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59 - QOC 95-220 Question de Mme Laure SCHNEITER, élue du Mouvement écologiste indépendant, à M. le Préfet de police sur l'extension vers l'est et le nord, des voies ouvertes aux piétons et aux cyclistes le dimanche.



Libell� de la question :
"Les voies sur berges sont laiss�es aux pi�tons et aux cyclistes les dimanches de 10 heures � 15 heures. Le succ�s de cette initiative est sans contestation.
L'association "R�seau vert" et le "Mouvement de d�fense de la bicyclette" ont �crit � M. le Maire de Paris et � M. le Pr�fet de police pour pr�senter des propositions d'extension de cette op�ration.
Il s'agit de prolonger l'op�ration vers l'Est et le Nord, afin de relier les voies sur berge aux am�nagements existants aux portes de Paris :
- vers le nord, l'itin�raire continuerait jusqu'� la porte de Pantin et rejoindrait les am�nagements existants le long du canal de l'Ourcq ;
- vers l'est, un itin�raire serait cr�� jusqu'� la porte de Bercy, rejoignant les am�nagements des bords de la Seine jusqu'� Choisy-le-Roi et des rives de la Marne.
Ces r�alisations en banlieue connaissent un vif succ�s. Le projet associatif r�pond � un besoin tr�s fort des Parisiens et des Franciliens et donnerait une ampleur r�gionale � une initiative dont l'origine �tait sp�cifiquement parisienne.
Mme Laure SCHNEITER souhaite conna�tre la r�ponse de M. le Pr�fet de police � ces propositions."
R�ponse (M. LE PR�FET DE POLICE) :
"L'auteur de la pr�sente question souhaite l'extension vers l'Est et le Nord parisien des op�rations de r�servation des voies sur berges aux pi�tons et aux cyclistes le dimanche. L'extension vers la porte de Pantin au Nord, rejoindrait le trajet actuellement mis en place le long du canal de l'Ourcq. A l'Est, la prolongation souhait�e s'�tendrait de la porte de Bercy jusqu'aux am�nagements des bords de la Seine � Choisy-le-Roi et des rives de la Marne.
L'arr�t� n� 95-11635 du 2 novembre 1995 pris � la demande de la Mairie de Paris a reconduit, pour les mois de novembre et de d�cembre, les op�rations "Paris-pi�tons-v�los" et "promenade et d�tente" sur les bords de la Seine ainsi que dans le secteur de la rue Mouffetard et du canal Saint-Martin.
Les mesures adopt�es ont tent� de concilier les int�r�ts tant des b�n�ficiaires- pi�tons et cyclistes- que des riverains de ces axes neutralis�s et des autres usagers de la voie publique- automobilistes en particulier -.
Toutefois, depuis la rentr�e, les reports de circulation dans les secteurs adjacents aux voies sur berges posent des probl�mes d'une ampleur toute diff�rente de ceux rencontr�s pendant la p�riode estivale et am�nent certains automobilistes, d�sireux de se soustraire aux embarras de circulation, � commettre des infractions.
Il est donc n�cessaire d'examiner toute proposition nouvelle d'extension de ces op�rations � la lumi�re des exp�riences actuellement en cours.
Deux �l�ments doivent notamment guider ces r�flexions.
Il importe, tout d'abord, d'assurer la s�curit� des pi�tons et des cyclistes. A l'heure actuelle, si des consignes tr�s fermes ont �t� donn�es aux services de police pour que les voies sur berges ne soient r�ouvertes � la circulation automobile qu'une fois leur �vacuation assur�e, il a �t� constat� que des cyclistes et des pi�tons p�n�traient encore sur ces itin�raires apr�s l'heure de cl�ture de l'op�ration, alors m�me que la circulation automobile �tait r�tablie.
Ensuite, les effectifs dont dispose la Pr�fecture de police pour garantir la s�curit� des pi�tons et des cyclistes ne sont pas illimit�s et sont actuellement mobilis�s pour des missions prioritaires de s�curit� li�es notamment aux �v�nements que nous connaissons.
C'est pourquoi, une r�flexion a �t� engag�e, � partir de ces �l�ments, avec les services de la Direction de la Voirie de la Mairie de Paris afin de rechercher des sites permanents, propices � l'exercice de la marche � pied et � la pratique de la bicyclette dans des conditions de s�curit� absolue, sans perturber la circulation automobile.
Les propositions de Mme SCHNEITER seront donc �tudi�es dans ce cadre."

Novembre 1995
Débat
Conseil municipal
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