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14 - IV - Question d'actualité de M. Yves GALLAND, au nom du groupe Union pour la démocratie française, à M. le Maire de Paris concernant "Paris plage"


M. LE MAIRE DE PARIS. - Nous passons � la question d'actualit� du groupe Union pour la d�mocratie fran�aise.
Monsieur GALLAND, vous avez la parole.
M. Yves GALLAND. - Monsieur le Maire, vous allez nous pr�senter un projet de d�lib�ration DAC 244 vous autorisant � signer un march�, sans formalit� pr�alable, pour l'organisation de l'op�ration "Paris plage" du 21 juillet au 18 ao�t 2002. Il s'agit de l'animation et de la fermeture estivale des berges.
Le 18 juillet 2001 � 19 heures, Paris et ses acc�s totalisaient 135 kilom�tres d'embouteillage, les berges �taient ferm�es.
Le 19 juillet 2001 � 18 heures, 75 kilom�tres de bouchons dont 13 kilom�tres sur le p�riph�rique int�rieur.
M. Laurent FARY, votre porte-parole, d�clarait alors : "Il est trop t�t pour tirer un bilan d'autant que nous avons jou� de malchance avec une m�t�o d�sastreuse. Maintenant, il est possible que l'ann�e prochaine, nous repoussions cette op�ration d'une semaine ou deux".
Faut-il rappeler, Monsieur le Maire, que la proposition du groupe Union pour la d�mocratie fran�aise avait �t� justement de faire d�caler l'op�ration de deux semaines ? Je me r�f�re � l'intervention de M. Yves POZZO di BORGO au nom du groupe Union pour la d�mocratie fran�aise les 9 et 10 juillet : "Mais comme nous sommes ouverts � toute exp�rimentation, nous nous sommes dits, ne rejetons pas cette id�e, proposons l'interdiction des berges � la circulation du 1er au 15 ao�t, p�riode limit�e et plus favorable pour faire un v�ritable test en limitant les risques".
Faut-il encore que l'on tire, dans l'int�r�t des Parisiens les le�ons de l'exp�rience ?
Rien ne peut assurer malheureusement que les conditions m�t�orologiques pendant la p�riode des 4 semaines de la manifestation seront satisfaisantes. Il suffit d'ailleurs de penser aux 300 kilom�tres de bouchons suscit�s par les intemp�ries en Ile-de-France le 20 juin de cette ann�e. La sagesse serait qu'on puisse donc rouvrir ponctuellement les berges � la circulation automobile apr�s avoir pris toutes les mesures de s�curit� si les conditions m�t�orologiques devenaient d�sastreuses : panneau d'information, agents de surveillance de Paris ou policiers.
Ainsi �viterait-on de dramatiques embouteillages � un moment o� d'ailleurs, comme l'a montr� l'exp�rience de 2001, les berges sont totalement d�sert�es par les cyclistes et les pi�tons.
Nous sommes donc clairement favorables � "Paris plage", mais afin de la rendre compatible avec la souplesse qui nous para�t n�cessaire pour rouvrir en cas de contrainte m�t�orologique, nous souhaitons que les animations et les manifestations aient des structures fixes sur les accotements de la voie sur berges et les squares, et des structures souples sur la chauss�e.
Ainsi, nous �viterons le risque si la malchance m�t�orologique nous poursuivait, de ne pas avoir la capacit� de r�action qui nous para�t n�cessaire dans l'int�r�t �vident des Parisiennes et Parisiens.
Vous utilisez de notre point de vue de mani�re trop syst�matique l'article 30 du Code des march�s publics, qui met notre Conseil dans la situation de d�couvrir dans une m�me s�ance un projet, son montant et le b�n�ficiaire du march�. Cela ne nous para�t pas souhaitable ; nous l'avons � quatre ou cinq reprises dit dans cette s�ance.
Monsieur le Maire, vous avez rejet� nos demandes de 2001 ; nous esp�rons que vous accepterez celles de 2002 concernant l'am�nagement de l'op�ration "Paris plage".
M. LE MAIRE DE PARIS. - Monsieur le Pr�sident du groupe U.D.F., vous �tes � 3 minutes 30 parce que je n'ai pas voulu vous interrompre puisque vous nous mettiez en cause, mais il faut que tout le monde soit disciplin�.
M. Denis BAUPIN, adjoint. - Monsieur GALLAND, vous avez rappel� l'op�ration qui a eu lieu il a un an et qui avait �t� un des premiers signaux forts du changement important attendu par nos concitoyens en mati�re de d�placement. C'est vrai que cette op�ration avait connu des difficult�s. Malgr� tout, 66 % des Parisiens l'avaient approuv�e. Nous avions dit � l'�poque et notamment l'excellent porte-parole du Maire, Laurent FARY, que nous tirerions des enseignements de cette op�ration. Nous les avons tir�s et l'op�ration que nous avons pr�par�e, qui s'appellera "Paris plage" cette ann�e comporte trois grandes nouveaut�s.
La premi�re, ce sont les dates de l'op�ration qui sont d�cal�es d'une semaine pour tenir compte des dates de d�part en vacances telles qu'ils ont lieu chaque ann�e afin qu'il y ait moins de circulation automobile pendant la p�riode de l'op�ration.
Deuxi�mement, un plan de circulation a �t� �labor� et va commencer � se mettre en place environ 15 jours avant le d�but de l'op�ration � titre d'information et puis � titre de mise en ?uvre pendant toute l'op�ration. Des signalisations qui seront indiqu�es aussi bien aux entr�es de Paris, sur le p�riph�rique que sur un certain nombre de grands axes de la Capitale.
Ce dispositif sera adaptable au fur et � mesure de l'op�ration et si nous constations des reports trop importants sur tel au tel axe, nous pourrions le modifier.
Enfin, troisi�me grand am�nagement : l'animation sur les berges. L'an dernier, Christophe GIRARD avait d�j� mis en place des animations de qualit�. Mais cette ann�e nous aurons un programme de bien plus grande envergure, aussi bien en termes d'animations sportives que culturelles.
Je tiens � vous dire, Monsieur le Pr�sident, que, comme l'ann�e pass�e, nous avons choisi d'�tre pragmatiques et nous continuerons � l'�tre tout au long de l'op�ration. Certes les intemp�ries ne d�pendent pas de nous. Je ne sais pas si le nouveau Gouvernement sera capable de nous garantir plus de soleil que le pr�c�dent mais vu la qualit� de ce qui a �t� pr�par� par les services de la Ville, que je veux remercier ici, cette op�ration cette ann�e fera date en mati�re de r�am�nagement des berges de la Seine !
M. LE MAIRE DE PARIS. - Vous devez �tre f�licit� !
M. Yves GALLAND. - Oui, mais il n'a pas r�pondu � ma question !
M. LE MAIRE DE PARIS. - Je ne veux pas en ajouter, mais j'esp�re que vous aurez beaucoup de plaisir � aller vous-m�me sur les berges de la Seine, profiter de cette convivialit� retrouv�e.

Juin 2002
Débat
Conseil municipal
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