retour Retour

62 - Vœu déposé par les membres des groupes communiste, du Mouvement républicain et citoyen, socialiste et radical de gauche et "Les Verts" concernant le procès d'Amina LAWAL


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant � l'examen du v?u n� 36 du fascicule concernant le proc�s d'Amina LAWAL.
Madame G�GOUT, vous avez la parole.
Mme Catherine G�GOUT. - Merci, Monsieur le Maire.
Malheureusement, nous nous trouvons, comme cela s'est d�j� produit, devant une affaire extr�mement triste qui est la pratique de la lapidation des femmes au Nigeria.
Dans le pass�, il y a peu de temps, l'ann�e derni�re, Safia HUSSEINI avait pu �tre sauv�e de la lapidation par la mobilisation internationale. Aujourd'hui, il s'agit d'Amina LAWAL qui a eu un enfant hors mariage et qui est condamn�e � la lapidation, cette condamnation �tant effective en janvier 2004, date des 3 ans de sa petite fille.
Ce traitement cruel et inhumain est en rupture avec les Droits de l'Homme et viole les conventions internationales sign�es par le Nigeria.
O� en est la situation maintenant ?
Demain, 25 mars, en principe - sauf si c'�tait report� - le proc�s en appel d'Amina LAWAL vient devant l'Etat dont elle d�pend. C'est une cour qui pratique la loi de la charia. C'est le cas dans plusieurs Etats du Nigeria. Cela d�pend des Etats.
Ensuite, elle aura d'autres recours, mais tout cela est tr�s al�atoire parce qu'il va y avoir des �lections au Nigeria qui, selon le r�sultat, peuvent amener l'ensemble des Cours, y compris la Cour supr�me, la Cour f�d�rale, � pratiquer la charia.
Donc, le v?u est �videmment simplement que le Maire de Paris fasse conna�tre le soutien des �lus de la Capitale � Amina LAWAL.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Monsieur SCHAPIRA, vous avez la parole, rapidement.
M. Pierre SCHAPIRA, adjoint. - Simplement, je voulais vous dire qu'un v?u avait �t� d�pos� concernant Amina LAWAL par notre excellent coll�gue Sylvain GAREL. Donc, on refait un nouveau v?u...
Je vais vous dire ce qui s'est pass� exactement.
Le Maire de Paris, d�s avril 2002 - il n'a pas attendu aujourd'hui - est intervenu aupr�s du Ministre des Affaires �trang�res de l'�poque, Hubert VEDRINE, puis en septembre 2002 aupr�s de son successeur Dominique de VILLEPIN, ainsi qu'aupr�s de l'Ambassadeur de la R�publique du Nigeria en France. Les Ministres des Affaires �trang�res successifs ont assur� suivre cette affaire avec la plus grande vigilance.
De plus, M. le Maire de Paris a sollicit� l'appui de l'association des Maires de France en �crivant � M. Daniel HOEFFEL.
Et enfin, pour ma part, j'ai alert� les responsables des associations internationales de Maires, c'est-�-dire Mme Mercedes BRESSO pour la F�d�ration mondiale des cit�s unies et M. Allan LOYD pour l'Union internationale des autorit�s locales, ainsi que Mme SIITTONEN, Pr�sidente d'Eurocit�s, sur la situation d'Amina LAWAL, victime de la charia comme vous l'avez tr�s justement dit.
Nous allons �videmment recommencer, r��crire... Il est vrai que nous ne sommes, comme je le r�p�te trop souvent, que des �lus municipaux, mais nous ferons notre devoir.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.
Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u si j'ai bien compris avec un avis favorable de l'Ex�cutif.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le v?u est adopt�. (2003, V. 47).

Mars 2003
Débat
Conseil municipal
retour Retour