M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration DVD 81 : autorisation � M. le Maire de Paris de signer un march� sur appel d'offres pour la fourniture de projecteurs pour les illuminations.
Madame KUSTER, vous avez la parole.
Mme Brigitte KUSTER. - Monsieur le Maire, la Ville de Paris m�ne depuis longtemps une politique d'am�lioration en mati�re d'�clairage public et d'illuminations ; elle est d'ailleurs donn�e en exemple en France mais �galement dans le monde.
Aussi, les importants efforts consentis en mati�re de renouvellement d'installations doivent obligatoirement �tre accompagn�s d'une maintenance sans faille.
Malheureusement, il semblerait qu'actuellement ce ne soit pas le cas.
Les illuminations des ponts de Paris, termin�es il y a trois ans, ont �t� largement salu�es comme mod�le de mise en valeur d'?uvres monumentales tout en respectant le site prestigieux de la Seine. Or, aujourd'hui, il suffit de se promener le soir le long du fleuve pour voir nombre de projecteurs �teints, ce qui �videmment donne une mauvaise vision nocturne de ce site prestigieux.
Que comptez-vous faire, Monsieur le Maire, pour rem�dier � cette situation ?
Autre lieu concern� : le boulevard p�riph�rique.
Jusqu'� pr�sent, son �clairage �tait de bonne qualit�, bien entretenu. On faisait d'ailleurs nettement la diff�rence entre le p�riph�rique et les autoroutes en banlieue, o� l'�clairage �tait d�faillant dans des secteurs entiers.
Or, sur le p�riph�rique, la situation �galement se d�grade. Bon nombre de luminaires, parfois de fa�on group�e, sont �teints et ce sur de longues p�riodes.
Il convient l� aussi de prendre rapidement les choses en main, Monsieur le Maire, car en plus de l'image de la Capitale, il en va de la s�curit� des usagers.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.
Monsieur BAUPIN, vous avez la parole.
M. Denis BAUPIN, adjoint, au nom de la 3e Commission. - Je voudrais d'abord pr�senter mes excuses � Mme CATALA, parce que je me suis tromp� en lisant le plan : 5 m�tres, c'est avec le stationnement et, donc, c'est 3,50 m�tres pour la circulation dans la rue Friant. Je pr�f�re le pr�ciser. Quand il n'y a pas de voitures stationn�es, cela fait 5 m�tres, mais avec des voitures il ne reste plus que 3,50 m�tres pour la circulation.
Sur le projet de d�lib�ration en question, qui est le DVD 2003-81, il s'agit donc de la fourniture de projecteurs pour les illuminations et pas du sujet qui a �t� �voqu� par Mme KUSTER.
Je voudrais lui indiquer qu'en effet aujourd'hui au sein de la Ville de Paris il y a un gros retard en mati�re d'�clairage et que, depuis maintenant de nombreuses ann�es, la Ville a consacr� un budget insuffisant � l'�clairage.
Nous avons engag� une politique qui vise justement � rattraper ce retard - mais �videmment, des ann�es et des ann�es de retard ne se rattrapent pas en une seule ann�e - avec l'objectif � la fois d'am�liorer la luminosit�, d'�conomiser l'�nergie et de s�curiser un certain nombre de quartiers.
Et puis, d�tail - mais d�tail qui a son importance - jusque l� on �clairait simplement la chauss�e et, nous, nous avons d�cid� d'�clairer aussi les trottoirs, ce qui nous para�t utile pour nos concitoyens.
Donc, comme je vous l'ai indiqu� lors de la 3e Commission, je r�unirai prochainement (j'inviterai en tout cas) les maires d'arrondissement ainsi que les membres de la 3e Commission pour d�battre collectivement de la politique en mati�re d'�clairage dans les arrondissements.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 81.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2003, DVD 81).