Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Le v?u suivant est pr�sent� par Mme Violette BARANDA, au nom du groupe "Les Verts", il est relatif � la r�insertion des femmes sans profession, ayant �lev� leurs enfants.
La parole est � Mme BARANDA.
Mme Violette BARANDA. - Merci, Madame la Maire.
En effet nombre de femmes sont compl�tement d�sempar�es lorsqu'elles se retrouvent seules et sans formation apr�s avoir �lev� leurs enfants. Surtout au seuil de la cinquantaine. Ces femmes qui ont pass� leur vie � s'occuper du foyer, apr�s rupture de la vie conjugale, se voient proposer le Plan d'action personnalis� qui propose des types d'emplois correspondant aux qualifications valid�es et des prestations d'adaptation ou de r�orientation n�cessaires pour acc�der � un emploi.
Or, si le P.A.P. est un outil efficace pour redynamiser et r�ins�rer les ch�meurs qui ont encore un avenir professionnel, il n'en est pas de m�me pour une personne dont les perspectives futures sont plus que restreintes. Il ne s'agit pas de d�faitisme mais de la r�alit� quotidienne de milliers de femmes � qui les organismes proposent des trajets professionnels valables � un certain �ge mais - comp�titivit� oblige - les laisseront � plus ou moins long terme sur le carreau, les renvoyant sans arr�t non pas � leurs comp�tences mais � leur �ge.
Afin de ne pas laisser ces femmes effectuer stage sur stage, qui peu � peu les m�neront � douter de leurs propres capacit�s en attendant l'�ge de la retraite, si elles en ont une, le groupe des "Verts" demande � ce que soit mis en place un groupe de travail afin de prendre en compte la particularit� des femmes quinquag�naires ayant �lev� leurs enfants et qui se retrouvent sans revenu, afin de leur donner un statut diff�rent dans le prochain P.D.I.
Merci.
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Merci, Madame BARANDA. Je vais r�pondre � ce v?u.
Je partage vos constats sur les situations particuli�rement difficiles d'un certain nombre de Parisiennes qui ont pass� une partie de leur vie au foyer, �levant leurs enfants, se retrouvant seules, souvent sans revenu ni qualification leur permettant d'acc�der � l'emploi. Il est vrai que les propositions de formation professionnelle ne sont pas toujours adapt�es � leur situation, qui m�rite une attention sp�cifique.
L'Ex�cutif municipal pourra int�grer cet objectif dans le cadre du travail de pr�paration du 14e P.D.I. Mme Gis�le STIEVENARD a mis en place 5 groupes de travail qui durant pr�s d'une ann�e auditionneront associations, personnalit�s qualifi�es, pour faire des propositions innovantes qui aboutiront � une v�ritable refonte du 14e PDI.
Un des objectifs majeurs est d'am�liorer consid�rablement le suivi des allocataires du R.M.I. pour les accompagner vers l'emploi.
Mme Olga TROSTIANSKY et moi-m�me pilotons un de ces groupes de travail qui est plus particuli�rement ax� sur les situations particuli�res des femmes allocataires du R.M.I. Je suis donc favorable et propose que ce groupe de travail, dont les auditions d�marreront � la rentr�e de septembre 2002, poursuive l'objectif de travailler effectivement, comme vous le souhaitez, sur cette population sp�cifique de femmes quinquag�naires particuli�rement d�sempar�es et d�munies en termes de formation et qu'afin que des propositions d'actions pour leur insertion �conomique soit produites dans le cadre de la pr�paration de ce 14e P.D.I.
Par ailleurs, des actions sont d�j� engag�es dans ce sens. Une convention entre le D�partement de Paris et l'association "Retravailler" permet d'ores et d�j� de faire des bilans professionnels et dans les quartiers politique de la ville avec notre coll�gue Martine DURLACH est mise en place une op�ration de formation au m�tier d'assistante maternelle des femmes en situation d'exclusion.
Je vous propose par cons�quent d'adopter ce v?u.
Je mets donc aux voix, � main lev�e, le v?u pr�sent par Mme BARANDA.
Qui est pour ?
Qui est contre ?
Qui s'abstient ?
Le v?u est adopt�. (2002, V. 65).