Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration ASES 55 G relatif � l'attribution d'une subvention de fonctionnement � l'association "Autisme 75".
Mme CH�RIOUX de SOULTRAIT est inscrite et Mme KOMIT�S lui r�pondra.
La parole est � Mme CH�RIOUX de SOULTRAIT.
Mme Jo�lle CH�RIOUX de SOULTRAIT. - Madame la Pr�sidente, mes chers coll�gues, nous allons donc voter une subvention � l'association "Autisme 75" et, bien s�r, je m'en f�licite. Je rappelle d'ailleurs l'importance qu'attache le Pr�sident de la R�publique � la cause de l'autisme et je me r�jouis par cons�quent que la prise en charge des personnes atteintes par ce terrible syndrome soit une priorit� pour notre collectivit�.
En revanche et sans vouloir remettre en cause le travail effectu� par P�n�lope KOMIT�S, l'adjointe en charge de ce secteur qui, je le reconnais, fait un excellent travail, je regrette que l'aide de notre collectivit� ne soit pas plus importante pour cette association.
Il s'agit d'une association dont l'activit� ne fait qu'augmenter puisque j'ai not� une augmentation des rentr�es de cotisations de plus de 186 % en deux ans. Cela est, bien s�r, r�v�lateur de la qualit� du travail fait par "Autisme 75", de la satisfaction qu'en ont les familles mais aussi et surtout de l'importance du besoin auquel r�pond "Autisme 75".
Par cons�quent, la subvention de 20.000 euros qui a �t� allou�e me para�t mal proportionn�e en regard des besoins auxquels elle a � faire face. Bien s�r, je suppose que le D�partement n'a fait que r�pondre � la demande de "Autisme 75" (mais l�, encore une fois, ce n'est pas pr�cis� dans le document qui nous a �t� remis).
Je regrette en fait qu'aucun travail de r�flexion conjoint avec "Autisme 75" n'ait �t� men� pr�alablement � cette demande de subvention pour aboutir � une augmentation de l'offre, compte tenu des besoins qui se font sentir dans ce domaine particulier. Une subvention plus importante aurait pu, par exemple, permettre l'augmentation du nombre de journ�es des permanences d'accueil et d'information, puisque j'ai not� que ces permanences avaient lieu (de m�moire) trois jours par semaine et quatre matin�es par mois.
Donc, le sens de mon intervention, c'est d'essayer, lorsque des demandes de ce type-l� nous parviennent - et il y a actuellement � Paris 3 associations qui s'occupent particuli�rement d'autisme - au regard du travail que ces associations font sur le terrain et de l'aide de la collectivit�, d'avoir un travail de r�flexion avec elles.
C'est le sens de mon intervention, en pr�cisant bien entendu que nous voterons cette d�lib�ration.
(Applaudissements sur les bancs du groupe U.M.P.).
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Madame KOMIT�S, vous avez la parole.
Mme P�n�lope KOMIT�S, au nom de la 6e Commission. - Comme vous l'avez indiqu�, la subvention correspond effectivement � la demande de l'association, mais, pour vous rassurer, nous avons mis en place, depuis maintenant quatre mois, un groupe de travail sur l'autisme � Paris avec les professionnels, la D.D.A.S.S., les associations, dont "Autisme 75". Son travail - on va bient�t terminer - a port� notamment sur le besoin de structures sur Paris, la cr�ation d'un centre r�gional "Autisme", l'int�gration scolaire de ces enfants, l'int�gration aux loisirs et surtout l'aide aux familles.
Donc, nous avons d�gag� un certain nombre de pistes et de propositions qui seront vraisemblablement r�v�l�es au moment des Journ�es de l'Autisme, fin mai, � Paris, puisque (pour votre information) les Journ�es de l'Autisme auront lieu sur le parvis, je crois, les 24 et 25 mai.
Les projets qui vont �tre pr�par�s pour l'ann�e 2003-2004 sont notamment la relocalisation du Centre d'activit� de jour (C.A.J.) d'"Autisme Avenir", la cr�ation du centre r�gional de ressources sur l'autisme, qui devrait ouvrir au mois de septembre � Paris dans le 12e arrondissement et l'ouverture � la rentr�e prochaine du premier (de l'unique) SESSAD (Service d'�ducation sp�cialis�e et de soins � domicile) d'autisme sur Paris, qui devrait �tre localis� dans le 19e arrondissement. Nous effectuons �galement un travail avec la Fondation Claude-Pompidou pour les b�n�voles qui vont � domicile aider les familles des enfants autistes.
Concernant l'int�gration scolaire, l'Inspecteur d'Acad�mie nous avait promis sur les 3 Classes d'int�gration scolaire (C.L.I.S.) qui vont ouvrir � la rentr�e � Paris une C.L.I.S. "autisme". Puisqu'il existe une Unit� p�dagogique d'int�gration (U.P.I.) aujourd'hui � Paris, situ�e au coll�ge Oscar-Gr�ard, dans le 8e arrondissement, il nous semblait qu'il fallait qu'il y ait une C.L.I.S. aussi. Malheureusement, d'apr�s mes derni�res informations, cette C.L.I.S. ne verrait pas le jour � la rentr�e. J'esp�re qu'elle ouvrira quand m�me.
Je voulais donc juste vous dire qu'effectivement nous travaillons en lien avec tous les acteurs sur l'autisme � Paris pour am�liorer la situation.
Je crois qu'un gros travail que nous avons � faire est aussi de permettre la localisation d'un certain nombre de structures, que ce soit des Instituts m�dico-�ducatifs (I.M.E.), des Instituts m�dico-professionnels (I.M.-Pro) ou des foyers, pour ces enfants ou ces adultes � Paris.
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Merci.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration ASES 55 G.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2003, ASES 55 G).