Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Nous passons au dossier DVD 74 relatif � une autorisation donn�e � M. le Maire de Paris de signer un march� de ma�trise d'?uvre d'�tudes et de travaux portant sur l'am�nagement du passage souterrain Tuileries destin� � am�liorer son niveau de s�curit�. C'est dans le 1er arrondissement.
Je donne la parole � Melle NENNER.
Melle Charlotte NENNER. - Il s'agit ici d'am�liorer le niveau de s�curit� du tunnel des Tuileries. En effet, suite � la catastrophe du tunnel du Mont-Blanc qui a montr� les dangers intrins�ques aux tunnels routiers, l'ensemble de ce type d'ouvrages doit �tre mis aux nouvelles normes de s�curit�. Je rappelle que Paris comprend 20 tunnels de plus de 300 m�tres de long.
La fermeture du tunnel du Mont-Blanc a montr� comment toute une vall�e pouvait retrouver son vrai visage sans la pollution d'une autoroute.
Sa r�ouverture, contest�e par "Les Verts", a montr� l'urgence de mener une autre politique des transports. Toute proportion gard�e, le parall�le avec le tunnel des Tuileries est int�ressant. Le tunnel des Tuileries fait partie, avec la voie Georges-Pompidou, de ces am�nagements qui ont contribu� � changer les voies de la Seine en autoroute. Ce tunnel attire tous les jours des dizaines de milliers d'automobiles. Il contribue indirectement � la saturation de la voirie parisienne, � la pollution et � l'�mission massive de gaz � effet de serre.
C'est �galement un ouvrage potentiellement dangereux puisqu'un accident � l'int�rieur pourrait faire de nombreuses victimes.
Bien au-del� des �tudes de s�curit� dont nous ne discutons pas, bien �videmment, le bien-fond�, il faut voir plus loin et r�fl�chir s�rieusement au comblement de l'ensemble de ces tunnels routiers dangereux et nuisibles qui ont transform� Paris en gruy�res malodorants.
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Belle chute. Monsieur BAUPIN, vous avez la parole.
M. Denis BAUPIN, adjoint, au nom de la 3e Commission. - Que dire derri�re l'intervention de Melle NENNER, que je partage largement ? Je ne reviendrai pas sur le tunnel du Mont-Blanc car je ne pense pas que ce soit dans cette enceinte que l'on pourrait discuter de cela.
De fait, les raisons qui nous am�nent � mettre en s�curit� le tunnel des Tuileries sont en effet li�es aux accidents qui ont eu lieu aussi bien au tunnel du Mont-Blanc qu'au Saint-Gothard il y a quelques mois et qui ont montr� la n�cessit� d'adapter les syst�mes de s�curit�.
La question pos�e c'est l'avenir des voies sur berges, de la voie Georges-Pompidou et donc de ce tunnel. C'est une question int�ressante. Comme j'ai eu l'occasion de le dire hier en ce Conseil, nous allons renouveler l'op�ration qui avait eu lieu l'ann�e derni�re de lib�ration des voies sur berges pendant quelques semaines. Cette ann�e, cela s'appellera "Paris plage". Cette op�ration sera largement am�lior�e par rapport � celle de l'ann�e pass�e. Il est clair que si � terme il y a une possibilit� de se passer de voies sur berges consacr�es � l'automobile, nous y sommes favorables. A quel terme ? A quelle �ch�ance ? Il est difficile de le dire aujourd'hui.
Il faut le temps que la politique municipale, qui se met en place, d�veloppe vraiment tous ses effets sur la r�duction de la circulation automobile.
Si nous sommes en capacit� de faire en sorte que ces berges soient rendues � nos concitoyens pour qu'ils puissent y d�ambuler en toute tranquillit� de fa�on non polluante � pied, � v�lo ou en "roller", je souhaite y parvenir. C'est au terme de plusieurs ann�es que cela aura lieu. Le plus t�t sera le mieux pour tout le monde.
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Merci, Denis BAUPIN.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 74.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2002, DVD 74).