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111 - QOC 99-141 Question de Mme Arlette BRAQUY à M. le Préfet de police sur l'insécurité qui règne dans certains collèges et établissements scolaires du 20e arrondissement


Libell� de la question :
" L'attention de Mme Arlette BRAQUY a �t� appel�e, � plusieurs reprises, sur l'ins�curit� dans les �tablissements sportifs de la Ville de Paris, notamment dans les stades Louis-Lumi�re et de la porte de Bagnolet (20e).
Les �l�ves du lyc�e H�l�ne-Boucher et du coll�ge Robert-Doisneau ont �t� plusieurs fois agress�s verbalement et physiquement par de jeunes squatters occupant les terrains de sport attribu�s aux �coles.
Quelles mesures M. le Pr�fet de police entend-il prendre pour pallier le climat d'ins�curit� de plus en plus d�grad�, notamment dans l'Est parisien ? "
R�ponse (M. LE PR�FET DE POLICE) :
" Contact� par les services de police locaux, l'un des responsables du lyc�e H�l�ne-Boucher a indiqu� d'une part, que les activit�s d'�ducation physique et sportive du lyc�e se d�roulent dans l'enceinte m�me de l'�tablissement, � l'exception de la piscine, et, d'autre part, qu'aucun incident survenu � l'occasion d'activit�s organis�es par l'Union nationale du sport scolaire sur des stades du 20e arrondissement n'a �t� port� � sa connaissance.
En revanche, la responsable du coll�ge Robert-Doisneau a fait �tat de deux incidents survenus au cours des derniers mois.
Le 10 novembre 1998, le cours d'�ducation physique qui devait se d�rouler sur le stade Louis-Lumi�re en fin de matin�e a �t� perturb� par la pr�sence d'une bande de jeunes tr�s agressifs. Toutefois, ces faits n'ont pas donn� lieu � d�p�t de plainte.
Le 12 janvier dernier, des individus ont refus� l'utilisation du stade de la porte de Bagnolet aux �l�ves du coll�ge en les mena�ant ; le professeur n'a pas voulu d�poser plainte, mais ses d�clarations ont �t� consign�es dans le registre de main-courante du commissariat du P�re-Lachaise.
A la suite de ces faits, la s�curit� a �t� renforc�e aux abords des stades Louis-Lumi�re et de la porte de Bagnolet. Des rondes et patrouilles permanentes sont effectu�es par des �lotiers.
Cette pr�sence polici�re quotidienne, ainsi que le renforcement du gardiennage des stades et l'installation de grilles plus protectrices annonc�s par la Mairie de Paris � l'occasion de la pr�sentation de son plan de mise en s�curit� de 18 stades parisiens, devraient permettre de rem�dier aux difficult�s rencontr�es sur ces stades.
Je puis vous assurer que mes services suivent avec une particuli�re attention la situation de ces enceintes sportives et mettront en ?uvre tous les moyens dont ils disposent pour y restaurer la s�curit� � laquelle peuvent l�gitimement pr�tendre les jeunes qui les fr�quentent ainsi que les personnels de la Ville de Paris qui en assurent la surveillance et l'entretien. "

Février 1999
Débat
Conseil municipal
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