retour Retour

81 - 2002, DVD 105 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer un marché sur appel d'offres pour la réalisation d'enquêtes de circulation pour les projets de quartiers verts et d'espaces civilisés


Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Nous passons au dossier DVD 105 relatif � une autorisation donn�e � M. le Maire de Paris de signer un march� sur appel d'offres pour la r�alisation d'enqu�tes de circulation pour les projets de quartiers verts et d'espaces civilis�s.
M. GALLAND a la parole.
M. Yves GALLAND. - Madame la Maire, juste un mot pour revenir sur l'intervention pr�c�dente de M. BAUPIN. Nous la jugeons d'une extr�me gravit� et si le Maire se reconna�t dans les propos de M. BAUPIN, il nous para�t urgent et tr�s important qu'un d�bat sur ce sujet soit organis� au Conseil de Paris. Je vous en fais donc la demande officielle parce que la fermeture durable des berges, ne se limitant pas � l'op�ration "Paris plage", est un sujet qui n'est pas mineur pour les Parisiens et la qualit� de vie � Paris. Et il me semble que cela ne peut pas, au travers soit d'un d�bat, soit d'intentions de l'Ex�cutif d�clar�es dans un projet de d�lib�ration, pouvoir se concr�tiser et vous pourrez transmettre, je l'esp�re, Madame, notre demande au Maire de Paris.
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Elle sera transmise.
M. Yves GALLAND. - Merci.
Sur ce projet de d�lib�ration, notre demande est simple : vous allez faire un appel d'offres pour r�aliser une enqu�te de circulation pour cr�er un nouvel espace urbain n�cessitant de nombreuses �tudes, beaucoup de travaux, des d�penses cons�quentes. Vous voulez une enqu�te sur les quartiers verts, les espaces dits civilis�s or cette enqu�te se limite � l'impact du report de circulation. Il nous semblerait int�ressant puisque vous faites une enqu�te, de conna�tre un autre param�tre ; c'est la vitesse moyenne de circulation et son �volution.
La vitesse moyenne de circulation est en baisse constante � Paris. La voiture qui n'avance pas est celle qui pollue le plus. Je crois que nous avons au moins un d�nominateur et un engagement communs sur ces bancs, c'est d'essayer de faire diminuer la pollution � Paris encore faut-il prendre les bons moyens.
Il nous semblerait, au travers de ces enqu�tes qui vont �tre faites, qu'int�grer l'�volution de la vitesse moyenne de circulation serait une bonne fa�on d'�viter les pol�miques pour avoir au moins des chiffres objectifs auxquels nous serons, les uns et les autres, confront�s.
Evidemment, nous le faisons dans l'�tat actuel des choses. Si vous deviez fermer les berges, il n'y aurait plus de vitesse moyenne de circulation, nous serions � ce moment-l� dans une circulation d'escargot et dans une pollution maximum, mais cela serait un autre d�bat. Nous nous limiterons � celui-ci. Monsieur BAUPIN, �tes-vous d'accord pour calculer les vitesses moyennes de circulation dans le cadre de vos enqu�tes, d'une part pour les rentabiliser au maximum et, d'autre part, pour donner des �l�ments objectifs de d�bat � notre Assembl�e.
M. Alain DESTREM. - Et la vitesse des v�los !
M. Denis BAUPIN, adjoint, au nom de la 3e Commission. - Pour la vitesse des v�los, cela me para�t plus simple : elle est relativement continue, je voudrais vous rassurer, Monsieur DESTREM, � ce sujet.
Je suis surpris de la surprise de M. GALLAND en ce qui concerne les berges : le Maire de Paris et moi-m�me l'avons dit, notre objectif est bien qu'� terme ces berges soient redonn�es aux pi�tons, aux cyclistes, aux "rollers".
Quant au d�bat que vous appelez de vos v?ux, il aura lieu. Nous allons avoir � d�battre dans les mois qui viennent du Plan de d�placement de Paris, et dans le cadre de cette r�flexion nous aurons � r�fl�chir sur ce que nous voulons faire de ces berges.
Pour ce qui est du projet de d�lib�ration en question, le projet de d�lib�ration 105 s'inscrit dans les nouvelles comp�tences que la Ville de Paris s'est vue attribuer par la loi "D�mocratie de proximit�", qui a transf�r� des comp�tences de circulation et de stationnement de la Pr�fecture de police � la Ville de Paris. Qui dit nouvelles comp�tences dit nouvelles responsabilit�s et m�me probablement nouvelle culture de l'approche de la voirie et des d�placements, nouvelle culture de la mobilit�. C'est dans ce cadre que nous essayons de nous doter d'outils qui nous permettront de faire face � cette responsabilit�. Ainsi, nous allons pouvoir anticiper sur l'ensemble de nos projets, avec notamment des �tudes de report de circulation qui �taient jusque l� faites par la Pr�fecture de police.
Il ne s'agit pas ici de lancer une enqu�te ; il s'agit de se donner les moyens de mener des enqu�tes pr�cises pour mesurer les reports de circulation ; d'o� sans doute l'ambigu�t� par rapport � votre intervention.
Pour ce qui est de la vitesse de circulation, la Ville est d'ores et d�j� dot�e depuis longtemps d'outils lui permettant de mesurer la vitesse de circulation. Je souligne que la Ville s'�tait dot�e d'outils permettant plut�t de mesurer les vitesses de circulation que les reports de la circulation lorsqu'on fermait les voies. Cela est significatif de l'orientation donn�e par la Ville de Paris � sa politique en mati�re de voirie et de d�placements.
Nous sommes dans une optique inverse : nous r�fl�chissons aux reports et � la fa�on de mieux organiser l'espace qui �tait consacr� � l'automobile.
Un dernier point pour vous dire que je partage totalement votre avis : il faut diminuer la vitesse de circulation. Ce sera la meilleure fa�on d'am�liorer la circulation routi�re !
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur BAUPIN.
Monsieur GALLAND ?
M. Yves GALLAND. - J'ai dit que diminuer la vitesse de circulation �tait la meilleure fa�on d'augmenter la pollution. La voiture qui n'avance pas est celle qui pollue le plus ! Que ce soit sans ambigu�t� entre nous ! Je sais que vous allez augmenter la pollution en diminuant la vitesse moyenne de circulation.
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Il n'y avait ni ambigu�t� ni illusion sur les propos respectifs.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 105.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2002, DVD 105).

Juin 2002
Débat
Conseil municipal
retour Retour