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29 - 1999, DVD 27 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer avec la société anonyme "Parking, 45-49, boulevard Haussmann" un contrat d'occupation du domaine public pour l'édification d'une trémie d'accès au parc de stationnement "Haussmann - C & A" situé 45-49, boulevard Haussmann (9e) et de consentir le dépôt par un organisme extérieur du permis de construire relatif à cette trémie


M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration DVD 27 : autorisation � M. le Maire de Paris de signer avec la soci�t� anonyme " Parking, 45-49, boulevard Haussmann " un contrat d'occupation du domaine public pour l'�dification d'une tr�mie d'acc�s au parc de stationnement " Haussmann - C & A " et de consentir le d�p�t par un organisme ext�rieur du permis de construire relatif � cette tr�mie.
La parole est � Mme SCHNEITER.
Mme Laure SCHNEITER. - Monsieur le Maire, lorsque l'on constate l'engorgement automobile dans le secteur " Haussmann-Caumartin-Auber ", on se rend bien compte que tous les am�nagements qui ont �t� r�alis�s en faveur de la voiture, pour qu'elle roule ou stationne, n'ont r�solu aucun probl�me de circulation !
Le Mouvement �cologiste ind�pendant le r�p�te depuis des ann�es, tout ce qui a �t� fait pour les automobiles am�ne encore plus d'automobiles, jusqu'� ce qu'elles ne puissent plus rouler !...
M. Jean-Pierre BECHTER, adjoint. - Toujours la m�me chose !
Mme Laure SCHNEITER. - Ecoutez, Monsieur, franchement, gardez vos observations pour vous ! Quand on voit les probl�mes de stationnement et de circulation automobile � Paris, vous feriez mieux de m'�couter !
M. Jean-Pierre BECHTER, adjoint. - C'est toujours le m�me discours, tous les mois !
Mme Laure SCHNEITER. - Oui, j'enfonce un clou, et Dieu merci, de temps en temps, il y a des r�sultats.
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Poursuivez, Madame SCHNEITER, s'il vous pla�t.
Mme Laure SCHNEITER. - Chaque ann�e les embouteillages augmentent, c'est tr�s satisfaisant !
M. Jean-Pierre BECHTER, adjoint. - Toujours la m�me chose !
Mme Laure SCHNEITER. - Oui ! Voil� le constat : c'est toujours la m�me chose, je suis bien de votre avis !
Jusqu'� maintenant votre mauvaise gestion de l'espace public n'a fait qu'accentuer la d�gradation du cadre de vie dans tous ces quartiers engorg�s.
Il faut, par cons�quent, trouver d'autres rem�des au mal.
Vous reconnaissez vous-m�me dans ce projet qu'il y a �galement dans ce quartier une forte circulation pi�tonni�re. Croyez-vous intelligent, voire m�me raisonnable, de nous faire voter l'installation d'une entr�e de parking en amputant une partie du trottoir boulevard Haussmann, plut�t que de l'installer sur la chauss�e ? Vous ne pensez qu'� vos chers automobilistes et jamais aux pi�tons ! Croyez-vous qu'ils ne souffrent pas suffisamment de se d�placer au milieu des places transform�es en parkings, dans des rues noy�es par cette mar�e automobile, le bruit, les autobus et les taxis bloqu�s ?
La marche est le mode de d�placement fondamental dans la ville. Plus de 50 % des trajets urbains, principalement ceux de voisinage, se font enti�rement � pied. Qui n'a pas �t� pi�ton un jour ? La marche, en plus, est le seul moyen de d�placement de certaines personnes. Elle ne co�te rien, ne g�ne personne et serait excellente pour la sant�... si l'air �tait un peu moins pollu� !
Vous devriez vous occuper de la reconqu�te des trottoirs plut�t que de les rogner au coup par coup pour vos entr�es et sorties de parkings, comme dans le cas pr�sent !
Je vous demande en cons�quence d'installer cette tr�mie sur la chauss�e et non sur le trottoir. Si ce n'�tait pas le cas, je voterais contre ce projet.
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - La parole est � M. PLASAIT pour vous r�pondre.
M. Bernard PLASAIT, adjoint, au nom de la 3e Commission. - Monsieur le Maire, Mme SCHNEITER m'oblige une fois de plus � lui rappeler que la politique que m�ne le Maire de Paris en mati�re de circulation et de stationnement va tout � fait dans le sens qu'elle souhaite d'une am�lioration de la circulation automobile avec une diminution de celle-ci, une priorit� aux transports en commun et, puisqu'elle l'a �voqu�, j'y insisterai moi aussi, une reconqu�te de l'espace public.
La reconqu�te de l'espace public passe par le d�gagement de voitures qui sont en stationnement de surface et, pour cela, il faut leur permettre d'utiliser les parkings souterrains.
Si nous avons ce projet de d�lib�ration, c'est parce qu'il existe un parking dont l'acc�s est malais� et qui, par cons�quent, n'est pas utilis� au plein - il s'en faut - de sa capacit�.
Ce que nous faisons donc, c'est que nous cr�ons un acc�s compl�mentaire par une tr�mie judicieusement plac�e pour qu'elle ne coupe pas le trajet des pi�tons, mais au contraire laisse un cheminement pi�ton continu, de telle mani�re que les voitures puissent dans de meilleures conditions d�gager l'espace public et rentrer � l'int�rieur du parking souterrain.
Il s'agit donc d'un int�r�t g�n�ral que je crois tr�s important, d'autant qu'en contrepartie de cet acc�s compl�mentaire la soci�t� du parking aura l'obligation de r�server au stationnement public rotatif la plus grande partie de son parking, puisqu'il s'agit de 340 places sur 400, et ceci pendant 30 ans.
Nous voil� donc tr�s exactement dans le sens de la politique souhait�e par Mme SCHNEITER de reconqu�te de l'espace public.
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Merci, cher coll�gue.
Je mets donc aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 27.
Qui est pour ?
Contre ?
Qui s'abstient ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (1999, DVD 27).

Février 1999
Débat
Conseil municipal
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