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107 - QOC 2002-406 Question de Mme Isabelle GUIROUS-MORIN et des membres du groupe "Les Verts" à M. le Maire de Paris concernant l'implantation d'un gymnase dans le secteur "Vignoles-Est" (20e)


Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Nous examinons maintenant la question orale de Mme Isabelle GUIROUS-MORIN concernant l'implantation d'un gymnase dans le secteur "Vignoles-Est" du 20e.
Vous avez la parole, Madame.
Mme Isabelle GUIROUS-MORIN. - Merci, Madame la Maire.
Chers coll�gues, par un v?u du groupe "Les Verts" vot� au Conseil de Paris en date des 18 et 19 mars 2002 la Municipalit� a d�cid� que : premi�rement, "dans l'attente des r�sultats de la concertation, les expulsions et les d�molitions soient suspendues" dans le secteur "Vignoles-Est" ; ainsi que, deuxi�mement, "une �tude compl�mentaire de l'A.P.U.R. sur l'implantation du futur gymnase prenant en compte la n�cessit� de pr�server les logements et de respecter leurs occupants, de conserver et r�habiliter le b�ti existant, et de pr�voir des acc�s de s�curit�".
Or la presse s'est r�cemment fait l'�cho de d�parts, pass�s ou � venir.
C'est pourquoi, le groupe "Les Verts" demande � M. le Maire de Paris comment ce voeu est appliqu�, en particulier si la Municipalit� entend emp�cher les expulsions projet�es, ce qu'il advient de la concertation pr�vue, ce qu'il en est de l'�tude de l'A.P.U.R. sur l'implantation du gymnase, laquelle permettrait de ne pas d�molir les immeubles de l'impasse Savard.
Je tiens � souligner que l'O.P.A.C. est largement partie prenante dans ce dossier.
Merci.
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Merci, Madame GUIROUS-MORIN.
M. CAFFET a la parole pour la r�ponse.
M. Jean-Pierre CAFFET, adjoint. - Merci, Madame la Maire.
Je connais bien ce v?u du mois d'avril car il avait engendr� une longue discussion sur le secteur "Vignoles-Est". Vous savez que depuis quelques mois je m'occupe de ce secteur avec mon coll�gue Jean-Yves MANO parce qu'il est vrai que les choses �taient relativement bloqu�es et nous sommes en train de trouver les solutions permettant d'am�nager v�ritablement ce secteur dans le sens du v?u d'ailleurs qui avait �t� vot� par le Conseil de Paris.
Je lis la presse moi aussi et les informations mentionn�es �taient de nature � inqui�ter quiconque dans ce Conseil de Paris et pas simplement tel ou tel Conseiller. C'est la raison pour laquelle, avec mon coll�gue Jean-Yves MANO, nous avons examin� la situation pr�cise et les expulsions �voqu�es par une coupure de presse se sont av�r�es se limiter � un d�part volontaire. Je suis donc en mesure de vous dire aujourd'hui qu'il n'y a pas eu d'expulsion depuis le vote de ce v?u en avril dernier.
Vous �voquez �galement les d�molitions. Je suis en mesure de vous dire aujourd'hui qu'il n'y a pas eu, depuis le vote de ce v?u, de d�molition sur le secteur "Vignoles-Est".
La troisi�me question que vous posez � trait au positionnement du gymnase et � la pr�servation des deux immeubles attenants. Je suis �galement en mesure de vous dire que, d�s le vote de ce v?u, j'avais demand� � l'A.P.U.R. de r�aliser un nouveau plan masse pour v�rifier dans quelle mesure il �tait possible de pr�server ces deux immeubles. Les �tudes effectu�es montrent qu'il suffit de d�placer le gymnase d'un m�tre vers l'impasse Savart pour que les deux immeubles en question ne soient pas vou�s � la d�molition.
Pour ma part, je consid�re que ce serait une bonne solution, � condition bien �videmment que l'�tat de ces immeubles soit tel que le creusement des fondations du gymnase n'entra�ne pas leur �croulement.
Enfin votre quatri�me question porte sur la concertation. J'avais l'intention de la mener au mois de juillet. Il se trouve que, pour un certain nombre de raisons techniques et notamment les d�lais de r�alisation de cette �tude de l'A.P.U.R., je ne serai en mesure de tenir une r�union probablement qu'au d�but du mois de septembre.
J'ai fermement l'intention de tenir cette r�union de concertation au mois de septembre, pour des raisons tr�s simples :
Premi�rement, nous devons prendre une d�claration d'utilit� publique compl�mentaire sur ce secteur ; deuxi�mement, si nous voulons mener � bien ce projet "Vignoles-Est" dans des temps courts avant la fin de la mandature, notamment pour un �quipement public fortement attendu par des milliers de riverains, il faut modifier le P.L.U. et, compte tenu des proc�dures, nous ne pourrons plus modifier le P.L.U. apr�s novembre 2003.
Pour r�sumer, il n'y a pas eu de d�molition nouvelle, il n'y a pas eu d'expulsions nouvelles, seulement des d�parts volontaires et j'ai fait faire une �tude � l'A.P.U.R. qui permet de sauver les deux b�timents dont il est question. Je compte m'en tenir � l'accord qui avait �t� pass� avec les associations et qui est issu de plusieurs r�unions de concertation, au nombre de cinq ou six, peut-�tre m�me de sept.
Une r�union de concertation se d�roulera en septembre afin de mener � bien les proc�dures avant le mois de novembre 2003, pour que "Vignoles-Est" puisse repartir sur le bon pied.
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur CAFFET, soutenu par la foule en d�lire sur le parvis de l'H�tel-de-Ville !
Madame GUIROUS-MORIN, vous avez la parole.
Mme Isabelle GUIROUS-MORIN. - Merci, Madame la Maire.
Merci, Monsieur le Maire, de votre r�ponse. Pour vous rass�r�ner, je tenais � pr�ciser que la question a �t� pos�e au Conseil d'administration de l'O.P.A.C. par Mme GOURIOU elle-m�me, que j'ai soutenue. Car, bien entendu, les deux immeubles qui pourraient �tre sauv�s - � propos, nous vous remercions de cette �tude que vous avez faite - seraient des immeubles appartenant � l'O.P.A.C. qui les a laiss�s s'ab�mer sans intervention, en esp�rant que ces immeubles seraient enfin d�molis pour faire de la construction neuve.
Or, ce n'est pas du tout ce que les riverains attendent, comme vous le savez, puisque cet espace constitue presque un petit village dans Paris et est tr�s appr�ci� des riverains.
C'�tait justement l'objet de l'intervention de Mme Marie-Fran�oise GOURIOU au Conseil d'administration de l'O.P.A.C.
En effet, la Ville de Paris fait tout ce qu'elle peut pour pouvoir pr�server les lieux tels qu'ils sont actuellement, et je l'en remercie.

Juin 2002
Débat
Conseil municipal
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