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17 - VII - Question d'actualité de Mme Liliane CAPELLE, au nom du groupe du Mouvement des citoyens à M. le Maire de Paris sur les mesures prises en faveur des départs en car des jeunes vers les centres de loisirs durant l'été


M. LE MAIRE DE PARIS. - Je passe � la question du groupe du Mouvement des citoyens.
La parole est � Mme CAPELLE.
(Remous).
Une seconde : je voudrais rappeler � l'Ex�cutif qu'il n'y a qu'un seul adjoint qui r�pond. Vous n'avez qu'� refaire le r�glement int�rieur !
Sur ce sujet tr�s int�ressant, j'invite Christian SAUTTER, Mme FLAM et tous les adjoints : par �crit et rendu public, en Commission, informez nos coll�gues, c'est excellent !
La parole est maintenant � Mme CAPELLE.
Mme Liliane CAPELLE. - Merci, Monsieur le Maire.
Ma question s'adresse non pas � deux adjoints mais � la Pr�fecture de police et � un adjoint.
Bient�t les vacances ! Oui certainement, mais pas pour tout le monde. Ce sont notamment les deux extr�mes de l'�chelle de la vie qui sont les plus touch�s par l'absence de d�part � la mer, � la campagne ou � la montagne.
Les jeunes, dans le cadre de "Ville-Vie-Vacances", de nombreuses activit�s leur sont propos�es, qui pour des raisons diverses et vari�es, ne peuvent partir en vacances. La Pr�fecture de police y prend une grande place et je veux une fois encore f�liciter les policiers pour l'immense travail accompli.
Les associations prennent en charge des jeunes d�j� connus, ce sont les policiers qui assurent l'accueil des "tout-venant" si je puis m'exprimer ainsi notamment en emmenant les gar�ons et les filles vers des bases de loisirs situ�es � l'ext�rieur de Paris. Des difficult�s avec la R.A.T.P. sont apparues et elle s'est totalement d�gag�e de ce processus, ce qui est tout � fait regrettable entra�nant ainsi la remise en question m�me de ces d�parts qui se faisaient devant les mairies d'arrondissement.
Je souhaiterais donc �tre totalement rassur�e sur ce qui va se passer cet �t� et sur les modalit�s qui pourraient �tre propos�es pour l'ann�e prochaine.
A l'autre bout de l'�chelle de la vie : les personnes �g�es, lorsqu'elles sont fatigu�es, que les vacances approchent, connaissent avec leur famille des p�riodes d'angoisse.
Cette ann�e, la situation est rendue plus dramatique encore puisque de nombreux lits, y compris dans les moyens et longs s�jours, vont �tre ferm�s.
O� vont-elles aller toutes seules et celles qui ne peuvent rester seules ?
Les familles qui, avec beaucoup d'amour, s'en occupent toute l'ann�e ne doivent pas �tre culpabilis�es lorsqu'elles veulent prendre l�gitimement un peu de repos en �tant assur�es que leurs parents ou grands-parents vivront bien pendant cette p�riode estivale.
Je souhaiterais donc conna�tre quel plan a �t� mis en place pour pallier tous ces manques.
Je vous remercie.
M. LE MAIRE DE PARIS. - Merci et merci d'avoir tenu votre temps.
La parole � M. CARESCHE puis � M. le Pr�fet de police.
M. Christophe CARESCHE, adjoint. - Monsieur le Maire, en ce qui concerne les jeunes, je tiens � dire que la Mairie de Paris consent cette ann�e un effort tout � fait exceptionnel en dotant l'op�ration "Ville-Vie-Vacances", permettant ainsi l'ouverture de places nouvelles : les d�lib�rations sp�cifiques vont �tre d'ailleurs pr�sent�es � cette s�ance.
Des animateurs sportifs de la D.J.S. renforceront le dispositif et 46 inspecteurs de s�curit�, moniteurs sportifs dipl�m�s, ainsi qu'une quarantaine d'agents locaux de m�diation sociale de la Direction de la Pr�vention et de la Protection seront �galement mobilis�s.
Tous les partenaires de cette op�ration, chacun en ce qui le concerne, ont naturellement pris toutes les dispositions n�cessaires pour que l'acheminement des enfants dans les bases de loisirs soit assur� dans les conditions optimales.
Nous avons eu tr�s r�cemment sur ce point une r�union avec la Pr�fecture de police et je pense qu'il n'y aura pas de difficult�s pour que les jeunes soient achemin�s en gardant les bases ouvertes � cet effet.
Pour les personnes �g�es, je vous rappelle qu'il existe un nombre important d'activit�s � destination des a�n�s parisiens. Ceux-ci ont acc�s � l'universit� permanente de Paris qui leur permet de d�couvrir de nombreuses disciplines : histoire, litt�rature, droit, nouvelles technologies, ou d'approfondir leurs connaissances dans ces domaines.
De m�me, nombre de loisirs leur sont propos�s : th��tre, expositions, visites guid�es. Des sorties sont �galement organis�es par le Centre d'action sociale de la Ville de Paris pour les seniors, y compris pour ceux pr�sentant des signes de perte d'autonomie.
Que ce soit pour les jeunes ou pour les personnes �g�es, un dispositif tout � fait cons�quent sera mis en place durant les vacances.
M. LE MAIRE DE PARIS. - Merci, Christophe CARESCHE.
La parole est � M. le Pr�fet de police.
M. LE PR�FET DE POLICE. - Monsieur le Maire, j'ajouterai simplement quelques mots � ce que vient d'expliquer M. CARESCHE pour dire que 2002 sera la neuvi�me ann�e cons�cutive au cours de laquelle la Pr�fecture de police participe � l'op�ration "Ville-Vie-Vacances". Je me r�jouis que cette ann�e, comme on en avait exprim� le v?u l'an dernier, la Ville s'engage davantage dans cette op�ration en affectant 40 moniteurs suppl�mentaires qui viendront aider les 100 fonctionnaires de police volontaires qui participent � cette op�ration.
Concernant le transport, je crois pouvoir rassurer l'intervenant en disant qu'outre les moyens propres de la Pr�fecture de police et la Direction de la Logistique de la Ville, un partenariat avec la R.A.T.P. devrait permettre de r�soudre positivement le probl�me du transport des jeunes pendant cette op�ration qui se d�roulera du 1er juillet au 3 septembre prochain.
M. LE MAIRE DE PARIS. - Merci, Monsieur le Pr�fet.

Juin 2002
Débat
Conseil municipal
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