Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - J'appelle la question de M. Pierre CASTAGNOU, Mmes Dani�le POURTAUD, Genevi�ve BELLENGER, M. Pascal CHERKI et Mme MOREL au sujet du devenir de l'h�pital Saint-Vincent-de-Paul.
M. CASTAGNOU a la parole.
M. Pierre CASTAGNOU, maire du 14e arrondissement. - Madame la Maire, merci.
Depuis plus de deux ans, le Comit� de sauvegarde de l'h�pital Saint-Vincent-de-Paul se bat pour emp�cher le d�mant�lement de ce p�le de r�f�rence materno-infantile reconnu par tous.
Un projet m�dical a �t� �labor� par un groupe de travail mis en place sur l'initiative de l'ancienne Ministre de la Sant�, Mme GILLOT, auquel ont particip� des repr�sentants du Comit� de sauvegarde.
Ce projet m�dical a recueilli un accord unanime et le Conseil d'administration de l'A.P.-H.P., lors de sa s�ance de f�vrier dernier, a approuv� ce projet.
Ce projet pr�voit notamment la possibilit� d'adosser aux activit�s m�dicales, actuellement d�ploy�es sur le site de Saint-Vincent-de-Paul et qui seront maintenues dans le cadre du groupe hospitalier Cochin - Saint-Vincent-de-Paul, un projet m�dico-social innovant.
La d�cision prise de cr�er ce grand p�le m�dico-social du handicap est une occasion unique de cr�er un centre d'accueil pour les enfants et jeunes adultes poly-handicap�s. Cette structure fait cruellement d�faut actuellement � Paris et en Ile-de-France.
Je souhaiterais savoir aujourd'hui, Madame la Maire, quelle est la position et quelles sont les modalit�s de participation de la Ville de Paris � l'�laboration et � la r�alisation de ce grand projet dont les Parisiens ont besoin et auquel bien �videmment l'A.P.-H.P. devrait participer comme partenaire parmi d'autres.
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur CASTAGNOU.
M. Alain LHOSTIS a la parole pour r�pondre.
M. Alain LHOSTIS, adjoint. - Monsieur le Maire, on voit que vous suivez ce dossier depuis plus longtemps que moi et que vous le connaissez parfaitement.
Comme vous l'avez rappel�, � l'initiative d'une Ministre pr�c�dente de la Sant�, il y a eu ce groupe de travail. Cela a constitu� une avanc�e importante puisque jusque l� il y avait peu d'�coute de la population, des professionnels de sant� et des repr�sentants du personnel, � tel point qu'il y a eu un large comit� de sauvegarde qui s'est constitu�, auquel un certain nombre d'entre nous avait apport� leur soutien.
Aujourd'hui, le groupe de travail a rendu un rapport extr�mement int�ressant. Les conclusions du contenu m�dical des activit�s p�diatriques et p�rinatales sur le site de Cochin - Saint-Vincent-de-Paul, qui forment une unit� au fond g�ographique et m�dicale, ont fait l'unanimit� sur les 5 points suivants.
La n�cessit� de pr�server la coh�rence fonctionnelle, organisationnelle et g�ographique des activit�s actuellement d�ploy�es par le site de Saint-Vincent-de-Paul.
Le maintien d'une activit� p�diatrique m�dicochirurgicale - c'est une question qui revient constamment -, pr�cise, c'est garanti.
Une capacit� d'au moins 140 lits compl�t�s par 20 lits d'h�pital de jour susceptibles d'accueillir les activit�s de p�diatrie actuelles du site de Saint-Vincent-de-Paul.
Une capacit� d'environ 234 lits de p�rinatalit� susceptibles de faire face � 5.000 accouchements.
La possibilit� d'adosser � ces activit�s de court s�jour un projet m�dico-social innovant.
Vous savez l'impulsion que j'avais donn�e pour que ce groupe de travail aille jusqu'au bout de sa d�marche. Je l'ai relanc�e suite � une insuffisance d'appr�ciation des possibilit�s alternatives au projet initial d'implantation. Aujourd'hui le groupe de travail s'est � nouveau r�uni et il a pris acte qu'une des alternatives d'implantation majoritairement dite sc�nario 4, je crois, n'�tait pas la bonne de son point de vue et qu'il valait mieux aller vers l'option 3, c'est-�-dire le regroupement de l'ensemble de ces activit�s sur le site de Cochin et la cr�ation d'un p�le m�dico-social orient� vers le handicap sur le site de l'h�pital Saint-Vincent-de-Paul.
Il est �vident que tout cela doit se faire par un travail sur plusieurs ann�es, ce n'est pas en quelques jours que l'on va r�aliser ce projet. Toute la concertation qui a pr�sid� ces derniers mois sera poursuivie. Dans ce cadre, l'Assistance publique prendra toute sa place, mais la Ville de Paris, � mon avis - et pas seulement � mon avis, puisque nous avons une r�union de travail avec Mmes STIEVENARD et KOMIT�S dans les jours qui viennent - doit piloter ce dossier en faisant appel aux associations, qui m'ont d�clar� d'ores et d�j� �tre extr�mement int�ress�es par ce dossier, � l'Etat qui est � la recherche de lieux de ce type et � l'Assistance publique qui doit �galement s'investir dans ce domaine.
Voil� o� nous en sommes. Il est �vident que ce que je vous dis l� sur les orientations qui pourraient �tre d�finitivement adopt�es doit �tre maintenant formalis� au Conseil d'administration auquel vous appartenez, Monsieur le Maire, le 28 juin. Je soumettrai une proposition qui va dans le sens souhait� par le groupe de travail et qui fait je crois aujourd'hui consensus, m�me s'il reste encore quelques interrogations, voire quelques oppositions ici et l�. Je crois qu'ensuite il faudra que l'on soit tous mobilis�s vers ce projet ambitieux que devra �tre le p�le de p�rinatalit� et le p�le m�dico-social du handicap dans ce secteur de Paris.
Je crois que c'est une grande chance et pour le 14e et pour Paris.
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Merci beaucoup, Monsieur LHOSTIS.
M. Pierre CASTAGNOU un mot.
M. Pierre CASTAGNOU, maire du 14e arrondissement. - Je remercie M. LHOSTIS pour sa r�ponse.
M. Christian SAUTTER, adjoint. - Quelle concision !