retour Retour

57 - QOC 99-83 Question de Mme Danièle GIAZZI, MM. Gérard LEBAN et Dominique CANE à M. le Préfet de police au sujet des problèmes de racket dans les collèges et lycées du 16e arrondissement


Libell� de la question :
" Mme Dani�le GIAZZI, MM. G�rard LEBAN et Dominique CANE ont appel� � plusieurs reprises l'attention de M. le Pr�fet de police sur les probl�mes de racket dont sont victimes les jeunes qui fr�quentent les coll�ges et les lyc�es du 16e arrondissement.
Ils souhaiteraient que M. le Pr�fet de police puisse faire le point sur la situation actuelle de ce probl�me dans l'arrondissement. "
R�ponse (M. LE PR�FET DE POLICE) :
" Depuis que les services acad�miques comptabilisent tous les signalements faits par les chefs d'�tablissements scolaires, il est possible pour les services de police de mieux appr�hender les violences en milieu scolaire, d'autant que la Direction de la S�curit� publique est d�sormais destinataire, quotidiennement, d'une fiche signal�tique �tablie par l'Acad�mie l'informant de tout incident ayant un lien avec la s�curit� sans pour autant rev�tir une qualification p�nale.
L'exploitation de ces �l�ments statistiques fait appara�tre que le 16e arrondissement, qui compte pourtant 5 grands lyc�es et 1 coll�ge, demeure assez peu touch� avec moins de 3 % de l'ensemble des incidents recens�s � Paris.
Par ailleurs, il appara�t que plus de 40 % des faits signal�s rel�vent des violences verbales, les actes de racket, les d�gradations et les vols, c'est-�-dire les faits p�nalement qualifi�s, restant peu nombreux.
Ainsi, les services de Police judiciaire du 16e arrondissement ont-ils �t� amen�s � traiter 15 faits d'extorsion commis depuis le d�but de l'ann�e 1998. Des proc�dures judiciaires ont �t� syst�matiquement diligent�es.
Dans 4 de ces affaires, les auteurs ont d'ores et d�j� �t� identifi�s et interpell�s.
Il reste que dans ce domaine des violences scolaires, ne peuvent �tre n�glig�s ni la crainte des repr�sailles, ni le souhait de pr�server l'�quilibre psychologique des jeunes en �vitant de stigmatiser judiciairement les faits et leurs auteurs, qui conduisent fr�quemment les parents � ne pas donner suite aux �v�nements qui leur sont rapport�s.
C'est le constat de ces r�ticences qui a amen� l'Education nationale � mettre en place un num�ro vert "S.O.S. Violences" qui re�oit en p�riode scolaire une vingtaine d'appels par jour en moyenne.
En outre, la Pr�fecture de police, l'Acad�mie de Paris, la Mairie de Paris et le Parquet des mineurs du Tribunal de grande instance de Paris ont mis sur pied un groupe d�partemental de suivi police-jeunesse et des comit�s d'�ducation � la sant� et � la citoyennet�, aujourd'hui au nombre de 62.
Le partenariat entre la Pr�fecture de police et l'Acad�mie de Paris s'est r�cemment renforc� au travers de la convention de coop�ration sign�e le 29 octobre dernier.
Dans le cadre de cette mobilisation contre les violences scolaires, les fonctionnaires de la S�curit� publique ont dispens�, depuis le 16 octobre 1998, dans l'ensemble des �tablissements scolaires du 16e arrondissement, 32 conf�rences ayant notamment pour th�me le racket.
Une plaquette d'information �labor�e par le service de la communication et des relations publiques de la Pr�fecture de police, intitul�e "comment se prot�ger contre le racket", est largement distribu�e � l'occasion de ces rencontres.
Les missions de surveillance exerc�es par les fonctionnaires de police aux abords des lyc�es et coll�ges de cet arrondissement ont, par ailleurs, permis de proc�der � 29 interpellations, dont 2 pour extorsion de fonds, depuis le 15 octobre 1998.
Ces actions seront appel�es � se d�velopper encore � la faveur de la r�forme des services actifs de la Pr�fecture de police, par la cr�ation, dans chaque commissariat, d'une structure en charge de la pr�vention. "

Février 1999
Débat
Conseil municipal
retour Retour