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104 - QOC 99-95 Question de Mme Laure SCHNEITER, élue du Mouvement écologiste indépendant, à M. le Maire de Paris à propos de la revalorisation des grands boulevards


Libell� de la question :
" La revalorisation des grands boulevards fait l'objet d'une concertation. N�anmoins, les associations des quartiers riverains ne sont pas associ�es � cette concertation. Or, l'une des d�cisions importantes concerne la circulation, actuellement essentiellement � sens unique. M. le Maire de Paris a d�clar�, � l'automne dernier, n'�tre "pas oppos� � ce que soit examin�e une circulation � double sens sur les grands boulevards".
Un groupe de travail devait �tre constitu� avant qu'une d�cision soit prise "d�but 1999". La modification de la circulation sur les grands boulevards aura des cons�quences importantes sur la circulation dans les quartiers riverains. Effectivement, la mise en double sens de la circulation sur les grands boulevards permettrait de d�concentrer le flux qui s'effectue actuellement par les petites rues particuli�rement embouteill�es, comme la rue des Petites-Ecuries.
Mme Laure SCHNEITER demande � M. le Maire de Paris :
1�) si le groupe de travail a �t� constitu� ;
2�) combien de fois il s'est r�uni ;
3�) quelle est sa composition ;
4�) pourquoi les associations des quartiers riverains ont-elles �t� �cart�es ;
5�) une orientation se d�gage-t-elle ? et laquelle ? "
R�ponse (M. Bernard PLASAIT, adjoint) :
" La revalorisation des grands boulevards fait l'objet depuis avril 1997 d'une large concertation qui associe les �lus, l'Etat, la Chambre de commerce et d'industrie de Paris et les associations qui sont pr�sentes lors des r�unions du Comit� des grands boulevards.
Dans le but d'assurer une meilleure desserte des grands boulevards pour am�liorer l'activit� commerciale, un certain nombre de participants au Comit� ont demand� que soient �tudi�es d'une part, la cr�ation d'un couloir bus � contresens, d'autre part la remise � double sens des grands boulevards de R�publique � Richelieu-Drouot.
Des n�gociations en ce sens avaient �galement �t� effectu�es aupr�s de la " Maison des grands boulevards ", lieu ouvert au public depuis juillet 1997, o� plus de 4.500 visiteurs ont d�j� �t� accueillis, et o� se tiennent des expositions sur les diff�rents th�mes �tudi�s.
La mise en place d'un couloir bus � contresens ne s'est pas av�r�e souhaitable dans la mesure o� elle aurait cr�� de tr�s importants probl�mes pour les livraisons nombreuses dans ce secteur. De plus, dans les voies o� sont am�nag�s les couloirs bus � contresens, se posent des probl�mes de s�curit� pour les travers�es des pi�tons.
Il a donc �t� mis � l'�tude la remise � double sens des boulevards. Il est, dans cette perspective, apparu indispensable de pr�voir aussi la remise � double sens de l'axe R�aumur - Quatre Septembre, de mani�re � optimiser l'utilisation du r�seau viaire et � limiter les cons�quences sur la circulation due � la remise � double sens.
Ce nouveau projet d'exploitation des grands boulevards n�cessiterait la suppression d'un certain nombre de places de stationnement.
Un tel projet n�cessite d'importantes �tudes techniques pr�alables. Des r�unions de travail ont donc �t� organis�es notamment avec les services de police pour d�terminer les r�percussions provoqu�es par de telles mesures sur l'ensemble du r�seau aux alentours du secteur concern�.
Afin de bien mesurer toutes les cons�quences d'un tel projet sur les conditions de circulation, il a �t� d�cid� d'effectuer une simulation informatique d�taill�e sur les secteurs les plus critiques, � savoir la place de la R�publique et le carrefour form� par le boulevard de S�bastopol et les grands boulevards. Ceci a entra�n� des d�lais suppl�mentaires dans l'examen du projet, mais est apparu n�cessaire � la compl�te information de tous.
Les r�sultats de cette simulation seront en effet inclus dans les perspectives qui seront alors pr�sent�es, dans le souci de large concertation qui a toujours pr�sid� � cette op�ration, � l'ensemble des partenaires du Comit� et notamment aux associations concern�es.
Des propositions d�finitives pourront alors �tre formul�es et soumises � M. le Pr�fet de police � qui appartient la d�cision finale. "

Février 1999
Débat
Conseil municipal
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