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28 - 1999, DVD 20 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer avec l'Association syndicale de l'îlot Gobelins-Nord une convention en vue de définir la participation financière de la Ville de Paris, au titre de l'année 1998, aux charges de nettoyage et d'éclairage des dalles piétonnes ouvertes à la circulation publique dans l'ensemble immobilier "Olympiades" situé dans le secteur "Italie" (13e)


M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Nous examinons � pr�sent le projet de d�lib�ration DVD 20 : autorisation � M. le Maire de Paris de signer avec l'Association syndicale de l'�lot Gobelins-Nord une convention en vue de d�finir la participation financi�re de la Ville de Paris, au titre de l'ann�e 1998, aux charges de nettoyage et d'�clairage des dalles pi�tonnes ouvertes � la circulation publique dans l'ensemble immobilier " Olympiades " situ� dans le secteur " Italie " (13e).
La parole est � Mme MOREAU.
Mme Gis�le MOREAU. - Le projet de d�lib�ration qui nous est pr�sent�e concerne la participation financi�re de la Ville s'appliquant aux charges de la dalle des Olympiades. Je noterai que le montant de cette subvention demeure au m�me niveau que celui de l'an dernier. D'ann�e en ann�e, la participation de la Ville diminue en proportion alors que la question pos�e est la prise en charge de la part de la Ville de la totalit� des charges aff�rent � la gestion de la dalle en municipalisant cet espace compl�tement ouvert � la circulation du public, et qui concerne une population de 15.000 habitants, c'est-�-dire l'�quivalent d'une ville de province.
Je voudrais �largir rapidement mon propos aux probl�mes rencontr�s dans cet ensemble depuis des ann�es. Des �tudes ont �t� engag�es, des promesses ont �t� faites, mais rien ne change aux Olympiades. Pourtant, la population avec ses associations nombreuses et vivantes, a formul� des demandes rest�es malheureusement sans r�ponse de fond. Ceci aboutit � une d�t�rioration de la situation, en particulier en mati�re de s�curit�, mais aussi en mati�re d'absence de locaux pour les jeunes, les associations, les r�sidents.
La question de la d�sertification de la dalle en commerces se rajoute au reste. Avec ces 15.000 habitants sur dalle, les Olympiades n'ont plus qu'un d�p�t de pain, comme dans un village de montage !
Pour l'essentiel, ce sont des restaurants qui subsistent sur la dalle. Ce n'est gu�re de secours pour les courses des m�nages. Depuis 5 ans particuli�rement, la Mairie nous promet monts et merveilles, mais la population ne voit toujours rien venir !
La question des transports est particuli�rement �pineuse. Des promesses ont �t� faites concernant une station METEOR � Tolbiac-Patt�. METEOR est en service, mais la station n'est pas l�. Sans renoncer � cette station th�oriquement pr�vue pour apr�s 2003, il faudrait cr�er une navette entre les Olympiades et la station METEOR de la B.N.F. ou au moins renforcer aux heures de pointe la ligne 62 encore plus charg�e qu'avant.
La population des Olympiades s'est toujours impliqu�e au travers d'associations diverses pour contribuer � de meilleures conditions de vie, � une plus grande convivialit� dans le cadre d'un urbanisme qui, il faut bien le dire, ne le favorise gu�re.
Une p�tition circule pour l'�lotage, pour des �quipements, pour les enfants, une salle polyvalente, pour la pr�sence de services publics sur la dalle.
Cette attente a maintenant 25 ans. Des probl�mes nouveaux se posent en lien avec l'�volution du contexte g�n�ral de la soci�t�, mais aussi l'�volution sp�cifique � ce type d'ensemble sur dalle. Des travaux d'importance sont � pr�voir, par exemple, concernant la dalle, mais aussi des �quipements collectifs notamment pour les jeunes qui n'ont rien pour se retrouver alors que le Stadium est quasiment ferm� pour la plus grande partie.
Il serait temps d'entendre enfin la voix des r�sidents des Olympiades au lieu de confier des �tudes � des cabinets priv�s. Elles sont co�teuses et pas forc�ment efficaces. Pourquoi ne pas �couter les habitants ? Je propose la prise en compte des demandes formul�es par eux et l'engagement tr�s rapide d'un processus de consultation de la population � l'initiative de l'ensemble des �lus de l'arrondissement, pas seulement la majorit� municipale, qui confond f�cheusement le plus souvent information et concertation.
Je vous remercie.
(Applaudissements sur les bancs du groupe communiste).
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Merci.
Je donne la parole � M. PLASAIT pour vous r�pondre.
M. Bernard PLASAIT, adjoint, au nom de la 3e Commission. - Monsieur le Maire, je comprends bien que Mme MOREAU profite de ce projet de d�lib�ration pour �voquer un probl�me qui lui para�t important, et qui l'est d'ailleurs, et pour faire � ce sujet un certain nombre de suggestions.
Mais je suis s�r qu'elle ne m'en voudra pas de m'en tenir � l'objet de ce projet de d�lib�ration.
Il s'agit d'une convention qui d�finit les conditions de la gestion, du fonctionnement et de la surveillance de ces parties communes g�n�rales qui, sur cette dalle " Olympiades ", qui est une dalle priv�e, sont ouvertes � la circulation publique.
Mme MOREAU nous dit : il s'agit aujourd'hui que la Ville fasse face � ses obligations et contribue donc � l'�clairage et � la propret�, et elle ajoute : la Ville se d�sengage r�guli�rement, ann�e apr�s ann�e.
Non. Ce n'est pas vrai. J'ai sous les yeux le tableau de participation financi�re en pourcentage, de 1986 � 1996, et on est toujours aux environs de 17 %... 18 %... 17,5 %... 19 %... cela d�pend des charges r�elles, la Ville participant d'une mani�re tout � fait r�guli�re.
Simplement un dernier mot, Monsieur le Maire. Bien s�r, on peut se poser des questions, comme le fait Mme MOREAU, sur l'opportunit� de voir la Ville s'engager davantage, en consid�rant que cette dalle devrait �tre class�e en voie publique. Mais il faut bien voir qu'il y aurait l� des cons�quences tr�s importantes pour le contribuable, d'autant que ce probl�me, qui se trouve pos� par la conception m�me de l'urbanisme des ann�es 60, se pose �galement ailleurs � Paris.
Donc, je me bornerai aujourd'hui � souhaiter que notre Assembl�e vote la participation de la Ville qui, ainsi, fera face � ses obligations.
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Merci, cher coll�gue.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 20.
Qui est pour ?
Contre ?
Qui s'abstient ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (1999, DVD 20).

Février 1999
Débat
Conseil municipal
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