Libell� de la question :
"Cens�s faciliter la circulation des bus, les couloirs prot�g�s contribuent aussi � la thrombose des axes parisiens.
Le groupe Union pour la d�mocratie fran�aise demande � M. le Maire de Paris et �
M. le Pr�fet de police de lui communiquer un comparatif des vitesses moyennes de circulation avant et apr�s leur r�alisation, ainsi que les indices de pollution aux abords des couloirs prot�g�s."
R�ponse (M. Denis BAUPIN, adjoint) :
"Le groupe U.D.F. demande que lui soit communiqu� un comparatif des vitesses moyennes de circulation des automobiles avant et apr�s la r�alisation des protections des couloirs d'autobus, ainsi que les indices de pollution aux abords des couloirs prot�g�s.
Sur la question des vitesses moyennes de circulation, le tableau ci-joint apporte la r�ponse attendue, �tant pr�cis� que les axes retenus comptent au nombre des plus charg�s de la Capitale, ce qui justifie par ailleurs que les am�nagements en faveur des bus aient �t� trait�s en priorit�. A cet �gard, il convient de souligner que les bus ont vu une tr�s nette am�lioration de leur vitesse commerciale et de leur r�gularit� de passage. Ces am�liorations sont d'ailleurs soulign�es par les usagers franciliens qui, � plus de 60%, ont fait part de leur satisfaction.
A propos de la question sur la pollution aux abords des couloirs de bus, il faut rappeler, comme l'a d�j� soulign� le plan r�gional pour la qualit� de l'air sign� par le Pr�fet de R�gion en mai 2000, que l'agglom�ration parisienne, particuli�rement dans son secteur central, conna�t, du fait d'une circulation excessive, des niveaux moyens de pollution de fond ou de proximit� qui sont sup�rieurs aux objectifs de sant� publique fix�s au niveau europ�en.
C'est donc une diminution de ces taux moyens qu'il faut atteindre en agissant sur le niveau de la circulation automobile. Parmi les autres mesures de limitation de la circulation mises en ?uvre � Paris, l'am�nagement de couloirs de bus �largis et prot�g�s concourt � cet objectif, notamment en am�liorant les performances et le confort du r�seau de transport collectif qui devient beaucoup plus attractif et constitue une alternative cr�dible aux d�placements motoris�s individuels.
Aussi, mesurer la pollution de proximit� � tel ou tel endroit, � un moment donn�, ne pr�sente pas d'utilit� par rapport � la notion d'exposition moyenne, seul crit�re pertinent pour appr�cier l'�volution de la situation et l'impact b�n�fique, en termes de sant� publique, des r�centes mesures prises par la Municipalit� sur ce point.

Tranche horaire 7 heures - 21 heures, jours ouvr�s.
Circulation g�n�ral - Refsec : tabeausanscrues

A titre de comparaison, la vitesse des autobus sur les m�mes axes est en augmentation de 20 % :
- Rue de Rivoli :14 � 16 kilom�tres/heure (entre 8 et 10 h) et 12 � 14 kilom�tres/heure (entre 16 et 18 heures) ;
- Boulevard de S�bastopol et de Strasbourg : 16 � 18 kilom�tres/heure (entre 8 et 10 heures) et 12 � 13 kilom�tres/heure (entre 16 et 18 h)
Ces derniers chiffres sont fournis par la R.A.T.P."
R�ponse (M. LE PR�FET DE POLICE) :
"D'apr�s les renseignements obtenus par mes services aupr�s de la R.A.T.P., la cr�ation des nouveaux couloirs � autobus �largis et prot�g�s a permis d'augmenter la vitesse des autobus de 1 � 1,5 kilom�tre/heure sur l'axe S�bastopol-Strasbourg et de 2 � 3 kilom�tres/heure sur l'axe Rivoli.
Une �tude r�cente, r�alis�e par la Direction de la Voirie et des D�placements de la Mairie de Paris, a permis de constater que la vitesse moyenne de la circulation g�n�rale sur ces axes a �t� r�duite de 10 a 20 %.
Je ne puis cependant me prononcer sur l'incidence, sur le plan de la qualit� de l'air, de la baisse de la vitesse des v�hicules circulant en dehors des couloirs r�serv�s, dans la mesure o� aucune recherche n'a �t� effectu�e � ce jour pour quantifier le niveau r�el de la pollution aux abords des couloirs bus prot�g�s.
Pour sa part, la Pr�fecture de police s'attache � faciliter la fluidit� de la circulation sur les art�res dot�es de tels am�nagements, notamment, dans le centre de la Capitale, en mettant en place quotidiennement des effectifs de la Direction de l'Ordre public et de la Circulation, aux principaux carrefours."