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126 - QOC 2002-449 Question de Mme Nicole CATALA à M. le Maire de Paris au sujet de l'ouverture d'une ou de plusieurs classes pour enfants dyslexiques


Libell� de la question :
"Il n'existe pas dans le 14e arrondissement d'�cole accueillant les enfants dyslexiques. Cette situation cr�e de s�rieux probl�mes pour leurs parents et handicape l'avenir de ces enfants.
M. le Maire de Paris peut-il s'engager � ouvrir pour la rentr�e prochaine une ou plusieurs classes adapt�es � ces enfants ?"
R�ponse (M. Eric FERRAND, adjoint) :
"La ma�trise de la langue orale et �crite constitue un enjeu primordial dans la r�ussite scolaire. Il est donc n�cessaire que soient rep�r�s de mani�re pr�coce les enfants atteints de troubles du langage (dysphasie et dyslexie).
Le rapport pr�sent� en juillet 2000 par Jean-Charles RINGARD, a permis au Minist�re de l'Education nationale de faire un constat pr�cis de la situation et de donner les orientations � suivre dans ce domaine.
Le service de sant� scolaire de la Ville de Paris (Direction de l'Action sociale de l'Enfance et de la Sant�) met en ?uvre, en �troite collaboration avec l'Acad�mie, le plan d'action minist�riel concernant les troubles des apprentissages. (cf. circulaire n� 2002-024 du 31 janvier 2002).
D�s la moyenne section de maternelle, un d�pistage des troubles s�v�res du langage oral est r�alis� par le m�decin scolaire, apr�s rep�rage par l'enseignant. Un second d�pistage est organis� en grande section de maternelle lors du bilan de sant� obligatoire (article L. 541-1 du Code de l'�ducation). Au niveau �l�mentaire, en fin de cours pr�paratoire et de cours �l�mentaire 1, un d�pistage peut �tre effectu� par le m�decin scolaire � la demande de l'enseignant � la recherche d'un trouble sp�cifique du langage �crit.
Le m�decin scolaire prescrit, si besoin, diff�rents bilans (orthophonie, psychologie) afin de pr�ciser le caract�re sp�cifique du trouble et sa s�v�rit�. La qualit� du rep�rage, du d�pistage et du diagnostic constitue une �tape essentielle pour d�finir les meilleures conditions d'une prise en charge individualis�e. Il convient comme le pr�cise le plan d'action, "de privil�gier une scolarit� au plus proche du milieu ordinaire... sans exclure des prises en charge sp�cialis�es si n�cessaire, mais en �vitant absolument d'engager les �l�ves dans des fili�res rigides tout au long du parcours scolaire". Pour la majorit� des enfants, le d�roulement de la scolarit� peut s'effectuer dans une classe ordinaire avec des strat�gies p�dagogiques diversifi�es. Il peut �tre n�cessaire d'am�nager les horaires scolaires pour concilier scolarisation et interventions sp�cialis�es (r�seau d'aide, r��ducation orthophonique, etc.).
La scolarisation dans des classes adapt�es (classes d'int�gration scolaire) n'est indiqu�e que pour les enfants pr�sentant les troubles les plus s�v�res.
A la rentr�e de septembre 2002, l'Acad�mie a d�cid� l'ouverture d'une classe sp�cialis�e (C.L.I.S.) dans les troubles du langage � l'�cole �l�mentaire du Capitaine-Lagache dans le 17e arrondissement. Cette C.L.I.S. accueillera, apr�s examen de leur dossier, des enfants domicili�s dans tous les arrondissements parisiens.
La Ville de Paris poursuivra son effort dans ce domaine et demandera � l'Acad�mie de Paris, en fonction des besoins recens�s, l'ouverture de nouvelles C.L.I.S. sp�cialis�es dans les troubles du langage."

Juin 2002
Débat
Conseil municipal
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