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Annexe Question posée à M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil général. Question du groupe U.M.P. QOC 2004-1019 G Question de Mme Cécile RENSON et des membres du groupe U.M.P à M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation du Conseil général, concernant les mesures envisagées pour permettre aux femmes les plus concernées de bénéficier de la campagne de dépistage du cancer du sein. Libellé de la question :


?Le Pr�sident de la R�publique a fait de la lutte contre le cancer un chantier prioritaire de son quinquennat.

Pour r�pondre � cette sollicitation, la Ville de Paris a cr�� en 2003, l?ADECA, Association pour le d�pistage des cancers.

330.000 Parisiennes �g�es de 50 � 74 ans sont concern�es par cette campagne. 182.442 ont �t� invit�es � se faire pratiquer une mammographie.

Or, seulement 15 % des femmes ont r�pondu � cette invitation. Si 14,3 % ont par ailleurs r�pondu qu?elles avaient d�j� subi cet examen dans l?ann�e, le r�sultat de cette action est maigre.

Comme on pouvait le pr�voir, les femmes les plus concern�es sont les plus difficiles � approcher (femmes en �tat de pr�carit�, femmes non francophones, pr�jug�s religieux).

Monsieur le Pr�sident, quelles mesures comptez-vous prendre pour permettre � ces femmes de b�n�ficier de cette campagne de d�pistage ?

R�ponse (M. Alain LHOSTIS) :

?Les chiffres sont effectivement encore modestes, mais ils augmentent au fur et � mesure que la campagne s?installe. J?ajoute qu?� Paris pr�s d?une femme sur deux se fait d�pister ?spontan�ment?. L?objectif est que toutes les Parisiennes concern�es s?inscrivent dans le d�pistage organis�. Pour deux raisons : parce qu?il est rigoureux et de qualit� et parce qu?il permet un suivi �pid�miologique qui nous dira en terme de sant� publique les effets d?un d�pistage syst�matique sur la morbidit� et la mortalit�.

Vous avez d� remarquer dans la Ville la nouvelle campagne de communication d??ADECA 75?. Elle a �t� affich�e sur 600 panneaux et le sera � nouveau au printemps. J?ajoute que des affiches sont appos�es dans les officines des pharmaciens et dans les cabinets m�dicaux.

Un ?bon pour une mammographie gratuite? est largement distribu� par les pharmaciens et les m�decins, invitant les femmes � appeler le n� vert d?ADECA pour recevoir une invitation et un bon de prise en charge.

Nous savons toutefois que pour certaines femmes, notamment celles qui sont le plus �loign�es du syst�me de soins, seuls les relais de proximit� sont efficaces. De ce point de vue les associations, les services sociaux sont en premi�re ligne pour convaincre les femmes de faire ce d�pistage.

Des r�unions ont d�j� eu lieu, en particulier avec les �quipes de d�veloppement local dans les quartiers de politique de la ville dans les 13e, 14e et 20e arrondissements. Plusieurs r�unions sont pr�vues dans le 18e et dans le P�le sant� de la Goutte-d?Or.

En 2005, ?ADECA 75? va renforcer ses formations des acteurs-relais en particulier en direction des assistantes sociales.

Enfin, je voudrais vous pr�ciser que si je me f�licite de la d�cision du Pr�sident de la R�publique de faire de la lutte contre le cancer une priorit� de son septennat, rendons cependant � C�sar ce qui lui appartient : ?ADECA 75? n?a pas �t� cr��e en 2003 pour r�pondre � une sollicitation du Pr�sident de la R�publique. Elle a �t� cr��e en octobre 2002 apr�s un an de n�gociations avec les diff�rents partenaires pour constituer l?association et monter la structure de gestion capable de piloter une campagne de sant� publique d?une telle ampleur.

De ce point de vue Paris a enfin pris sa place dans le d�pistage organis� du cancer du sein apr�s que plus de 30 d�partements se soient engag�s et que la g�n�ralisation � tous les d�partements soit annonc�e depuis 1987.?

Novembre 2004
Débat
Conseil général
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