale des cit�s unies (F.M.C.U.) et de l'Union internationale des pouvoirs locaux (I.U.L.A.) du 2 au 5 mai 2004 au Palais des congr�s de Paris.
Je donne la parole � Mme BERTRAND.
Mme Genevi�ve BERTRAND. - Merci, Monsieur le Maire.
La tenue � Paris, au d�but du mois de mai 2004, du Congr�s qui doit consacrer l'unification des deux grandes organisations de collectivit�s locales � champ plan�taire ne peut que rencontrer la faveur du groupe Union pour la d�mocratie fran�aise.
Cette offre du Maire de Paris de tenir, dans notre ville, un Congr�s aussi important que symbolique avec ces 3.000 � 4.000 participants venant de 80 pays, donne � la Ville de Paris un r�le � sa juste place sur la sc�ne internationale.
D�sormais, les relations internationales ne sont plus r�serv�es aux seuls Etats et gouvernements. La facilit� des transports internationaux ajout�e � l'efficacit� des actions men�es par de multiples collectivit�s locales envers d'autres villes et r�gions du monde conduisent � reconna�tre la valeur de la diplomatie de proximit�.
De m�me que les assembl�es parlementaires revendiquent d�sormais le concept et les moyens d'une diplomatie parlementaire, les villes qui en ont la volont� et les moyens notamment techniques sont fond�es � exercer et � faire valoir leur r�le qui ne doit en rien �videmment entamer les missions qui rel�vent du Minist�re des Affaires �trang�res.
D'ailleurs, en ce moment, des associations de plus en plus nombreuses pr�conisent des sortes de service volontaire international ou service humanitaire international pendant l'ann�e rendue vacante et disponible par la suppression du service national.
Et pour favoriser l'accomplissement de cet app�tit de conna�tre le reste du monde, non pas en voyages �ph�m�res mais en insertion profonde, quel meilleur r�seau que celui des villes reli�es � l'avenir dans un maillage unifi�.
Pour toutes ces raisons, Monsieur le Maire, vous avez le soutien du groupe Union pour la d�mocratie fran�aise dans vos entreprises de renforcement et de visibilit� du r�le de la Ville de Paris dans la sph�re internationale.
Pour autant, nous nous interrogeons sur le montant estim� du co�t de l'op�ration. Vous nous communiquez un co�t �valu� � 4.400.000 euros. C'est un chiffre consid�rable si nous le rapportons � un �quivalent cr�ches ou un �quivalent logements de chercheurs et �tudiants �trangers.
Toutefois, si vous pr�voyez pouvoir amortir un tel co�t, nous vous serions reconnaissants de nous donner les �l�ments d'appr�ciation qui nous permettront de soutenir compl�tement votre initiative.
Merci, Monsieur le Maire.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - M. SCHAPIRA a la parole.
M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, au nom de la 9e Commission. - Je remercie Mme BERTRAND pour son intervention car elle va dans le sens de notre effort en mati�re de diplomatie des villes et du r�le que vont avoir les villes dans ce si�cle qui commence, cela ayant �t� act� notamment par le Secr�taire g�n�ral des Nations Unies au mois de mai l'ann�e derni�re.
Pour autant, ce Congr�s d'unification que toutes les villes, tous les maires, toutes les autorit�s locales � travers le monde attendent, que ce soit les plus grandes villes du monde, les villes moyennes mais aussi les petites villes, sera un moment important du r�le des villes.
Je suis enti�rement d'accord avec ce que vous avez dit.
Sur le co�t du Congr�s, ce qu'on a propos� est simplement une fourchette haute et, � mon avis, les choses peuvent �videmment �voluer � la baisse. Cela d�pendra d'un certain nombre de param�tres.
C'est vrai qu'on attend � peu pr�s 2.500 � 3.000 congressistes, peut-�tre plus, 700 accompagnateurs, et nous aurons au Palais des Congr�s une exposition professionnelle d'environ 15.000 m�tres carr�s.
Les recettes de ce Congr�s seront li�es d'une part aux droits d'inscription et d'autre part � la location de ces espaces professionnels.
L'objet du projet de d�lib�ration est d'ouvrir ce march� pour s�lectionner un op�rateur de congr�s qui s'occupera de la logistique. C'est uniquement de cela dont il s'agit, c'est un march� unique.
Je souscris totalement � tout ce que Mme BERTRAND a dit en pr�ambule de son intervention.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration SGRI 32.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2002, SGRI 32).

Juin 2002
Débat
Conseil municipal
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