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18 - Vœu déposé par Mme DUBARRY, au nom du groupe "Les Verts", relatif à une diffusion massive du préservatif féminin


Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Nous passons � l'examen de la proposition de v?u r�f�renc�e n� 1 dans le fascicule et d�pos�e par le groupe "Les Verts", relative � une diffusion massive du pr�servatif f�minin.
La parole est � Mme V�ronique DUBARRY, si elle souhaite bri�vement rappeler le contenu de son v?u.
Mme V�ronique DUBARRY. - Je tenais � insister sur les deux derniers points de ce v?u :
La multiplication des distributeurs : c'est quelque chose qui est d'ores et d�j� pr�vu, qui se g�n�ralise petit � petit. La campagne de vente � 15 centimes d'euro et la mise en place de campagnes d'informations sp�cifiques sont int�ressantes parce qu'elles touchent des publics diff�rents de ceux qui peuvent �tre touch�s par la multiplication des distributeurs ou la multiplication des distributions via les associations de terrain.
On vient d'en parler � l'instant : recrudescence de l'�pid�mie de Sida, des M.S.T. et, en ce qui concerne les femmes, du nombre de grossesses non d�sir�es et d'avortements.
Les femmes h�t�rosexuelles, les plus touch�es par la recrudescence de l'�pid�mie de Sida et de M.S.T., sont de deux cat�gories : d'abord, les femmes jeunes qui commencent � avoir une sexualit� active, ou bien les femmes d'une autre tranche d'�ge, d'une quarantaine d'ann�es, qui, apr�s un divorce ou une s�paration, ont � nouveau une sexualit� multipartenariale.
Ces deux types de public sont difficiles � toucher par les associations de terrain qui pratiquent les distributions de pr�servatifs gratuits.
C'est pourquoi ces deux derniers points me semblent particuli�rement importants et peuvent compl�ter ce qui peut �tre fait par ailleurs par la mairie de Paris ou la DGS. C'est l�-dessus que je voulais insister.
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - La parole est � M. LHOSTIS.
M. Alain LHOSTIS. - Je voulais rappeler qu'il y a deux marques, puisque vous l'avez mis dans votre question, appel�es FEMIDOM et PRESINET pour les pr�servatifs f�minins.
Nous nous fournissons � la Ville de Paris avec des pr�servatifs FEMIDOM. Le co�t est relativement �lev� : 1,28 euro hors taxes et donc, et m�me avec une taxe � 5,5 %, c'est quand m�me �lev�. Actuellement nous achetons entre 8.000 � 12.000 pr�servatifs f�minins par an. L'objectif pour l'ann�e 2003 c'est 50.000, on franchit donc une �tape significative, sur 500.000 pr�servatifs au total, l� aussi on passe dans une nouvelle dimension, cela repr�sente 10 %.
Actuellement, les structures qui les diffusent sont les centres de d�pistage, les dispensaires antiv�n�riens parisiens, les centres de planification sociale, Goutte-d'Or, certains services de la D.A.S.E.S. et de la Ville, etc.
Il est important de souligner que le pr�servatif f�minin est un bon moyen de contraception et de pr�vention des maladies sexuellement transmissibles. Il est tr�s r�sistant, et maintenant il dispose d'un applicateur.
L'inconv�nient majeur c'est le prix. L'effort qui a �t� fait est � la hauteur de cette difficult�. Il y a un risque �galement dans le domaine de la prostitution d'un usage multiple du pr�servatif. C'est une interrogation. Il y a �galement un apprentissage � l'utilisation de ce pr�servatif qui, parfois, provoque des r�serves sur la mise en place plus g�n�ralis�e, que vous �voquez, dans les distributeurs.
Cela �tant dit, il faut absolument aller de l'avant dans ce domaine, en particulier vis-�-vis des jeunes femmes et des plus expos�es dans les comportements � risques. Comme je l'ai dit, on va augmenter pour 2003, de fa�on significative.
Je crois qu'il faut aller au-del�, mais en travaillant �troitement avec le tissu associatif et avec les services concern�s pour que nous aidions, dans ce domaine, � ce que le d�veloppement que nous voulons ne connaisse pas certains emplois qui ne soient pas bien justifi�s.
Je suis tout � fait dispos�, en d�pit de certaines interrogations, que nous voyons comment, avec le chiffre significatif suppl�mentaire dont nous allons disposer, qui n'est pas forc�ment d�finitif mais qui est une nouvelle avanc�e, nous puissions aller encore de l'avant dans la pr�vention de ces maladies sexuellement transmissibles et du Sida, au travers de ce nouveau dispositif.
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - En vous remerciant de cette r�ponse tr�s circonstanci�e, nous passons au vote sur le v?u n� 1 d�pos� par le groupe "Les Verts".
Je mets donc aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par Mme DUBARRY.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
La proposition de v?u est adopt�e. (2002, V. 5 G).

Juin 2002
Débat
Conseil général
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