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16 - 2002, ASES 75 G - Autorisation à M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil général, de signer un marché sur appel d'offres européen en 4 lots pour l'exécution de prestations d'interprétariat aux services du Département de Paris, dont le bureau de protection maternelle et infantile et ses centres prestataires, le bureau des équipements publics de santé et les centres médico-sociaux, le service des actions médico-sociales scolaires


Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Nous passons au projet de d�lib�ration ASES 75 G. Il s'agit de passer un march� sur appel d'offres europ�en pour l'ex�cution de prestations d'interpr�tariat dans un certain nombre de services du D�partement de Paris.
Je donne la parole � Mme V�ronique DUBARRY.
Mme V�ronique DUBARRY. - On ne quittera pas le 10e ! Merci.
Dans le cadre de l'�laboration du contrat de s�curit� du 10e arrondissement, le probl�me de l'accueil du public par les diff�rentes institutions a �t� soulev� � plusieurs reprises. Et, par-del�, le probl�me sp�cifique de l'accueil des personnes parlant peu ou mal le fran�ais, ou bien encore celui des personnes malentendantes. Des diff�rentes exp�riences qui �taient mises sur la table, celle de la police, faisant ponctuellement appel au service d'interpr�tes asserment�s, est celle qui a le plus retenu l'attention des autres intervenants.
Il sera donc act� par le C.S.A. du 10e la n�cessit� et la volont� de suivre ce que propose cette d�lib�ration, � savoir la possibilit� pour les diff�rentes institutions (C.A.F, M.J.D., mairie...) de faire des permanences d'interpr�tes, de faire appel � des interventions ponctuelles ou par t�l�phone.
Il ne s'agit pas de renoncer au travail d'alphab�tisation ou � l'apprentissage du fran�ais men� par un grand nombre d'associations. Bien au contraire, il a �t� d�cid� que chacune de ces interventions devait aussi s'accompagner d'une mise � disposition d'informations sur le travail r�alis� par ces associations et les possibilit�s d'acc�s.
Nous souhaitons faire d'une pierre deux coups : permettre � tous un m�me acc�s au droit et au service public et publiciser l'excellent travail r�alis�, entre autre par les associations communautaires.
En conclusion, le seul point qui pose probl�me dans cette d�lib�ration est bien que cet appel d'offres soit limit� � l'ex�cution d'interpr�tariat dans certains services publics et pas dans tous.
Je vous remercie.
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Monsieur LHOSTIS, vous avez la parole.
M. Alain LHOSTIS, au nom de la 6e Commission. - Merci.
Je crois que tout le monde se f�licite de cette nouvelle avanc�e qui, comme vous l'avez soulign�, ne saurait se substituer � l'effort pour l'apprentissage de la langue pour permettre � chacun de trouver sa place dans la cit�, mais �videmment il faut bien aussi permettre aux gens de pouvoir engager les actes et les contacts n�cessaires dans les premiers temps. On sait que souvent cela est relativement d�cisif quand on regarde les papiers d'inscription � l'�cole.
En l'occurrence, le dossier sur lequel vous �tes intervenue est un march� conclu avec l'association "Inter-Service Migrants" qui a �t� notifi� le 23 novembre 2000 et arrive � �ch�ance le 22 novembre 2002. En 2001, les services de la D.A.S.E.S. ont eu recours � environ 2.000 interventions dans le cadre de ce march�, ce qui repr�sente plus de 6.000 heures dans une trentaine de langues.
Celles-ci ont �t� r�alis�es sous forme de permanences les plus diverses.
Le co�t de ces prestations s'est �lev� � plus de 170.000 euros en 2001. Mais il faut permettre aux services d�partementaux de continuer � b�n�ficier de cet outil de travail indispensable, et il est donc propos� l'approbation d'un nouvel appel d'offres relatif � l'ex�cution de ces prestations.
Outre la reconduction des prestations actuelles, cet appel d'offres int�gre de nouveaux besoins. En premier lieu, ceux-ci portent sur l'augmentation du nombre d'usagers en provenance de Chine et de plusieurs pays de l'Est europ�en.
En second lieu, le nouveau march� couvrira les huit espaces d'insertion, dont trois fonctionnent d�j� et cinq autres ouvriront courant 2002, destin�s � favoriser l'insertion sociale et professionnelle des allocataires du R.M.I.
Le volume global d'heures d'interpr�tariat utilis� par les services d�partementaux de la D.A.S.E.S. passera ainsi de 6.000 en 2001 � environ 8.100 en 2003.
Le march� repr�senterait un montant nominal de 230.000 euros pour une ann�e, soit 690.000 euros pour la dur�e de l'op�ration.
Le montant maximum, toutes prestations cumul�es, est �valu� � 945.000 euros T.T.C. pour les trois ann�es, ce qui, vous en conviendrez, est une avanc�e importante m�me si �videmment on aurait souhait� aller plus loin comme dans tous ces domaines de l'action sociale.
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration ASES 75 G.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2002, ASES 75 G).

Juin 2002
Débat
Conseil général
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