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138 - QOC 2002-402 Question de Mme Véronique BALDINI et des membres du groupe "Démocratie libérale et indépendants" à M. le Maire de Paris sur la prolifération des pigeons dans la Capitale


Libell� de la question :
"La propret� des rues parisiennes et notamment celle de notre arrondissement (16e), a �t� une des grandes questions du d�but du mandat de M. le Maire de Paris, elle le demeure d'ailleurs car apr�s plusieurs semaines de campagne �lectorale � l'�coute de nos concitoyens, Mme V�ronique BALDINI ne voudrait pas d�courager M. le Maire de Paris mais le probl�me reste quasiment sans r�ponse. Mais elle va aujourd'hui attirer l'attention de M. le Maire de Paris sur une autre question de propret�, celle des souillures des pigeons.
Certes, Mme V�ronique BALDINI le reconna�t bien volontiers, depuis l'�lection de M. le Maire de Paris, il n'a pas cherch� � faire de Paris une immense voli�re. Pourtant le probl�me est l� ! Mme V�ronique BALDINI s'�tonne, avec la propension de M. le Maire de Paris � vouloir s'occuper de tous les Parisiens, qu'il n'ait pas encore pens� � cette population dont la prolif�ration est devenue une nuisance r�elle pour les habitants.
Aussi, Mme V�ronique BALDINI et les membres du groupe "D�mocratie lib�rale et Ind�pendants" souhaitent que M. le Maire de Paris explique quelle est sa position et surtout celle de son adjoint "Vert" face � cette pr�sence encombrante, bruit et souillure, mais qui pose surtout un vrai probl�me de sant� publique."
R�ponse (M. Yves CONTASSOT, adjoint) :
"En raison, notamment, des souillures g�n�r�es par leurs fientes, la prolif�ration des pigeons fait l'objet d'une vigilance particuli�re de la part de la Municipalit�, bien qu'une �tude r�alis�e en 1999, � la demande de la Ville, ait d�montr� que les risques sanitaires li�s � leur pr�sence �taient des plus r�duits et que les comptages effectu�s t�moignent d'une stabilit� num�rique de cette population.
En premier lieu, la pratique du nourrissage, qui donne lieu � des rassemblements pr�judiciables, repr�sente une infraction au r�glement sanitaire du D�partement de Paris qui est, � ce titre, r�guli�rement sanctionn�e.
Parall�lement, � titre pr�ventif, les syndics et propri�taires parisiens sont inform�s des diff�rents dispositifs susceptibles d'emp�cher le nichage des oiseaux. Dans cet esprit, la Municipalit� a d'ores et d�j� �quip� son patrimoine immobilier.
Par ailleurs, dans le cadre d'une convention sp�cifique sign�e avec la R.A.T.P. et visant � la r�alisation d'un programme de travaux sur les infrastructures a�riennes du m�tro surplombant les march�s, la Ville exp�rimente depuis quelques mois un proc�d� visant � emp�cher les oiseaux de trouver refuge sous le m�tro a�rien, boulevard de Grenelle, entre les stations la Motte-Piquet-Grenelle et Dupleix. Cette installation, qui s'av�re efficace, pourrait �tre �tendue aux ponts situ�s sous les voies ferr�es, dans le cadre d'un accord sp�cifique � conclure avec la S.N.C.F.
De plus, les services municipaux ont cherch� � appliquer la m�thode d'effarouchement �lectroacoustique d�velopp�e par une entreprise de Toulouse, la soci�t� "Pigeon Propre", dont le syst�me a �t� mis en place sur quelques monuments de Paris, tels que la Porte Saint-Denis et le Palais Royal.
Enfin, l'implantation d�s 2003 de pigeonniers exp�rimentaux, notamment dans le 14e arrondissement, fait actuellement l'objet d'�tudes particuli�res. Il s'agirait, en les regroupant dans un lieu d�di�, de mieux contr�ler la prolif�ration et la situation sanitaire des pigeons."

Juin 2002
Débat
Conseil municipal
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