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11 - 2002, ASES 74 G - Programme Ville vie vacances 2002. - Subventions à 86 associations pour un montant global de 304.898 euros


Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Nous passons maintenant � l'examen du projet de d�lib�ration ASES 74 G relatif au programme Ville vie vacances 2002 - Subventions � 86 associations pour un montant global de 304.898 euros.
Je donne la parole � Mme CAPELLE.
Mme Liliane CAPELLE. - Merci, Madame la Pr�sidente.
Etant intervenue tout � l'heure en formation de Conseil municipal, lors des questions d'actualit�, je serai extr�mement br�ve.
Je voulais exprimer ma satisfaction de voir la dotation financi�re consacr�e au programme "Ville-Vie-Vacances" doubl�e en 2002, c'est quelque chose de tr�s important, la concertation a �t� importante. Beaucoup d'activit�s sont propos�es.
Je reviens tr�s simplement sur deux choses :
D'une part, s'assurer d'une v�ritable coordination avec les associations. Trop souvent, les associations sont porteuses de projets ; comme la concertation n'a pas eu lieu jusqu'au bout, elles ne sont pas assur�es de leur financement, ce qui supprime une partie de la visibilit� de leurs possibilit�s et contraint certaines associations � renoncer � des projets ou � les faire dans des conditions extr�mement acrobatiques.
D'autre part, je reviens sur ce sujet, excusez-moi d'insister, mais rien n'est r�gl� s'agissant du transport des enfants, et lors d'une r�union qui s'est tenue r�cemment � l'H�tel-de-Ville, a �t� abord� le probl�me d'un partenariat avec le S.T.I.F. Il me semble donc int�ressant, non seulement qu'il y ait la Pr�fecture de police et le D�partement dans ces projets "Ville-Vie-Vacances", mais d'y associer la R�gion car c'est elle qui g�re tous les probl�mes de transport.
Je vous remercie.
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Madame DUBARRY, vous avez la parole.
Mme V�ronique DUBARRY. - Effectivement, comme vient de le dire Mme CAPELLE, cette d�lib�ration est satisfaisante car elle suit la volont� affich�e, d�s octobre 2001, d'am�liorer le dispositif en doublant l'offre et en doublant la dotation financi�re.
L'examen de cette d�lib�ration entra�ne cependant un certain nombre d'interrogations dont certaines figurent dans la d�lib�ration. Il nous faut �tre prudent dans le d�veloppement du programme, �largir l'offre est une bonne id�e, mais pour cela il faut diversifier les porteurs de projets, sinon le risque est de voir quelques structures, associations, centres sociaux, submerg�s par des afflux de jeunes int�ress�s par ces "V.V.V.". Ces structures, faute de pouvoir les renvoyer vers d'autres, se verront oblig�es de prendre en charge des groupes de jeunes bien trop importants, ce qui risque de nuire consid�rablement au r�sultat et au travail fait par les "V.V.V.".
Dans cette d�lib�ration, cinq projets concernent le 10e arrondissement, je sais qu'il en existe quatre ou cinq autres, D.J.S. ou D.P.P., or rien n'a pu encore �tre mis en place de fa�on � s'assurer que les activit�s propos�es soient diverses, c'est-�-dire que l'on ne tombe pas dans la redondance afin que les jeunes puissent choisir des activit�s qui leur conviennent. C'est effectivement dans le cadre des contrats de s�curit� d'arrondissement que les mairies d'arrondissement pourront s'assurer que ces "V.V.V." apportent de bonnes r�ponses aux jeunes.
Vous insistez sur la place faite aux jeunes filles dans ces programmes. L� encore, la plupart des projets sont autour du sport, et plus particuli�rement du foot. Attention � ne pas perdre la mixit� dans les activit�s propos�es, du sport pour les jeunes gar�ons et, je sch�matise, de la couture pour les jeunes filles.
Le constat des difficult�s des relations entre adolescents de sexes diff�rents est r�guli�rement fait par les associations de terrain. Et si ces jeunes pouvaient se retrouver par-del� le milieu scolaire, au travers d'activit�s communes, cela am�liorerait certainement ces relations.
Je voudrais attirer votre attention sur un aspect qui, dans le cadre de la pr�vention, n'est que rarement pris en compte, on pourra y revenir lors de l'examen du v?u pr�sent� par le groupe "Les Verts" sur l'utilisation des T.E.P. S'il est normal qu'une ville propose � ces jeunes un bouquet d'activit�s pour les vacances scolaires, il ne faut pas oublier que ces jeunes aspirent � pratiquer des activit�s hors de tout cadre, de fa�on plus libre. Faisons attention � l'activit� obligatoire qui pourrait se transformer en activisme.
Pour conclure, si cette d�lib�ration d�montre une avanc�e ind�niable, elle prouve que ces projets "V.V.V." sont un chantier qui demande beaucoup de r�flexion, associant les porteurs de projets actuels et potentiels, et les directions concern�es et les mairies d'arrondissement.
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - M. Philippe GOUJON �tait inscrit. Puisqu'il n'est pas l�, je vais donner la parole � Mme Sophie MEYNAUD.
Mme Sophie MEYNAUD. - Merci.
Tout d'abord je voudrais m'associer compl�tement � ce que viennent de dire Mme CAPELLE et Mme DUBARRY qui ont soulev� l'essentiel des questions que nous pose ce dispositif.
Evidemment, je souhaite �galement marquer ma satisfaction de voir que la dotation financi�re accord�e au dispositif "Ville-Vie-Vavances" est doubl� en 2002. Cette �volution importante marque bien la priorit� que la Municipalit� accorde au d�veloppement de l'ensemble des actions men�es en direction des jeunes Parisiens. Cette ann�e, ce sont 142 associations qui ont sollicit� un financement de la collectivit�.
93 ont adress� leur dossier repr�sentant une demande de subvention de 803.094 euros. Et au final, ce sont 86 associations qui seront soutenues en 2002 au lieu de 63 l'ann�e derni�re.
Tout en disant, je le r�p�te, notre satisfaction de voir augmenter les moyens budg�taires accord�s � ce dispositif, il faut cependant noter, comme le montre la d�lib�ration, qu'il existe encore un nombre important de demandes non satisfaites. Ce d�calage avec les besoins exprim�s n�cessite, � l'avenir, de rechercher des soutiens, des partenariats compl�mentaires aupr�s d'autres institutions qui pourraient ainsi saisir une opportunit� d'affirmer mieux leur rapport � la Ville et l'importance qu'elles accordent � l'�tablissement de relations positives avec la jeunesse.
Ce que fait d�j� la R.I.V.P., d'autres aussi peuvent le faire, en parrainant dans le futur, en partie ou totalement, des projets du dispositif "Ville-Vie-Vacances" qui fait, ann�e apr�s ann�e, la d�monstration de son dynamisme.
Je souhaite �galement souligner et exprimer ma satisfaction sur le fait que le volet qui nous est pr�sent� est le fruit d'un travail commun, de la concertation mise en ?uvre entre plusieurs directions de la Ville, les services de l'Etat, les centres sociaux et les associations de quartier qui, dans le cadre de leurs activit�s, sont r�guli�rement au contact des jeunes.
Toutefois, il me semble qu'un rapprochement plus important avec les mairies d'arrondissement, plus de temps pour r�pondre aux appels � projet, un suivi effectif au niveau local sont des pistes d'am�lioration � creuser. Un planning annuel permettrait de mieux communiquer aupr�s des familles et des jeunes concern�s.
Au-del� de la pr�sentation du programme du prochain �t� qui proposera aux jeunes de nombreuses animations, je souhaiterais qu'une attention particuli�re, comme cela a �t� exprim�, soit port�e � la participation des jeunes filles, � la diversification des projets, notamment ceux concernant la solidarit� internationale, et les projets que les jeunes organisent eux-m�mes. L'�largissement de l'offre d'activit�s est aujourd'hui une attente forte des divers participants impliqu�s dans ce dispositif.
Il faut, c'est important, susciter et d�velopper la participation des jeunes, leur prise de responsabilit�, particuli�rement pour �laborer, g�rer les projets qui les concernent. La cr�ation des conseils de la jeunesse au niveau des arrondissements, nous donne des opportunit�s nouvelles d'impulser, avec plus de conviction encore, une telle d�marche.
Je propose que le d�roulement et le suivi du programme "Ville-Vie-Vacances" fasse l'objet d'une pr�sentation, d'un bilan quantitatif et qualitatif devant notre Assembl�e et dans les arrondissements concern�s aussi, c'est important. Des jeunes pourraient �tre invit�s � ces r�unions de travail. Apr�s tout, cette affaire les concerne au premier plan.
Pour conclure, pour �largir un peu, j'aimerais que la collectivit� parisienne se penche plus sur le droit d'acc�s des jeunes aux vacances en g�n�ral. Le volet pr�vention c'est ind�niablement un volet important et positif, mais ce n'est pas le seul volet, ce n'est pas non plus l'unique angle d'approche de cette question. En effet, je ne vois pas pourquoi des jeunes Parisiens, issus de familles modestes, qui ne sont pas inscrits dans des dispositifs de pr�vention, n'auraient pas droit, eux aussi, � un soutien de la collectivit� pour avoir acc�s � des vacances dignes de ce nom.
Je vous remercie.
(Applaudissements sur les bancs des groupes communiste, socialiste et radical de gauche, du Mouvement des citoyens et "Les Verts").
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente, au nom de la 6e Commission. - Merci, Madame MEYNAUD.
M. GOUJON avait retir� son inscription, par cons�quent, je vais vous r�pondre en remerciant l'ensemble des intervenantes, Mme CAPELLE, Mme DUBARRY et Mme MEYNAUD.
Chacune a exprim� le fait que cette d�lib�ration pr�sentait des progr�s ind�niables puisqu'il y a un doublement de l'effort. Un certain nombre de recommandations sont faites et des r�flexions partag�es sur la n�cessaire diversification des projets � proposer, sur l'attention � porter � la mixit�, sur le fait d'aider les associations, y compris financi�rement, en temps opportun de mani�re � ce qu'elles puissent conduire leurs projets et le souhait que tout ceci soit �labor� en concertation avec les mairies d'arrondissement.
Bien �videmment, nous communiquerons ces recommandations aux services. C'est dans cet esprit que nous souhaitons travailler et d�velopper ce dispositif qui participe largement � la tranquillit� des quartiers pendant la p�riode d'�t�.
J'ai bien relev� que Mme MEYNAUD avait �largi son propos au droit d'acc�s aux vacances pour les jeunes. Il ne lui aura pas �chapp� qu'il y a une autre d�lib�ration figurant � notre ordre du jour, "bourse solidarit� vacances" r�f�renc�e DAEE 41 G qui, l� aussi, traduit la volont� forte d'offrir davantage de possibilit�s de vacances, � la fois aux familles et aux jeunes.
En effet, 1.000 familles sont concern�es cet �t� et 500 jeunes. Comme vous le savez, c'est un dispositif qui avait �t� initi� en son temps par Mme DEMESSINE. Je voudrais �galement associer mon coll�gue M. CARESCHE ainsi que Mme Martine DURLACH � l'important travail r�alis� sur ce programme "Ville-Vie-Vacances 2002".
Je mets maintenant aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration ASES 74 G.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2002, ASES 74 G).

Juin 2002
Débat
Conseil général
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