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31 - 1999, DPE 7 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer un marché sur appel d'offres ou un marché négocié, en cas d'appel d'offres infructueux, pour la fourniture de 9 à 14 aspiratrices de trottoirs. 1999, DPE 8 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer un marché sur appel d'offres ou un marché négocié, en cas d'appel d'offres infructueux, pour la fourniture de 29 à 54 laveuses de trottoirs


M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Nous examinons conjointement les projets de d�lib�ration DPE 7 et DPE 8 concernant la fourniture d'aspiratrices et de laveuses de trottoirs.
Je donne la parole � Mme SCHNEITER.
Mme Laure SCHNEITER. - Monsieur le Maire, avec ces deux projets de d�lib�ration le DPE 7, et le DPE 8, vous vous appr�tez � �quiper les services de la Direction de la Protection de l'Environnement de 9 � 14 aspiratrices de trottoirs et de 29 � 54 laveuses de trottoirs.
Pourquoi cette impr�cision dans les chiffres ? Les besoins seraient-ils si mal d�finis ?
En lisant le cahier des clauses techniques particuli�res, tr�s pr�cises et d�taill�es, j'ai appris que ces engins devront �tre �quip�s de moteurs de type diesel. C'est aberrant et contraire � votre volont� affich�e de participer � la lutte contre la pollution de l'air.
Si la g�n�ralisation du v�hicule �lectrique pour des particuliers n'est pas satisfaisante, son usage est particuli�rement adapt� aux v�hicules utilitaires de ce type.
Ainsi, vous commencez � vous �quiper de bennes � ordures �lectriques silencieux et peu polluantes, pour le grand plaisir des Parisiens. Pourquoi ne pas faire la m�me chose pour les v�hicules de nettoyage des trottoirs et des chauss�es ?
Ce serait, me semble-t-il, le genre d'objectif que la Direction de la Protection de l'Environnement devrait se fixer. Par ailleurs, on pourrait se demander si l'usage du balai, dans certains cas, n'est pas plus efficace que ces machines sophistiqu�es qui co�tent tr�s cher et r�duisent le nombre d'employ�s ?
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - La parole est � M. FINEL.
M. Lucien FINEL, adjoint, au lieu et place de M. Patrick TR�M�GE, adjoint, au nom de la 3e Commission. - Madame SCHNEITER, les engins de nettoiement ont pour vocation d'�voluer sur les trottoirs parisiens. Cela implique une conception extr�mement compacte.
Pour ces raisons, les constructeurs rencontrent des difficult�s pour d�velopper des motorisations tout � fait sp�cifiques.
Pour autant certaines tentatives ont �t� entreprises mais se sont toujours sold�es par un �chec. Dans le courant de l'ann�e 1990, un prototype de laveuse de trottoir � motorisation �lectrique a �t� d�velopp�.
La technologie retenue � batterie au plomb aboutissait � un engin d'environ 5 tonnes. Les essais r�alis�s par les S.T.T.P. ont montr� la faible autonomie de l'engin, environ 3 � 4 heures, incompatibles avec une exploitation rationnelle.
En ce qui concerne les aspiratrices de trottoirs, une soci�t� a d�velopp� un prototype d�nomm� " �lectro-vorace ", que les S.T.T.P. ont essay� en 1998 sur une p�riode de deux semaines.
Il a �t� constat� de nombreuses pannes r�p�titives, ce qui a conduit le constructeur � reconna�tre lui-m�me le peu de fiabilit� de son mat�riel.
En conclusion, la substitution d'un moteur diesel, par un moteur �lectrique sur un engin de trottoir est difficile, compte tenu du poids et du volume des batteries, et est de faible performance.
Je vous remercie, Monsieur le Maire.
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Merci.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPE 7.
Qui est pour ?
Contre ?
Qui s'abstient ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (1999, DPE 7).
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPE 8.
Qui est pour ?
Contre ?
Qui s'abstient ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (1999, DPE 8).

Février 1999
Débat
Conseil municipal
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