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43 - 2002, DLH 132 - Autorisation à M. le Maire de Paris de consentir au dépôt par la R.I.V.P. d'une demande de permis de construire en vue de la réalisation d'environ 90 logements sociaux pour étudiants financés par un prêt de type PLUS sur la parcelle située 60, rue d'Aubervilliers (19e)


M. Pascal CHERKI, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant, mes chers coll�gues, � l'examen du dossier r�f�renc� DLH 132, page 17 de votre ordre du jour, avec un amendement pr�sent� sur ce projet de d�lib�ration par Mme Violette BARANDA du groupe "Les Verts".
Est-ce que Violette BARANDA est l� ?
Allez-y, Mademoiselle.
Mme Violette BARANDA. - Merci, Monsieur le Maire.
C'est "Madame".
Cet amendement porte sur la H.Q.E., c'est-�-dire la haute qualit� environnementale. La H.Q.E. n'est plus � d�montrer. Il n'emp�che qu'aujourd'hui la Ville de Paris doit, � l'exemple d'autres capitales europ�ennes ou m�me de l'A.P.-H.P., �tre en capacit� de promouvoir la H.Q.E. Cette d�marche innovante est bas�e sur la volont� de s'approcher au plus pr�s des questions de terrain, avec quatre axes prioritaires : la qualit� environnementale du chantier et l'�valuation environnementale du b�timent ; la ma�trise des flux de mati�res et d'�nergies qui, dans ce projet de d�lib�ration, nous para�t tr�s importante car il s'agit de construction de 90 logements pour �tudiants � revenus modestes ; la gestion de la qualit� des ambiances, hygrom�trique, acoustique, visuelle et olfactive ; enfin les cycles de sant�.
La d�marche n'a rien de r�volutionnaire. Elle vise simplement...
M. Pascal CHERKI, adjoint, pr�sident. - Excusez-moi. Je demande vraiment, mes chers coll�gues, de faire un effort.
"Madame" BARANDA, excusez-moi.
Vous pouvez aller � la buvette ou dans le couloir. Par respect pour l'oratrice et pour l'int�r�t de nos d�bats.
Poursuivez, Madame BARANDA.
Mme Violette BARANDA. - Je reprends.
La d�marche n'a rien de r�volutionnaire. Elle vise simplement � �tre plus attentive � la qualit� de l'environnement. Le b�n�fice d'un faible investissement, dont le co�t s'�l�ve, �tudes comprises, � 3 % est � mettre en regard de gains en terme d'�conomies d'exploitation, qui sont importantes.
L'am�lioration du confort du b�timent est accrue et la r�duction des nuisances et pollutions non n�gligeable.
Il est bon que la Ville de Paris, � l'image d'autres collectivit�s territoriales et �galement d'autres capitales, se positionne, chaque fois que cela sera possible, en faveur de la H.Q.E. dans le dessein de privil�gier le bien-�tre de nos concitoyens et de s'assurer de fa�on durable d'une saine �conomie de gestion des ressources naturelles car enfin, il serait dommage que la Ville de Paris ne s'engage pas de fa�on volontariste vers une d�marche r�solument �cologiste, comme l'a fait par exemple Barcelone.
Nous ne devons pas d�cevoir les Parisiens, qui nous ont fait confiance en mettant l'�cologie au centre de leurs pr�occupations. Le 19e arrondissement, dont je suis une �lue, a souvent, par le pass�, servi de laboratoire urbanistique mais, malheureusement, dans le mauvais sens. Il devrait pouvoir, aujourd'hui, b�n�ficier des r�gles H.Q.E. pour toute construction confi�e � des S.E.M., d'o� le double int�r�t de ces amendements.
Nous devons rattraper le retard que nous avons pris dans ce domaine. D'ailleurs, en s�ance du 22 octobre 2002, Mme FLAM, interpell�e sur la question, pr�conisait la mise au point d'un cahier des charges listant les actions envisageables, dont le but sera d'orienter les ma�tres d'?uvre des op�rations de construction ou de r�habilitation, vers la mise en ?uvre de la H.Q.E.
C'est pour cela que nous vous demandons d'ajouter, � la fin de l'article unique, la phrase suivante : "ce projet sera conduit selon les r�gles de la haute qualit� environnementale".
Merci.
M. Pascal CHERKI, adjoint, pr�sident. - Je vous remercie, Madame BARANDA.
Pour vous r�pondre, je donne la parole � M. MANO.
M. Jean-Yves MANO, adjoint, au nom de la 8e Commission. - Madame BARANDA, mes chers coll�gues, c'est bien volontiers que nous acceptons la d�marche H.Q.E. et de le mentionner sur le projet de d�lib�ration, bien �videmment.
Je pense que, pour l'avenir, nous devons nous engager dans une d�marche de dialogue avec l'ensemble du secteur professionnel pour voir comment, sur Paris, les d�marches H.Q.E. dans les constructions peuvent �tre r�alis�es.
Vous n'�tes pas sans savoir que le co�t de r�alisation est d�j� fort important et que nous devons veiller � la ma�trise des co�ts dans toute construction. Cela demande de notre part des initiatives en direction des acteurs de la construction sociale � Paris, notamment dans tous les b�timents publics.
Ceci dit, dans les mois � venir, nous prendrons les contacts n�cessaires et le message sera pass� aux S.E.M. de la Ville et � l'O.P.A.C. pour engager de telles d�marches, positives pour l'environnement, tout en ayant conscience du co�t suppl�mentaire pour la collectivit�.
Merci.
M. Pascal CHERKI, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur MANO.
Je mets donc aux voix, � main lev�e, l'amendement qui est d�pos� par Mme BARANDA.
Madame BARANDA, tr�s, tr�s bri�vement, s'il vous pla�t. C'est un d�bat qui se poursuivra tout au long de la mandature.
Mme Violette BARANDA. - Pour le surco�t financier, je crois que c'est quand m�me une l�gende de dire que c'est beaucoup plus cher. J'ai regard� les �tudes qui ont �t� faites par le Conseil r�gional sur certains lyc�es. En fait, le financement est sup�rieur de 3 %, ce qui est vraiment tr�s peu.
M. Jean-Yves MANO, adjoint, rapporteur. - C'est �norme.
M. Pascal CHERKI, adjoint, pr�sident. - Je vous remercie.
Je mets donc aux voix, � main lev�e, l'amendement n� 13 pr�sent� par Mme BARANDA.
Qui est pour ?
Qui est contre ?
Qui s'abstient ?
L'amendement n� 13 est adopt�.
M. Pascal CHERKI, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DLH 132 ainsi amend�.
Qui est pour ?
Qui est contre ?
Qui s'abstient ?
Le projet de d�lib�ration amend� est adopt�. (2002, DLH 132).

Juin 2002
Débat
Conseil municipal
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